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Meurtres Dans Le Jura : Tournage Réel Ou Fiction ?

Le téléfilm Meurtres dans le Jura a-t-il été tourné dans le Jura ? Découvrez les lieux réels et les secrets de ce polar envoûtant diffusé sur France 3... Un mystère vous attend !

Imaginez-vous au bord d’un lac enveloppé de brume, où les murmures d’une légende locale, celle de la Dame Blanche, semblent flotter dans l’air. Le téléfilm Meurtres dans le Jura, diffusé le 14 juillet 2025 sur France 3, transporte les téléspectateurs dans cet univers mystérieux. Mais une question intrigue : ce polar captivant, ancré dans les paysages grandioses du Jura, a-t-il réellement été tourné sur place ? Plongeons dans les coulisses de cette fiction pour démêler le vrai du faux.

Un Polar Enraciné dans le Jura

Diffusé pour la première fois en 2020, Meurtres dans le Jura s’inscrit dans la célèbre collection Meurtres à… de France 3, connue pour mêler intrigues policières et décors régionaux. L’histoire suit Anna Buisson, une capitaine de gendarmerie, et Eymeric Massoni-Tournault, un enquêteur lyonnais, dans une enquête autour d’un meurtre étrange : une guérisseuse retrouvée morte, couverte de pétales blancs, évoquant la légende de la Dame Blanche. Ce spectre, dit-on, hante les rives du lac de Vouglans depuis la submersion d’un village pour la construction d’un barrage. Mais les paysages majestueux du Jura vus à l’écran sont-ils authentiques ?

Le Lac de Vouglans : Cœur de l’Intrigue

Le lac de Vouglans, avec ses 35 kilomètres de long et ses eaux d’un vert émeraude, est bien plus qu’un simple décor dans ce téléfilm. Il incarne l’âme de l’histoire, avec son passé tragique lié à la construction du barrage en 1968. Le tournage, qui s’est déroulé du 5 juin au 4 juillet 2019, a effectivement posé ses caméras dans cette région. Les rives du lac, bordées de forêts denses, offrent des plans saisissants qui renforcent l’atmosphère mystérieuse du récit. Cependant, un détail surprenant émerge : certaines scènes du barrage ne montrent pas celui de Vouglans.

En raison de contraintes logistiques, l’équipe de production a dû se tourner vers le barrage de Bimont, situé près d’Aix-en-Provence, pour filmer certaines séquences. Ce choix, bien que surprenant, ne nuit pas à l’immersion, car les deux sites partagent une esthétique similaire. Le barrage de Bimont, construit en 1952, offre une structure imposante qui s’intègre parfaitement à l’intrigue. Cette substitution illustre bien les défis auxquels les productions télévisuelles sont confrontées pour capturer l’essence d’un lieu tout en respectant des impératifs techniques.

« Le lac de Vouglans est un personnage à part entière, avec ses secrets engloutis et ses légendes. »

Un membre de l’équipe de production

Une Plongée dans le Jura Authentique

Si le barrage a joué les doublures, le reste du tournage s’est bel et bien ancré dans le Jura. Les communes environnantes, comme Moirans-en-Montagne et Saint-Claude, ont servi de toile de fond. L’usine électrique de Porte-Sachet à Saint-Claude, par exemple, apparaît dans plusieurs scènes, ajoutant une touche d’authenticité industrielle. Les 160 figurants locaux, dont beaucoup de Jurassiens, ont également contribué à donner vie à cet univers. Parmi eux, Claude Bel, président d’un ensemble folklorique jurassien, incarne un personnage clé, surnommé « Dédé », mémoire vivante du barrage.

Le choix de ces lieux n’est pas anodin. Le Jura, avec ses paysages vallonnés, ses lacs cristallins et ses villages pittoresques, offre un cadre idéal pour une intrigue policière teintée de mysticisme. Les réalisateurs ont su tirer parti de cette richesse visuelle pour immerger les téléspectateurs dans une ambiance à la fois envoûtante et oppressante.

Les lieux emblématiques du tournage

  • Lac de Vouglans : Rives et panoramas pour les scènes extérieures.
  • Saint-Claude : Usine électrique de Porte-Sachet pour une touche industrielle.
  • Clairvaux-les-Lacs : Utilisé pour la scène finale, en lieu et place du lac de Vouglans.
  • Barrage de Bimont : Doublure du barrage de Vouglans pour des raisons logistiques.

Sandrine Quétier : Une Nouvelle Ère d’Actrice

Pour Sandrine Quétier, ce téléfilm marque un tournant. Connue pour ses 13 années en tant qu’animatrice sur TF1, elle endosse ici son premier rôle principal dans une fiction télévisée. Dans la peau d’Anna Buisson, elle incarne une capitaine de gendarmerie déterminée, confrontée à des tensions personnelles et professionnelles. Sa collaboration avec Pierre-Yves Bon, qui joue Eymeric, le petit-fils de la victime, est au cœur de l’intrigue. Leur dynamique, marquée par des conflits liés à un passé familial douloureux, ajoute une profondeur émotionnelle au récit.

Quétier, qui avait déjà exploré la comédie dans des séries comme Nos chers voisins ou RIS police scientifique, a saisi cette opportunité pour se réinventer. Son choix de quitter l’animation pour se consacrer à la comédie témoigne d’une audace qui a porté ses fruits. Les téléspectateurs ont salué sa prestation, qui allie charisme et sensibilité, faisant d’elle une figure montante du petit écran.

Une Légende au Cœur du Mystère

La légende de la Dame Blanche est l’un des éléments les plus fascinants du téléfilm. Ce fantôme, lié à la submersion d’un village lors de la construction du barrage, incarne les blessures du passé. L’intrigue utilise ce mythe pour tisser une toile de secrets familiaux et de rancunes enfouies. Le corps de la guérisseuse, recouvert de pétales blancs, évoque directement cette figure spectrale, ajoutant une dimension surnaturelle au polar.

Ce choix narratif n’est pas seulement un ressort dramatique. Il ancre l’histoire dans le folklore local, renforçant l’identité jurassienne du téléfilm. Les réalisateurs ont habilement mêlé réalité et fiction, utilisant le cadre naturel du Jura pour donner vie à cette légende. Les pétales blancs, dispersés sur la victime, sont un symbole visuel fort, qui reste gravé dans l’esprit des spectateurs.

« La Dame Blanche est plus qu’une légende. Elle représente les cicatrices d’une région marquée par des bouleversements. »

Un historien local

Un Succès d’Audience

Lors de sa première diffusion en février 2020, Meurtres dans le Jura a captivé 4,461 millions de téléspectateurs, soit 22,5 % de part d’audience. Ce succès s’explique par plusieurs facteurs :

  • Un scénario haletant mêlant enquête policière et secrets familiaux.
  • Des paysages jurassiens à couper le souffle, qui séduisent les amateurs de nature.
  • Une distribution convaincante, portée par Sandrine Quétier et Pierre-Yves Bon.
  • L’intégration d’une légende locale, renforçant l’immersion culturelle.

Ce mélange d’ingrédients a fait de ce téléfilm un incontournable de la collection Meurtres à…. Sa rediffusion en juillet 2025 promet de raviver l’intérêt des fans de polars et des amoureux du Jura.

Les Défis du Tournage

Filmer dans le Jura n’a pas été sans obstacles. Les conditions météorologiques, souvent imprévisibles dans cette région montagneuse, ont compliqué certaines prises de vue. De plus, l’accès au barrage de Vouglans était limité, obligeant l’équipe à se rabattre sur le barrage de Bimont. Cette contrainte a toutefois été transformée en opportunité, les deux sites offrant des visuels complémentaires.

La scène finale, tournée à Clairvaux-les-Lacs plutôt qu’à Vouglans, illustre également cette flexibilité. Ce lac, plus petit mais tout aussi pittoresque, a permis de capturer l’émotion souhaitée pour clore l’intrigue. Ces choix témoignent de l’ingéniosité des équipes de production, qui ont su préserver l’authenticité du cadre tout en surmontant les défis logistiques.

Lieu Rôle dans le téléfilm
Lac de Vouglans Décor principal, lié à la légende de la Dame Blanche
Barrage de Bimont Doublure du barrage de Vouglans
Clairvaux-les-Lacs Scène finale du téléfilm
Saint-Claude Usine électrique de Porte-Sachet

Pourquoi le Jura Fascine

Le Jura n’est pas seulement un décor dans Meurtres dans le Jura. Cette région, avec ses forêts denses, ses lacs scintillants et ses villages chargés d’histoire, exerce une fascination particulière. Elle incarne un équilibre entre nature brute et mémoire collective, où les légendes comme celle de la Dame Blanche trouvent un écho. Le téléfilm exploite ce potentiel pour offrir une expérience visuelle et narrative unique.

Les activités estivales autour du lac de Vouglans, comme la baignade, le kayak ou la pêche, attirent chaque année des milliers de visiteurs. En mettant en lumière ces paysages, le téléfilm invite également à découvrir cette région méconnue, souvent éclipsée par des destinations plus touristiques. C’est une ode à la beauté du Jura, sublimée par une intrigue qui captive.

Un Téléfilm Qui Marque les Esprits

Meurtres dans le Jura n’est pas qu’un simple polar. C’est une immersion dans une région riche en histoire et en mystères, portée par des acteurs talentueux et une mise en scène soignée. Que vous soyez amateur de fictions policières ou curieux des trésors cachés du Jura, ce téléfilm a de quoi séduire. Sa rediffusion le 14 juillet 2025 est une occasion parfaite pour (re)découvrir cette pépite de France 3.

Alors, le téléfilm a-t-il vraiment été tourné dans le Jura ? La réponse est un oui nuancé. Si le cœur du tournage s’est déroulé dans cette région, quelques ajustements, comme l’utilisation du barrage de Bimont, rappellent que la fiction prend parfois des libertés avec la réalité. Mais ces choix, loin de trahir l’esprit du Jura, enrichissent l’expérience visuelle et narrative, faisant de ce téléfilm un voyage inoubliable.

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