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Migrant guinéen agresse deux surveillantes pour repousser son expulsion

Un migrant clandestin guinéen agresse deux surveillantes de prison pour faire reculer son expulsion du territoire. Son plan machiavélique lui a permis d'écoper de 18 mois ferme et de repousser son OQTF. Les détails de cette affaire qui choque.

Un fait divers choquant s’est déroulé à la maison d’arrêt de Blois le 16 septembre dernier. Abdourahamane, un migrant clandestin guinéen de 23 ans sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a violemment agressé deux surveillantes de prison. Son but ? Écoper d’une peine de prison ferme pour repousser son expulsion imminente. Et malheureusement pour la justice, son plan machiavélique a fonctionné.

Un comportement déjà problématique

Avant ce dérapage, le jeune homme avait déjà été transféré de la prison de Tours à Blois en raison de son comportement. Pourtant arrivé en France en 2015 dans le cadre d’un regroupement familial, en tant que fils d’un réfugié politique, Abdourahamane se trouvait sans emploi et à la rue avant son incarcération. Hébergé un temps par sa sœur près de Tours, ses parents ont depuis quitté le territoire pour s’installer au Canada.

Malgré ses démarches pour régulariser sa situation, le détenu conteste se trouver dans l’illégalité. Mais son casier judiciaire prouve le contraire. En mai dernier, il a été condamné pour outrages et violences sur agent de l’administration pénitentiaire à Tours.

Le drame de l’agression

Le matin du 16 septembre, lorsque la police s’est présentée au greffe de la prison de Blois pour notifier à Abdourahamane son placement en rétention administrative avant l’exécution de son OQTF, le détenu a refusé de sortir. C’est là qu’il s’en est pris violemment à deux surveillantes, en leur assénant chacune une violente claque et en les insultant copieusement. D’après une source proche du dossier, les deux femmes ont été très choquées par cette agression gratuite.

Vous avez commis ces violences pour ne pas que cet OQTF soit exécutée.

Paul Ménard, substitut du procureur

18 mois ferme, l’expulsion repoussée

Lors de son procès le 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Blois, le substitut du procureur Paul Ménard a souligné qu’Abdourahamane avait agi délibérément pour repousser l’échéance de son expulsion. Le jeune guinéen, lui, est resté droit dans ses bottes, les mains dans les poches. Son plan cynique a malheureusement fonctionné puisqu’il a écopé de 18 mois de prison ferme avec incarcération immédiate. De quoi lui permettre de rester encore un moment sur le territoire français.

Cette affaire met en lumière les failles de notre système d’expulsion des étrangers en situation irrégulière et la façon dont certains individus sans scrupules en abusent. Pour les deux surveillantes agressées, le choc et le traumatisme resteront longtemps présents. Le tribunal étudiera leurs demandes de dommages et intérêts en mars prochain.

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