Le Mexique est une fois de plus endeuillé par l’assassinat d’un journaliste. Alejandro Martinez Noguez, reporter spécialisé dans les faits divers, a été abattu dimanche 4 août dans l’État du Guanajuato, au centre du pays. Tragiquement, il a perdu la vie malgré la protection policière dont il bénéficiait suite à de précédentes menaces.
Une embuscade meurtrière malgré l’escorte policière
Alejandro Martinez Noguez se déplaçait en voiture avec ses gardes du corps, de retour d’un reportage, quand des hommes armés à bord d’une camionnette les ont pris en chasse. Malgré la riposte des agents, une balle a mortellement touché le journaliste à la tête. Un drame qui soulève une nouvelle fois la question de la sécurité des reporters dans ce pays gangréné par la violence du crime organisé.
Il était un journaliste en danger (…) Il était très connu à Celaya, il était un confrère avec beaucoup d’années d’expérience.
– Balbina Flores, représentante de Reporters sans frontières (RSF) au Mexique.
Le Mexique, l’un des pays les plus dangereux pour les journalistes
Selon Reporters sans frontières, plus de 150 journalistes ont été assassinés au Mexique depuis 1994. Le pays est considéré comme l’un des plus périlleux pour exercer ce métier, en raison de la mainmise des cartels de la drogue et de la corruption qui gangrène les institutions.
Malgré un programme gouvernemental censé assurer la protection des journalistes menacés, les drames se succèdent. Fin juin, Victor Culebro, qui tenait un compte Facebook d’actualités policières, avait été retrouvé mort. Mi-juillet, Federico Hans avait lui été blessé par balle près de son domicile.
L’impunité, terreau de la violence contre les reporters
Au-delà des chiffres glaçants, c’est l’impunité quasi-systématique qui alimente ce climat délétère. Les commanditaires et auteurs de ces crimes sont rarement inquiétés, faute d’enquêtes sérieuses et de volonté politique. Un constat accablant qui incite les groupes criminels à faire taire, par la violence, ceux qui osent enquêter sur leurs activités.
L’assassinat d’Alejandro Martinez Noguez constitue un nouveau coup dur pour la liberté de la presse au Mexique. Il rappelle tragiquement la vulnérabilité des journalistes, y compris lorsqu’ils bénéficient d’une protection. Face à ce fléau, les appels à une réaction ferme de l’État se multiplient, pour que cessent enfin ces attaques inacceptables contre ceux qui ont pour mission d’informer.
Au-delà des chiffres glaçants, c’est l’impunité quasi-systématique qui alimente ce climat délétère. Les commanditaires et auteurs de ces crimes sont rarement inquiétés, faute d’enquêtes sérieuses et de volonté politique. Un constat accablant qui incite les groupes criminels à faire taire, par la violence, ceux qui osent enquêter sur leurs activités.
L’assassinat d’Alejandro Martinez Noguez constitue un nouveau coup dur pour la liberté de la presse au Mexique. Il rappelle tragiquement la vulnérabilité des journalistes, y compris lorsqu’ils bénéficient d’une protection. Face à ce fléau, les appels à une réaction ferme de l’État se multiplient, pour que cessent enfin ces attaques inacceptables contre ceux qui ont pour mission d’informer.