L’intensification du conflit en Ukraine a pris un nouveau tournant avec la récente autorisation donnée par Joe Biden à l’Ukraine d’utiliser des missiles américains à longue portée pour frapper des cibles en territoire russe. Une décision jugée provocatrice par Moscou qui y voit une implication directe des États-Unis dans le conflit.
Selon une source proche du Kremlin, cette autorisation “ne signifie rien de moins qu’une implication directe des pays de l’OTAN dans la guerre en Ukraine”. L’enjeu serait majeur selon plusieurs experts, les États-Unis franchissant une ligne rouge qui pourrait mener à une dangereuse escalade.
Une provocation délibérée de Biden avant son départ ?
Si cette décision américaine était confirmée, elle interviendrait à un moment charnière, à quelques semaines seulement de la passation de pouvoir entre le président sortant Joe Biden et le président élu Donald Trump. Un timing qui interroge sur les intentions de l’administration Biden.
D’après un porte-parole du Kremlin, “il est évident que l’administration sortante à Washington a l’intention de prendre des mesures pour continuer à jeter de l’huile sur le feu et à provoquer une nouvelle montée des tensions”. Une manœuvre de dernière minute visant à compliquer la tâche du prochain locataire de la Maison Blanche ?
Trump, un changement de cap dans le soutien à l’Ukraine ?
L’arrivée au pouvoir de Donald Trump soulève en effet de nombreuses interrogations quant à l’avenir de la politique américaine en Ukraine. Ses déclarations de campagne laissant entendre qu’il pourrait chercher à forcer Kiev à des concessions font craindre un revirement stratégique de Washington.
Jusqu’ici, les États-Unis ont été le principal soutien de l’Ukraine, lui permettant de résister à l’offensive russe depuis février 2022. Des livraisons d’armes massives et un appui diplomatique et économique crucial qui pourraient être remis en question.
Vers un arrêt des combats au prix de lourdes concessions pour Kiev ?
Si les États-Unis venaient à réduire leur engagement, l’Ukraine pourrait se voir contrainte d’accepter un arrêt des combats à des conditions très défavorables. Vladimir Poutine a d’ores et déjà prévenu que toute discussion ne pourrait se faire que sur la base des “nouvelles réalités territoriales”.
Autrement dit, la Russie compterait bien conserver les gains territoriaux accumulés ces derniers mois sur le front, profitant de l’avancée de ses troupes sur de multiples segments. Un scénario inacceptable pour Kiev, mais qui pourrait s’imposer faute de soutien suffisant.
L’Ukraine prise en étau entre Russes et Américains
Prise en tenaille entre les pressions russes et le risque d’un désengagement américain, l’Ukraine se retrouve dans une position de plus en plus délicate. La perspective d’une paix, même au prix de douloureux compromis, pourrait finir par s’imposer à elle.
Selon un diplomate européen souhaitant rester anonyme, “soit l’Ukraine parvient dans les prochains mois à reprendre l’avantage militaire, soit elle devra se résoudre à négocier en position de faiblesse”. Un pari risqué face à une Russie qui compte bien profiter de sa dynamique actuelle.
Les Européens en soutien… ou en retrait ?
Dans ce contexte tendu, l’attitude des Européens sera scrutée de près. Continueront-ils à épauler massivement l’Ukraine même en cas de désengagement américain ? Ou finiront-ils par encourager Kiev à accepter un compromis pour mettre fin aux combats ?
Beaucoup dépendra des évolutions militaires dans les prochains mois et de la capacité de résistance ukrainienne. Mais aussi de la détermination des opinions publiques européennes, mises à rude épreuve par les conséquences économiques et énergétiques de la guerre.
Quelle issue pour le conflit ukrainien ?
À ce stade, difficile de prédire l’issue de ce bras de fer qui se joue autant sur les champs de bataille que dans les chancelleries. Une escalade militaire avec l’implication croissante de l’OTAN est une hypothèse de plus en plus crédible.
Mais la voie diplomatique n’est pas non plus à exclure, si les différents protagonistes parviennent à s’entendre sur un compromis acceptable, même s’il sera douloureux pour l’Ukraine. Les prochains mois seront en tout cas décisifs pour l’avenir du pays et la stabilité européenne.
Les enjeux pour la sécurité européenne et mondiale
Au-delà de l’Ukraine, c’est toute l’architecture de sécurité européenne qui est en jeu. Un affaiblissement durable de Kiev pourrait donner des idées à Moscou dans d’autres pays de son “étranger proche”. La crédibilité de l’OTAN et des Européens en tant que garants de la sécurité serait également affectée.
Plus largement, l’issue de ce conflit aura des répercussions majeures sur les équilibres géopolitiques mondiaux. Une victoire russe renforcerait le camp des autocraties et affaiblirait les démocraties. À l’inverse, une Ukraine qui parviendrait à préserver son intégrité enverrait un message fort de résistance.
Alors que les cartes pourraient bientôt être rebattues avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, une intense partie diplomatique se joue en coulisses. Avec en toile de fond l’avenir de l’Ukraine… et un peu de celui du monde.
D’après un porte-parole du Kremlin, “il est évident que l’administration sortante à Washington a l’intention de prendre des mesures pour continuer à jeter de l’huile sur le feu et à provoquer une nouvelle montée des tensions”. Une manœuvre de dernière minute visant à compliquer la tâche du prochain locataire de la Maison Blanche ?
Trump, un changement de cap dans le soutien à l’Ukraine ?
L’arrivée au pouvoir de Donald Trump soulève en effet de nombreuses interrogations quant à l’avenir de la politique américaine en Ukraine. Ses déclarations de campagne laissant entendre qu’il pourrait chercher à forcer Kiev à des concessions font craindre un revirement stratégique de Washington.
Jusqu’ici, les États-Unis ont été le principal soutien de l’Ukraine, lui permettant de résister à l’offensive russe depuis février 2022. Des livraisons d’armes massives et un appui diplomatique et économique crucial qui pourraient être remis en question.
Vers un arrêt des combats au prix de lourdes concessions pour Kiev ?
Si les États-Unis venaient à réduire leur engagement, l’Ukraine pourrait se voir contrainte d’accepter un arrêt des combats à des conditions très défavorables. Vladimir Poutine a d’ores et déjà prévenu que toute discussion ne pourrait se faire que sur la base des “nouvelles réalités territoriales”.
Autrement dit, la Russie compterait bien conserver les gains territoriaux accumulés ces derniers mois sur le front, profitant de l’avancée de ses troupes sur de multiples segments. Un scénario inacceptable pour Kiev, mais qui pourrait s’imposer faute de soutien suffisant.
L’Ukraine prise en étau entre Russes et Américains
Prise en tenaille entre les pressions russes et le risque d’un désengagement américain, l’Ukraine se retrouve dans une position de plus en plus délicate. La perspective d’une paix, même au prix de douloureux compromis, pourrait finir par s’imposer à elle.
Selon un diplomate européen souhaitant rester anonyme, “soit l’Ukraine parvient dans les prochains mois à reprendre l’avantage militaire, soit elle devra se résoudre à négocier en position de faiblesse”. Un pari risqué face à une Russie qui compte bien profiter de sa dynamique actuelle.
Les Européens en soutien… ou en retrait ?
Dans ce contexte tendu, l’attitude des Européens sera scrutée de près. Continueront-ils à épauler massivement l’Ukraine même en cas de désengagement américain ? Ou finiront-ils par encourager Kiev à accepter un compromis pour mettre fin aux combats ?
Beaucoup dépendra des évolutions militaires dans les prochains mois et de la capacité de résistance ukrainienne. Mais aussi de la détermination des opinions publiques européennes, mises à rude épreuve par les conséquences économiques et énergétiques de la guerre.
Quelle issue pour le conflit ukrainien ?
À ce stade, difficile de prédire l’issue de ce bras de fer qui se joue autant sur les champs de bataille que dans les chancelleries. Une escalade militaire avec l’implication croissante de l’OTAN est une hypothèse de plus en plus crédible.
Mais la voie diplomatique n’est pas non plus à exclure, si les différents protagonistes parviennent à s’entendre sur un compromis acceptable, même s’il sera douloureux pour l’Ukraine. Les prochains mois seront en tout cas décisifs pour l’avenir du pays et la stabilité européenne.
Les enjeux pour la sécurité européenne et mondiale
Au-delà de l’Ukraine, c’est toute l’architecture de sécurité européenne qui est en jeu. Un affaiblissement durable de Kiev pourrait donner des idées à Moscou dans d’autres pays de son “étranger proche”. La crédibilité de l’OTAN et des Européens en tant que garants de la sécurité serait également affectée.
Plus largement, l’issue de ce conflit aura des répercussions majeures sur les équilibres géopolitiques mondiaux. Une victoire russe renforcerait le camp des autocraties et affaiblirait les démocraties. À l’inverse, une Ukraine qui parviendrait à préserver son intégrité enverrait un message fort de résistance.
Alors que les cartes pourraient bientôt être rebattues avec l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, une intense partie diplomatique se joue en coulisses. Avec en toile de fond l’avenir de l’Ukraine… et un peu de celui du monde.
