Une affaire sordide secoue actuellement la ville rose. Le jeudi 8 août dernier, en plein cœur de Toulouse, une jeune femme de 26 ans a été la cible d’une agression sexuelle d’une rare violence. L’auteur des faits : un migrant clandestin déjà sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Un cas “très désagréable dans le contexte actuel”, selon les mots du président du tribunal correctionnel de Toulouse où l’homme a été jugé cette semaine.
Suivi, harcelé puis agressé en pleine rue
Aux alentours de 23h ce soir-là, la jeune femme rentrait chez elle après une soirée avec des amis quand elle a remarqué qu’un individu la suivait avec insistance dans les rues du centre-ville. Mal à l’aise, elle a accéléré le pas en espérant le semer. C’est alors que l’homme s’est rapproché d’elle, lui lançant des insanités et des avances obscènes. Apeurée, la victime a tenté de s’enfuir mais son agresseur l’a plaquée contre un mur avant de se livrer à des attouchements d’une extrême violence.
Alertés par les cris de détresse, des riverains sont intervenus, mettant en fuite l’agresseur. Ce dernier a pu être interpellé peu après par une patrouille de police qui quadrillait le secteur. Placé en garde à vue, l’individu, un migrant clandestin originaire du Maghreb, s’est montré peu coopératif et n’a exprimé aucun remords. “Je voulais juste parler avec elle”, a-t-il déclaré laconiquement aux enquêteurs.
Un prévenu au “sourire narquois”
Déféré devant le tribunal correctionnel de Toulouse en comparution immédiate, l’homme n’a pas montré plus de regrets. Bien au contraire, selon nos informations, il aurait arboré “un sourire narquois tout au long de l’audience”, pour reprendre les mots d’une source proche du dossier. Un comportement qui a choqué dans la salle d’audience. “Pas un mot pour sa victime, aucune explication sur son état d’esprit ce soir-là”, s’étonne un avocat présent à l’audience. En face, la jeune femme, très éprouvée, peinait à contenir ses larmes au moment de témoigner.
La justice a finalement rendu son délibéré. L’agresseur, dont on a appris qu’il faisait déjà l’objet d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français), a été condamné à 2 ans de prison dont 1 an avec sursis. Une peine clémente aux yeux de beaucoup, d’autant que le parquet n’a pas jugé bon de demander son incarcération immédiate.
Une affaire symptomatique de l’impuissance judiciaire ?
Pour de nombreux observateurs, ce dossier est malheureusement symptomatique de la difficulté pour la justice à traiter efficacement ce type d’affaires impliquant des migrants en situation irrégulière. Déjà sous le coup d’une mesure d’expulsion du territoire, cet homme n’aurait en effet jamais dû pouvoir commettre une telle agression. Sa condamnation à une peine avec sursis partiel, sans mandat de dépôt, suscite également l’incompréhension et la colère.
Du côté des associations d’aide aux victimes, on pointe du doigt le manque de fermeté des tribunaux. “Avec ce type de décisions trop clémentes qui n’ordonnent même pas l’incarcération, on ne peut qu’encourager la récidive“, estime une bénévole qui a suivi l’affaire de près. De son côté, le président du tribunal a reconnu que ce dossier était “très désagréable dans le contexte actuel”. Un euphémisme pour beaucoup.
Une chose est sûre, ce fait divers sordide va relancer le débat sur la gestion des milliers de clandestins sous OQTF qui restent en liberté sur le territoire français et la réponse pénale à apporter à ceux qui récidivent ou commettent des crimes et délits. La jeune Toulousaine agressée, elle, tente aujourd’hui de se reconstruire tant bien que mal, avec le sentiment d’une “double peine”. En attendant que le droit et la justice trouvent des réponses plus fermes et adaptées face à ce fléau.
Pour de nombreux observateurs, ce dossier est malheureusement symptomatique de la difficulté pour la justice à traiter efficacement ce type d’affaires impliquant des migrants en situation irrégulière. Déjà sous le coup d’une mesure d’expulsion du territoire, cet homme n’aurait en effet jamais dû pouvoir commettre une telle agression. Sa condamnation à une peine avec sursis partiel, sans mandat de dépôt, suscite également l’incompréhension et la colère.
Du côté des associations d’aide aux victimes, on pointe du doigt le manque de fermeté des tribunaux. “Avec ce type de décisions trop clémentes qui n’ordonnent même pas l’incarcération, on ne peut qu’encourager la récidive“, estime une bénévole qui a suivi l’affaire de près. De son côté, le président du tribunal a reconnu que ce dossier était “très désagréable dans le contexte actuel”. Un euphémisme pour beaucoup.
Une chose est sûre, ce fait divers sordide va relancer le débat sur la gestion des milliers de clandestins sous OQTF qui restent en liberté sur le territoire français et la réponse pénale à apporter à ceux qui récidivent ou commettent des crimes et délits. La jeune Toulousaine agressée, elle, tente aujourd’hui de se reconstruire tant bien que mal, avec le sentiment d’une “double peine”. En attendant que le droit et la justice trouvent des réponses plus fermes et adaptées face à ce fléau.