Le monde de l’aviation est sous le choc après le drame survenu ce samedi à bord d’un vol Easyjet reliant Tenerife, aux Canaries, à Nottingham en Angleterre. Selon des sources proches de l’enquête, un passager âgé de 70 ans serait mort en plein vol des suites de sérieux problèmes de santé, contraignant l’appareil à se dérouter en urgence vers l’aéroport de Saint-Jacques-de-Compostelle, dans le nord de l’Espagne.
C’est peu après le décollage que la situation aurait commencé à se dégrader pour la victime, dont l’identité et la nationalité n’ont pas été dévoilées. Face à la gravité apparente de son état, l’équipage n’a eu d’autre choix que de demander une priorité d’atterrissage à l’aéroport le plus proche, en l’occurrence celui de la capitale galicienne. Une course contre la montre s’est alors engagée pour tenter de lui porter secours le plus rapidement possible.
Un atterrissage d’urgence qui n’aura pas suffi
Malheureusement, malgré la réactivité de l’équipage et la rapidité de la prise en charge au sol, il était déjà trop tard. Les services de secours dépêchés au pied de l’appareil n’ont pu que constater le décès du septuagénaire, dont l’état de santé se serait brutalement dégradé pendant le vol. Un véritable choc pour les passagers et l’équipage, qui ont dû assister impuissants à cette tragédie.
Si les circonstances exactes du drame restent à éclaircir, il semblerait que la victime ait été victime d’un grave malaise, possiblement d’origine cardiaque. Une autopsie devrait être réalisée dans les prochains jours afin de déterminer les causes précises du décès et d’exclure toute autre piste.
Une situation rarissime mais pas inédite
S’il est extrêmement rare, le décès d’un passager à bord d’un avion en vol n’est malheureusement pas un événement inédit. On estime qu’il surviendrait en moyenne dans un cas sur 600 millions de voyages. Les causes peuvent être diverses, allant du malaise cardiaque à la crise d’asthme sévère en passant par l’embolie pulmonaire ou l’accident vasculaire cérébral.
Face à de telles situations, les équipages sont formés aux premiers secours et la plupart des appareils disposent d’un défibrillateur à bord. Mais quand l’état du passager est trop grave, la seule solution est bien souvent de se dérouter vers l’aéroport le plus proche pour permettre une prise en charge médicale rapide, comme ce fut le cas lors de ce vol Easyjet.
Plusieurs précédents ces derniers mois
Ces derniers mois, plusieurs drames similaires ont déjà endeuillé le monde de l’aviation commerciale. Mi-janvier, un passager d’un vol Air France entre Paris et Boston est mort malgré l’intervention d’un médecin qui se trouvait à bord. Quelques semaines plus tôt, fin octobre, c’est un pilote de la compagnie Turkish Airlines qui avait perdu la vie en plein vol, contraignant l’appareil à un atterrissage d’urgence à New York.
Des événements qui soulèvent de nombreuses questions
Au-delà de l’émotion et de la tristesse, ces drames posent immanquablement question. Les compagnies aériennes en font-elles assez pour garantir la sécurité médicale à bord ? Les équipages sont-ils suffisamment formés pour faire face à des urgences vitales ? Les contrôles de santé des pilotes sont-ils assez stricts ?
Autant d’interrogations auxquelles il faudra apporter des réponses pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Car si le risque zéro n’existe pas, tout doit être mis en œuvre pour garantir aux passagers et aux équipages les conditions de voyage les plus sûres possibles.
Une enquête pour comprendre ce qui s’est passé
En attendant, une enquête a été ouverte par les autorités espagnoles afin de faire toute la lumière sur ce drame. Elle devra déterminer si tous les protocoles ont bien été respectés par l’équipage d’Easyjet et si tout a été fait pour tenter de sauver le passager.
La compagnie low-cost britannique, qui a présenté ses condoléances à la famille de la victime, a assuré qu’elle apporterait son entière coopération à cette investigation. Elle aura à cœur de démontrer que la sécurité de ses passagers est bien sa priorité absolue, au sol comme en vol.
Le difficile travail de deuil pour les proches
Mais au-delà des questions de responsabilité, c’est d’abord à la douleur d’une famille que l’on pense. Partir en vacances ou en voyage d’affaires et ne jamais revenir, mourir loin des siens, c’est l’impensable tragédie qui est arrivée à cet homme de 70 ans et à ses proches.
Pour eux commence maintenant le long et douloureux travail du deuil, avec son lot d’incompréhensions, de colères et de questionnements. Espérons qu’ils sauront trouver le soutien nécessaire pour affronter cette terrible épreuve et que la vérité sur ce qui s’est passé ce samedi à bord de ce vol Easyjet leur apportera, sinon du réconfort, au moins des réponses.
Un drame qui rappelle la fragilité de la vie
Plus largement, ce drame nous rappelle à quel point la vie ne tient qu’à un fil, y compris dans un environnement aussi sécurisé et contrôlé que peut l’être un avion de ligne moderne. Il nous invite à profiter de chaque instant, à dire à nos proches qu’on les aime, à réaliser nos rêves sans attendre.
Car nul ne sait de quoi demain sera fait ni quand notre heure viendra. La mort de ce passager anonyme à bord d’un vol Easyjet est une tragédie pour ses proches. Pour nous tous, c’est un rappel brutal et salvateur que la vie est courte et précieuse. À nous de ne pas l’oublier.
