ActualitésInternational

Mondial 2026 : Travail Décent au Mexique sous Surveillance

Mission syndicale au Mexique pour le Mondial 2026 : les ouvriers enfin protégés ? Les dessous d’une inspection choc à découvrir !

Imaginez un instant : dans un peu plus d’un an, le sifflet inaugural du Mondial 2026 retentira dans un stade légendaire au Mexique. Mais derrière les projecteurs et les cris des supporters, une réalité bien moins brillante se dessine. Les ouvriers qui façonnent ces arènes modernes travaillent-ils dans des conditions dignes, ou ce méga-événement cache-t-il une exploitation silencieuse ? C’est la question brûlante qu’une délégation syndicale internationale tente de démêler dès aujourd’hui sur place.

Une Inspection Cruciale à l’Aube du Mondial

À l’approche de la Coupe du monde 2026, coorganisée par le Mexique, les États-Unis et le Canada, les regards se tournent vers les chantiers. Une mission syndicale, portée par une fédération mondiale du bâtiment, s’est envolée pour Mexico. Objectif ? Vérifier que les travaux des stades et infrastructures respectent les normes internationales du travail. Cette initiative, débutée ce lundi et prévue jusqu’à mercredi, ne passe pas inaperçue.

Pourquoi cette Mission Fait-elle Vagues ?

Le Mexique accueillera 13 matchs, dont l’ouverture dans un stade mythique en cours de rénovation. Mais ce n’est pas seulement une question de béton et d’acier : des vies humaines sont en jeu. D’après une source proche du dossier, cette inspection vise à “garantir que le football ne rime pas avec tragédie pour ceux qui construisent les rêves des supporters”. Un écho aux critiques passées sur d’autres éditions du tournoi.

“On veut éviter que le foot devienne un cimetière pour les ouvriers.”

– Un représentant syndical impliqué dans la mission

Ce n’est pas la première fois qu’une telle démarche voit le jour. Avant le Mondial au Qatar, des actions similaires avaient révélé des abus. Aujourd’hui, l’enjeu est clair : faire pression pour que les droits des travailleurs ne soient pas sacrifiés sur l’autel du profit.

Le Stade Aztèque : Symbole et Défi

Au cœur de cette mission, un lieu emblématique : le stade Aztèque. Avec ses 83 200 places, il a déjà vibré pour deux finales historiques. En 2026, il ouvrira le bal mondialiste. Mais pour l’heure, il est en travaux. La délégation prévoit une visite mardi pour évaluer la sécurité et les conditions des ouvriers sur ce chantier titanesque.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le secteur de la construction au Mexique est réputé pour sa dangerosité : accidents et décès y sont monnaie courante. Les travailleurs, souvent migrants d’Amérique centrale, cumulent précarité et risques. Cette réalité brute motive l’inspection.