Au cœur des débats actuels sur l’agriculture française se dresse une voix singulière, celle du philosophe Michel Onfray. Dans un échange épistolaire avec Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination rurale, syndicat agricole opposé à la toute-puissante FNSEA, Onfray livre sa vision d’une agriculture souveraine et porteuse de valeurs. Une prise de position tranchée, à contre-courant des diktats de l’Union européenne.
L’héritage paysan, une noblesse
Fils d’un ouvrier agricole ayant choisi de le rester pour préserver sa liberté, Michel Onfray n’a pas oublié ses racines rurales. Originaire d’une région autrefois riche en bocages et en élevage, désormais métamorphosée en vastes plaines de labours, le philosophe a gardé un lien intime avec la terre. Une connaissance profonde du monde paysan qui transparaît dans chacune de ses prises de position.
C’est une noblesse d’être agriculteur, car on hérite de valeurs.
Michel Onfray
Selon Onfray, être agriculteur n’est pas un simple métier, c’est un héritage empreint de noblesse. Une filiation qui se transmet de génération en génération, portant avec elle un ensemble de valeurs et de traditions. Un patrimoine immatériel précieux, menacé par les évolutions d’une agriculture toujours plus industrialisée et mondialisée.
Une critique acerbe du système agricole européen
Dans sa correspondance avec la Coordination rurale, Michel Onfray n’hésite pas à dénoncer avec virulence le système mis en place par l’Union européenne. Pour le philosophe, la politique agricole commune (PAC) et les accords de libre-échange internationaux signent l’arrêt de mort d’une agriculture française de qualité, respectueuse de l’environnement et des traditions.
Pour qui pense que l’agriculture française est à la fois une expression de la souveraineté du pays et une garantie de qualité alimentaire, il faut lire cet ouvrage épistolaire qui condamne avec force le système mis en place…
Jean-René Van der Plaetsen, Le Figaro Magazine
Onfray plaide pour une agriculture souveraine, libérée des contraintes européennes et des diktats du marché mondial. Une vision qui rejoint celle défendue par la Coordination rurale, syndicat prônant une agriculture à taille humaine, ancrée dans les territoires et soucieuse de la qualité de ses productions.
Un engagement philosophique pour la ruralité
Au-delà de la simple question agricole, l’engagement de Michel Onfray témoigne d’un attachement profond à la ruralité et à ses valeurs. Une prise de position philosophique qui va à l’encontre des tendances dominantes d’une société toujours plus urbanisée et déconnectée de ses racines terriennes.
On parle là de la vraie campagne, non de celle des écologistes et technocrates qui vivent dans les villes, ne connaissent rien de la vie rurale, mais prétendent édicter des normes sur la taille des haies…
Jean-René Van der Plaetsen, Le Figaro Magazine
En défendant l’agriculture française et ses traditions, Michel Onfray s’inscrit dans une démarche de préservation d’un patrimoine culturel et humain menacé. Une réflexion essentielle sur la place de la ruralité dans notre société et sur l’importance de maintenir un lien vivant avec la terre nourricière.
Une invitation à repenser notre rapport à l’agriculture
Par son échange avec la Coordination rurale, Michel Onfray nous invite à questionner notre rapport à l’agriculture et à l’alimentation. Une réflexion nécessaire à l’heure où les crises sanitaires et environnementales se multiplient, révélant les failles d’un système agricole à bout de souffle.
En plaidant pour une agriculture souveraine, respectueuse de l’environnement et des traditions, le philosophe nous exhorte à repenser notre modèle de production et de consommation. Un appel à retrouver le sens du lien entre l’homme et la nature, entre le producteur et le consommateur.
Ayant vécu dans ce qui fut un pays de bocage et d’élevage, près d’Argentan, vaste plaine devenue des labours, il en a gardé la connaissance et le goût de la campagne.
Jean-René Van der Plaetsen, Le Figaro Magazine
La correspondance entre Michel Onfray et la Coordination rurale est bien plus qu’un simple échange d’idées sur l’agriculture. C’est un manifeste pour une ruralité vivante, porteuse de sens et de valeurs. Une invitation à renouer avec nos racines paysannes pour construire un avenir plus juste et plus durable.
Un ouvrage essentiel pour comprendre les enjeux agricoles
Au fil de leurs échanges, Michel Onfray et Véronique Le Floc’h nous offrent une plongée passionnante dans les coulisses de l’agriculture française. Un témoignage précieux pour comprendre les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs aujourd’hui, pris en étau entre les exigences du marché et la nécessité de préserver leur savoir-faire et leur identité.
Cet ouvrage épistolaire est une lecture indispensable pour tous ceux qui s’interrogent sur l’avenir de notre alimentation et de nos campagnes. Une réflexion stimulante qui nous pousse à reconsidérer notre relation à la terre et à ceux qui la travaillent, pour imaginer une agriculture plus humaine et plus respectueuse du vivant.
Pour qui pense que l’agriculture française est à la fois une expression de la souveraineté du pays et une garantie de qualité alimentaire, il faut lire cet ouvrage épistolaire qui condamne avec force le système mis en place…
Jean-René Van der Plaetsen, Le Figaro Magazine
En donnant la parole à Michel Onfray et à la Coordination rurale, cette correspondance nous offre un éclairage précieux sur les enjeux de l’agriculture française. Un plaidoyer pour une ruralité vivante et fière de ses valeurs, qui résonne comme un appel à renouer avec l’essentiel : notre lien à la terre nourricière et à ceux qui la façonnent au quotidien.