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Michael Dell Offre 6 Milliards pour les Comptes Trump Enfants

Le milliardaire Michael Dell vient d’annoncer un don colossal de 6,25 milliards de dollars pour les « comptes Trump » destinés aux enfants américains. Mais à qui va profiter exactement cette somme astronomique et comment va-t-elle changer la vie de millions de jeunes ? La réponse risque de vous surprendre…

Imaginez un enfant de cinq ans qui possède déjà plusieurs milliers de dollars investis en son nom, sans que ses parents n’aient déboursé un centime. Ce scénario, qui paraissait encore irréel il y a quelques mois, est en train de devenir réalité pour des millions de petits Américains grâce à une initiative aussi ambitieuse qu’inattendue.

Un don privé qui fait trembler l’histoire de la philanthropie

Mardi, à la Maison Blanche, le fondateur de Dell Technologies, Michael Dell, a créé la surprise en annonçant un engagement financier hors normes : 6,25 milliards de dollars destinés à alimenter les nouveaux comptes d’investissement pour enfants lancés par l’administration américaine.

Accompagné de son épouse Susan, le milliardaire texan a expliqué que ce don, effectué via sa fondation, bénéficierait directement à 25 millions d’enfants de 10 ans ou moins. Une opération d’une ampleur telle qu’elle entre déjà dans les livres d’histoire de la générosité privée.

Que sont exactement ces « comptes Trump » ?

Le programme, officiellement mis en place par la grande loi budgétaire de juillet dernier, crée des comptes d’investissement dédiés à chaque enfant américain de moins de 18 ans. Le site gouvernemental trumpaccounts.gov, lancé pour l’occasion, détaille le fonctionnement.

À partir du 4 juillet 2026 – date symbolique du 250e anniversaire de la Déclaration d’indépendance – les familles pourront ouvrir ces comptes et y verser des contributions. Mais le plus révolutionnaire reste le coup de pouce initial offert par l’État.

« Les enfants nés entre 2025 et 2028 recevront un versement initial de 1 000 dollars directement du Trésor américain. »

Cette somme, bien que modeste en apparence, constitue une graine plantée pour l’avenir financier de toute une génération. Et c’est précisément là qu’intervient la philanthropie privée pour faire pousser l’arbre.

Michael Dell complète le dispositif là où l’État s’arrête

Le programme fédéral cible en priorité les nouveau-nés et très jeunes enfants. Les enfants déjà âgés de quelques années risquaient de passer à côté de ce coup de pouce initial. C’est ce vide que le couple Dell a choisi de combler.

Leur don colossal va permettre d’alimenter les comptes de millions d’enfants plus âgés, jusqu’à 10 ans, qui n’entraient pas dans les critères du versement gouvernemental de 1 000 dollars. En une seule annonce, Michael Dell a donc étendu la portée du programme à pratiquement toute une décennie d’enfants américains.

En chiffres :
• 6,25 milliards de dollars engagés par la fondation Dell
• 25 millions d’enfants bénéficiaires
• Environ 250 dollars par enfant en moyenne (hors intérêts composés)
• Fortune personnelle estimée de Michael Dell : environ 150 milliards de dollars

Une vision partagée : apprendre le libre marché dès l’enfance

Devant les caméras, le président américain n’a pas caché sa satisfaction. Il a salué ce don comme « l’un des plus importants de l’histoire américaine » et a rappelé l’objectif pédagogique du programme.

Pour lui, ces comptes doivent permettre aux enfants de « découvrir comment fonctionne le système du libre marché » et de « comprendre les affaires et la vie réelle ». Une ambition qui dépasse largement le simple aspect financier pour toucher à l’éducation citoyenne.

En recevant dès l’enfance un capital qui fructifiera avec le temps, les jeunes Américains pourraient ainsi appréhender concrètement la magie des intérêts composés, l’importance de l’investissement à long terme et les mécanismes de la création de richesse.

Un modèle hybride public-privé inédit

Ce qui rend cette initiative particulièrement intéressante, c’est son caractère hybride. L’État pose les fondations avec un versement initial modeste mais universel pour les plus jeunes, puis laisse la porte grande ouverte aux employeurs et aux grands donateurs pour amplifier l’effet.

Le don de Michael Dell montre la voie : d’autres milliardaires ou entreprises pourraient suivre. On imagine déjà des programmes où les employeurs versent automatiquement une somme à l’ouverture du compte de chaque enfant de salarié, ou des campagnes nationales de collecte.

Ce modèle pourrait transformer radicalement la manière dont une société prépare ses enfants à l’autonomie financière, en misant à la fois sur la responsabilité publique et l’élan privé.

Et demain ?

L’annonce a immédiatement relancé le débat sur l’avenir de ces comptes. Quelle sera la performance moyenne de ces investissements sur quinze ou vingt ans ? Les enfants auront-ils un droit de regard avant leur majorité ? Les sommes seront-elles placées dans des fonds indiciels, des obligations d’État ou des portefeuilles diversifiés ?

Une chose est sûre : quand un enfant né en 2025 fêtera ses 18 ans en 2043, le petit millier de dollars initial, augmenté des intérêts et des dons privés, pourrait représenter une somme très conséquente. Peut-être assez pour financer des études, un premier logement ou le lancement d’une entreprise.

En offrant à toute une génération un capital de départ, les États-Unis expérimentent une idée radicale : et si la véritable égalité des chances passait d’abord par un patrimoine minimal garanti dès la naissance ?

L’initiative, encore balbutiante, pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire sociale américaine. Et le geste de Michael Dell, par son ampleur et son timing, vient d’en faire un symbole puissant de cette ambition nouvelle.

(Article mis à jour le 2 décembre 2025 – source officielle trumpaccounts.gov et déclarations à la Maison Blanche)

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