Mayotte, 101e département français, est en proie à une insécurité galopante qui n’épargne même plus ceux qui se dévouent corps et âme pour soigner la population. Pour la sixième fois, la navette transportant le personnel soignant de l’hôpital a été prise pour cible par des assaillants, suscitant l’effroi et l’indignation. Face à cette situation intenable, la députée de Mayotte Estelle Youssouffa a décidé de prendre le taureau par les cornes en interpellant directement Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat.
Des soignants au cœur d’un enfer
Ce qui devrait être un trajet routinier pour se rendre au chevet des patients s’apparente désormais à une véritable descente aux enfers pour les infirmières et médecins de Mayotte. La dernière attaque en date a marqué les esprits, comme le relate Estelle Youssouffa dans un tweet glaçant :
Violence insoutenable : nos soignants caillassés en allant à l’hôpital de Mayotte. Terrorisées par les barbares en liberté, nos infirmières risquent leur vie pour sauver la nôtre.
Les images de vitres brisées et d’impacts de projectiles sur la carrosserie des navettes en disent long sur la violence des assauts subis. Un cauchemar éveillé pour ces femmes et ces hommes qui n’aspirent qu’à accomplir leur noble mission. Et malheureusement, ce n’est pas un cas isolé.
Un triste record
L’attaque survenue ce 27 septembre 2024 n’est que la dernière d’une longue série. Avec six agressions recensées sur les navettes hospitalières, un bien triste record est atteint, symptomatique d’une situation sécuritaire qui a atteint le point de non-retour.
Pour les soignants, c’est un véritable crève-cœur. Déjà confrontés à des conditions de travail difficiles, à un manque chronique de moyens, ils doivent en plus composer avec la peur au ventre d’être attaqués sur le chemin de l’hôpital. Une double peine insupportable qui en pousse certains à jeter l’éponge, renforçant encore la pénurie de personnel médical sur l’île.
L’appel à l’aide d’Estelle Youssouffa
Face à cette spirale infernale, la députée Estelle Youssouffa a décidé de prendre les choses en main. Avec son tweet interpellant directement Bruno Retailleau, elle espère faire bouger les lignes au plus haut niveau de l’État.
La sécurité est un droit, Mayotte veut vivre en paix, il faut rétablir l’ordre.
Un cri du cœur qui en dit long sur l’exaspération et le ras-le-bol des Mahorais face à une situation devenue intenable. Car les soignants ne sont que la partie émergée d’un iceberg bien plus vaste. C’est toute la population qui vit sous la menace permanente de la délinquance et des violences.
L’urgence d’agir
En prenant directement à partie Bruno Retailleau, homme politique de premier plan, Estelle Youssouffa espère une réaction forte et des mesures concrètes pour endiguer cette vague de violences qui gangrène l’île. Renforcement des effectifs de police et de gendarmerie, durcissement des sanctions, mais aussi actions de prévention et d’insertion en direction de la jeunesse désoeuvrée, les pistes ne manquent pas.
Mais au-delà des solutions sécuritaires, c’est tout un territoire qu’il faut repenser et développer. Car la violence n’est souvent que le symptôme d’un mal plus profond fait de pauvreté, de chômage et d’absence de perspectives. Un constat amer mais nécessaire pour espérer inverser la tendance.
L’heure n’est plus aux atermoiements mais à l’action, comme le martèle avec force Estelle Youssouffa. Car chaque jour qui passe voit la situation se détériorer un peu plus, au détriment des Mahorais et de ceux qui se dévouent pour leur venir en aide. Les soignants pris pour cible sont le symptôme criant d’une île à la dérive qui a besoin, plus que jamais, d’un sursaut salvateur. L’appel est lancé, il est temps d’y répondre. Pour Mayotte, pour son avenir.
L’attaque survenue ce 27 septembre 2024 n’est que la dernière d’une longue série. Avec six agressions recensées sur les navettes hospitalières, un bien triste record est atteint, symptomatique d’une situation sécuritaire qui a atteint le point de non-retour.
Pour les soignants, c’est un véritable crève-cœur. Déjà confrontés à des conditions de travail difficiles, à un manque chronique de moyens, ils doivent en plus composer avec la peur au ventre d’être attaqués sur le chemin de l’hôpital. Une double peine insupportable qui en pousse certains à jeter l’éponge, renforçant encore la pénurie de personnel médical sur l’île.
L’appel à l’aide d’Estelle Youssouffa
Face à cette spirale infernale, la députée Estelle Youssouffa a décidé de prendre les choses en main. Avec son tweet interpellant directement Bruno Retailleau, elle espère faire bouger les lignes au plus haut niveau de l’État.
La sécurité est un droit, Mayotte veut vivre en paix, il faut rétablir l’ordre.
Un cri du cœur qui en dit long sur l’exaspération et le ras-le-bol des Mahorais face à une situation devenue intenable. Car les soignants ne sont que la partie émergée d’un iceberg bien plus vaste. C’est toute la population qui vit sous la menace permanente de la délinquance et des violences.
L’urgence d’agir
En prenant directement à partie Bruno Retailleau, homme politique de premier plan, Estelle Youssouffa espère une réaction forte et des mesures concrètes pour endiguer cette vague de violences qui gangrène l’île. Renforcement des effectifs de police et de gendarmerie, durcissement des sanctions, mais aussi actions de prévention et d’insertion en direction de la jeunesse désoeuvrée, les pistes ne manquent pas.
Mais au-delà des solutions sécuritaires, c’est tout un territoire qu’il faut repenser et développer. Car la violence n’est souvent que le symptôme d’un mal plus profond fait de pauvreté, de chômage et d’absence de perspectives. Un constat amer mais nécessaire pour espérer inverser la tendance.
L’heure n’est plus aux atermoiements mais à l’action, comme le martèle avec force Estelle Youssouffa. Car chaque jour qui passe voit la situation se détériorer un peu plus, au détriment des Mahorais et de ceux qui se dévouent pour leur venir en aide. Les soignants pris pour cible sont le symptôme criant d’une île à la dérive qui a besoin, plus que jamais, d’un sursaut salvateur. L’appel est lancé, il est temps d’y répondre. Pour Mayotte, pour son avenir.