Marie Barsacq a pris ses fonctions de ministre des Sports ce mardi, succédant ainsi à Gil Avérous. Forte de son expérience au sein des institutions sportives françaises et du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, elle entend appliquer une « méthode audacieuse » pour faire face aux enjeux budgétaires et porter de grandes ambitions pour le sport français.
Un parcours ancré dans le monde du sport
Avant d’accéder à ce poste ministériel, Marie Barsacq a fait l’essentiel de sa carrière dans les plus grandes institutions sportives hexagonales. Elle a notamment œuvré au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) ainsi qu’à la Fédération Française de Football (FFF). Depuis 2016, elle occupait des fonctions clés au sein du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024.
La méthode Estanguet comme boussole
Lors de son entrée au ministère, Marie Barsacq a clairement affiché sa volonté de s’inspirer de la « méthode Estanguet », en référence au président du Comité d’Organisation des JO de Paris, Tony Estanguet. Une approche qu’elle résume ainsi :
Il faut oser, il faut voir grand, il faut avoir des rêves et s’y accrocher. En ces temps compliqués, où l’on connaît les enjeux budgétaires de notre pays, on peut trouver des solutions.
Marie Barsacq, ministre des Sports
Malgré les contraintes financières, la nouvelle ministre assure donc avoir des pistes pour dégager des marges de manœuvre budgétaires, à l’image de ce qui a été fait pour les JO de 2024.
Pragmatisme et audace face aux défis
De nombreux chantiers attendent Marie Barsacq, comme l’a rappelé son prédécesseur Gil Avérous :
- Le renouvellement de la concession du Stade de France
- La candidature pour les Jeux d’hiver des Alpes 2030
- La lutte contre les violences et discriminations dans le sport, notamment dans les stades de football
Pour y répondre, la nouvelle ministre mise sur « pragmatisme, travail et audace ». Elle souhaite faire bénéficier la candidature Alpes 2030 de l’expertise acquise avec Paris 2024 et privilégier le dialogue avec tous les acteurs pour endiguer les dérives dans les enceintes sportives.
Le football, vecteur de cohésion malgré les violences
Si la lutte contre les violences dans les stades sera un axe majeur de son action, Marie Barsacq n’en oublie pas pour autant le rôle social essentiel du ballon rond, elle qui a longtemps officié au sein de la FFF:
Le club de foot est un lieu de rassemblement incroyable et de cohésion de nos communautés, villages, cités, quartiers, il faut aussi voir les bienfaits.
La feuille de route de la nouvelle ministre des Sports s’annonce donc chargée, entre grands événements sportifs à préparer, dérives à endiguer et modèle à pérenniser malgré les contraintes budgétaires. Mais avec son expérience et son approche inspirée de Tony Estanguet, Marie Barsacq entend bien être à la hauteur de ces défis.
