Dans la nuit du 7 juin dernier, un étudiant bordelais a été violemment agressé par un individu très agité dans le quartier du cours Victor-Hugo. Les caméras de surveillance de la ville ont capté la scène : l’agresseur prenant à partie des passants, suivant un groupe d’étudiants avant de s’en prendre à l’un d’entre eux pour lui arracher sa chaîne de cou. Ce lundi 10 juin, le coupable était jugé en comparution immédiate.
Houari Nekref, migrant algérien en situation irrégulière
L’auteur de cette agression n’est autre que Houari Nekref, un Algérien d’une trentaine d’années en situation irrégulière sur le territoire français. Interpellé quelques minutes après les faits, il a nié les accusations en prétendant que les étudiants avaient insulté sa mère, déclenchant une bagarre. Une version qui n’a pas convaincu au vu des images de vidéosurveillance.
Mais les déboires de Houari Nekref ne s’arrêtent pas là. Il était également jugé pour un cambriolage commis quelques jours plus tôt, toujours à Bordeaux. Un casier judiciaire déjà bien rempli pour ce trentenaire, mis en cause dans diverses autres affaires par le passé.
8 mois de prison ferme et interdiction du territoire
Au vu de la gravité et de la multiplication des faits, le procureur a requis entre 10 et 12 mois de prison ferme à l’encontre de Houari Nekref. Après délibération, le tribunal l’a finalement condamné à 8 mois de prison ferme ainsi qu’à une interdiction du territoire français pendant 3 ans. Il a été maintenu en détention à l’issue de l’audience.
La délinquance des migrants en question
Cette affaire remet une nouvelle fois en lumière l’épineuse question de la délinquance des migrants en situation irrégulière. Un phénomène malheureusement récurrent, qui suscite l’inquiétude légitime des citoyens quant à leur sécurité. Entre problèmes d’intégration, laxisme judiciaire et manque de fermeté des pouvoirs publics, les défis sont nombreux pour endiguer cette criminalité bien spécifique.
Il est grand temps de renforcer les contrôles aux frontières, d’accélérer les procédures d’expulsion des délinquants étrangers, et d’appliquer des peines réellement dissuasives. Car derrière les drames humains se cachent aussi de réels enjeux de sécurité et de cohésion nationale, qui ne peuvent plus être éludés. Cette condamnation est un pas dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup à faire pour restaurer la confiance des Français en la justice et en l’État.