En tant que femme ayant grandi dans les années 80 et 90, mon rapport au poids a toujours été compliqué. Malgré un IMC dans les normes, je ne me suis jamais sentie assez mince. Après la naissance de ma fille, j’ai eu du mal à prioriser ma santé entre le travail et mon rôle de mère. Mon cholestérol a grimpé en même temps que mon poids, au point que mon médecin m’a conseillé de perdre quelques kilos. C’est là que j’ai découvert l’application Noom.
Un parcours de perte de poids en dents de scie avec Noom
Au départ, je me suis lancée à fond dans l’aventure Noom. L’appli encourage à se peser chaque jour, noter tout ce qu’on mange et suivre des leçons quotidiennes pour adopter de bonnes habitudes. J’ai perdu du poids… jusqu’à ce que je délaisse l’application par manque de temps. Quelques mois plus tard, j’ai réessayé en me disant que recommencer les leçons me remotiverait. Mais je me suis vite lassée et agacée de devoir me peser tous les jours. Je pestais que le poids n’était pas le seul indicateur de santé !
Pourtant, mes dernières analyses de sang ont sonné l’alarme. Non seulement mon poids avait atteint un pic, mais mon cholestérol aussi. Je veux vieillir en bonne santé, rester active pour profiter de mes futurs petits-enfants. Alors j’ai retenté le coup avec Noom. Voilà ce que j’ai appris.
Une perte de poids lente mais durable
En 6 mois, j’ai perdu 18 kilos. Pas les 10 kilos par mois dont les magazines font leurs gros titres, mais est-ce vraiment durable ? Pour moi non. Ce rythme de tortue me convient. Les changements progressifs laissent à mon corps le temps de s’adapter pour que la perte de poids ne semble pas si difficile.
Bouger fait du bien, sans excès
Pas besoin de s’inscrire à la salle ou d’acheter un vélo d’appartement hors de prix. Je fais ce que j’aime : balades avec les chiens, yoga, Pvolve… L’essentiel est de bouger régulièrement d’une manière qui nous plaît. Ça suffit pour atteindre mes objectifs !
L’alcool, ce sont des calories !
En notant scrupuleusement ce que je mangeais sur Noom, j’ai vite réalisé qu’une bière IPA c’est plus de 300 calories ! Parfois j’en buvais deux… J’ai réduit ma consommation, me suis même presque arrêtée. Je me sens globalement mieux et tiens plus facilement mes objectifs caloriques.
Notre poids fluctue énormément
Me peser chaque matin était dur au début. Mais j’ai constaté que mon poids peut varier de 2 kilos d’un jour à l’autre, surtout si j’ai mangé salé. Pas de panique donc en cas de pic, tout rentre dans l’ordre en reprenant de bonnes habitudes. Voir la courbe descendre sur le long terme est satisfaisant.
Notre corps s’adapte
En plus de quasiment arrêter l’alcool, je grignote moins souvent qu’avant. Je mange plus lentement, en pleine conscience. Je me ressers moins. Tout ça naturellement, sans me sentir frustrée. La clé ? Des progrès graduels qui aident à moins manger sans avoir l’impression de se priver.
Un peu d’organisation aide beaucoup
Sans être une pro de la popote de la semaine, je me prépare un minimum le week-end. Je prévois de quoi concocter des salades appétissantes le midi. Je prépare une frittata ou des muffins protéinés pour la semaine. Avec mon mari, on cale nos plannings pour savoir qui promènera les chiens et quand je pourrai aller marcher ou faire du Pvolve. Cette organisation m’aide à tenir mes objectifs.
Pour moi, Noom fonctionne car il encourage des changements progressifs et durables, sans pression. J’ai appris à écouter mon corps et vaincre certaines peurs liées au poids. Même si ça prend du temps, c’est un bel accomplissement !
Au final, Noom n’est pas parfait et ne convient pas à tous. Mais en adoptant doucement de nouvelles habitudes, j’ai réussi à perdre du poids sans me priver ni m’épuiser à la tâche. Le secret ? De la patience, de la constance et surtout de la bienveillance envers soi-même. Le chemin est encore long, mais chaque petit pas est une victoire !