En cette fin de campagne des élections législatives, c’est un événement qui glace le sang. Vendredi dernier, en plein cœur d’Angoulême, un jeune militant de la majorité présidentielle a été violemment agressé alors qu’il collait des affiches pour le candidat Thomas Mesnier. Encerclé par quatre individus, il a été roué de coups et victime d’insultes homophobes. Un déchaînement de violence gratuite qui lui a valu 20 jours d’ITT. Au-delà du drame humain, cette agression met en lumière l’inquiétante montée des violences politiques qui gangrènent notre pays.
L’ultragauche dans le viseur
Si l’enquête ne fait que débuter, un suspect se dessine déjà : l’ultragauche. Selon une source proche du dossier, l’agresseur appartiendrait à cette mouvance radicale. Le militant agressé aurait même été accusé d’avoir dégradé des affiches de ce camp. Des allégations fermement démenties par le député sortant LFI, René Pilato. Mais au-delà des responsabilités individuelles, c’est tout un climat de tension et de haine qui semble s’être installé.
Ces violences sont inacceptables en démocratie. Elles doivent être condamnées avec la plus grande fermeté, d’où qu’elles viennent.
Thomas Mesnier, candidat Horizons
Une dérive inquiétante
Loin d’être un cas isolé, l’agression d’Angoulême s’inscrit dans un contexte de violences politiques récurrentes. Ces derniers mois, les agressions de militants se sont multipliées, visant tous les bords politiques. Une dérive inquiétante qui n’épargne aucun camp. Face à cette situation, les appels au calme et à l’apaisement se font de plus en plus pressants.
La violence n’a pas sa place en politique. Nous devons retrouver le chemin du dialogue et du respect mutuel, malgré nos différences.
Elisabeth Borne, Première ministre
Les législatives sous haute tension
À quelques jours du second tour des législatives, les tensions sont à leur comble. Dans de nombreuses circonscriptions, la bataille fait rage entre la majorité présidentielle, la NUPES et le Rassemblement National. Un contexte explosif, où le moindre incident peut mettre le feu aux poudres. Les forces de l’ordre sont sur le qui-vive pour sécuriser le scrutin.
- Plus de 50 000 policiers et gendarmes mobilisés dans toute la France
- Dispositif renforcé dans les circonscriptions les plus tendues
- Surveillance accrue des bureaux de vote et des meetings
Les politiques appelés à la responsabilité
Face à cette situation préoccupante, les responsables politiques sont plus que jamais appelés à la retenue et à la responsabilité. Il en va de la sérénité du débat démocratique et de la solidité de nos institutions. Tous doivent prendre la mesure de la gravité du moment et s’abstenir de toute surenchère verbale ou de toute dérive populiste.
En démocratie, rien ne justifie la violence. Nous devons être exemplaires et appeler au calme et à la raison.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur
Un sursaut républicain nécessaire
Il est temps d’un sursaut républicain. Au-delà des clivages, notre pays doit se rassembler autour des valeurs de dialogue, de respect et de non-violence qui fondent notre pacte démocratique. C’est à ce prix que nous pourrons sortir par le haut de cette période troublée et aborder les défis de demain dans un esprit d’unité et d’apaisement. L’agression d’Angoulême doit sonner comme un électrochoc. Ne laissons pas la haine l’emporter sur la raison.
Loin d’être un cas isolé, l’agression d’Angoulême s’inscrit dans un contexte de violences politiques récurrentes. Ces derniers mois, les agressions de militants se sont multipliées, visant tous les bords politiques. Une dérive inquiétante qui n’épargne aucun camp. Face à cette situation, les appels au calme et à l’apaisement se font de plus en plus pressants.
La violence n’a pas sa place en politique. Nous devons retrouver le chemin du dialogue et du respect mutuel, malgré nos différences.
Elisabeth Borne, Première ministre
Les législatives sous haute tension
À quelques jours du second tour des législatives, les tensions sont à leur comble. Dans de nombreuses circonscriptions, la bataille fait rage entre la majorité présidentielle, la NUPES et le Rassemblement National. Un contexte explosif, où le moindre incident peut mettre le feu aux poudres. Les forces de l’ordre sont sur le qui-vive pour sécuriser le scrutin.
- Plus de 50 000 policiers et gendarmes mobilisés dans toute la France
- Dispositif renforcé dans les circonscriptions les plus tendues
- Surveillance accrue des bureaux de vote et des meetings
Les politiques appelés à la responsabilité
Face à cette situation préoccupante, les responsables politiques sont plus que jamais appelés à la retenue et à la responsabilité. Il en va de la sérénité du débat démocratique et de la solidité de nos institutions. Tous doivent prendre la mesure de la gravité du moment et s’abstenir de toute surenchère verbale ou de toute dérive populiste.
En démocratie, rien ne justifie la violence. Nous devons être exemplaires et appeler au calme et à la raison.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur
Un sursaut républicain nécessaire
Il est temps d’un sursaut républicain. Au-delà des clivages, notre pays doit se rassembler autour des valeurs de dialogue, de respect et de non-violence qui fondent notre pacte démocratique. C’est à ce prix que nous pourrons sortir par le haut de cette période troublée et aborder les défis de demain dans un esprit d’unité et d’apaisement. L’agression d’Angoulême doit sonner comme un électrochoc. Ne laissons pas la haine l’emporter sur la raison.