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Mystère Entourant le Crash Aérien Meurtrier au Kazakhstan

Un avion s'écrase au Kazakhstan, faisant 38 morts. Mais était-ce vraiment un accident ? L'enquête soulève des questions troublantes sur une possible implication de la défense antiaérienne et des interférences GPS. Les circonstances exactes restent à élucider...

Le crash meurtrier d’un avion azerbaïdjanais au Kazakhstan soulève une série d’interrogations, alors que l’enquête se poursuit pour déterminer les causes exactes de cette tragédie ayant coûté la vie à 38 personnes. Entre une mystérieuse trajectoire, des impacts suspects sur l’appareil et des interférences GPS, les circonstances troubles de cet accident aérien alimentent les spéculations.

Une Défense Antiaérienne Impliquée ?

Alors que l’avion reliait Bakou en Azerbaïdjan à Grozny en Tchétchénie, des experts militaires et d’aviation ont soulevé l’hypothèse d’un tir accidentel par un système de défense antiaérienne russe. Des attaques de drones ukrainiens avaient en effet été rapportées récemment dans la région.

Les traces qu’on voit sur l’avion laissent quand même penser que c’est assez probable qu’il ait été abattu par un missile.

Jean-Paul Troadec, ancien directeur du BEA

Cependant, les autorités russes et kazakhes ont mis en garde contre les « hypothèses » et « spéculations » hâtives. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a jugé « inapproprié d’émettre des hypothèses avant les conclusions de l’enquête ».

Une Nuée d’Oiseaux en Cause ?

Azerbaijan Airlines avait dans un premier temps évoqué une collision avec des oiseaux, avant de retirer cette information. Une piste jugée peu probable par les experts, estimant que des impacts aviaires n’empêcheraient pas l’avion de voler. L’explosion d’un ballon à bord a également été mentionnée, sans plus de précisions.

Mystère Autour de la Trajectoire

L’un des éléments les plus troublants reste la trajectoire suivie par l’appareil. Parti de Bakou vers Grozny, l’avion s’est finalement écrasé près d’Aktaou au Kazakhstan, à l’est de sa destination initiale. D’après l’ancien directeur du BEA, Jean-Paul Troadec, il s’agit d’une « grosse inconnue » dans cette affaire.

Selon Flightradar24, le vol aurait subi « d’importantes interférences GPS », cessant un temps d’envoyer des données de positionnement fiables. L’avion aurait ainsi envoyé des données « probablement fausses » avant un retour à la normale. Reste à savoir si ces perturbations sont liées à l’accident.

Le Bilan Humain de la Tragédie

Au cœur de ce drame, 38 personnes ont perdu la vie parmi les 67 occupants de l’appareil. Les victimes comprenaient des ressortissants d’Azerbaïdjan, du Kazakhstan, du Kirghizistan et de Russie. 29 survivants, dont trois enfants, ont été hospitalisés.

Parmi les disparus figure Hokoumé Alieva, une hôtesse de l’air qui effectuait ce qui devait être son dernier vol avant de changer de métier, selon les déclarations poignantes de son père à l’AFP. Un destin tragiquement interrompu.

Une Enquête Complexe

Alors que l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur ce crash, de nombreuses zones d’ombre persistent. Entre défense antiaérienne, interférences GPS, trajectoire inexpliquée et témoignages troublants, les enquêteurs devront démêler un écheveau complexe pour déterminer les causes exactes de cette catastrophe aérienne.

En attendant des conclusions définitives, les familles des victimes restent dans l’attente de réponses, espérant comprendre comment et pourquoi leurs proches ont ainsi perdu la vie dans ce drame aérien qui continuera de soulever des questions.

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