C’est une affaire qui illustre les vives tensions suscitées par le débat autour des questions de genre et d’identité. Marguerite Stern et Dora Moutot, autrices du livre “Transmania” qui dénonce ce qu’elles considèrent comme les dérives de l’idéologie transactiviste, ont annoncé porter plainte contre le site antifasciste “Paris Luttes Info”, après la publication d’un texte appelant explicitement au meurtre des deux jeunes femmes.
Intitulé “Trans Ultraviolence”, l’article incriminé réclame “l’éclatage des têtes” de Marguerite Stern et Dora Moutot, considérant que l’opposition aux “transphobes et fascistes” doit se faire “physiquement et violemment”. Le texte, signé par “une bande armée de travelos qui voulaient en découdre”, assume une volonté d’action violente, évoquant matraques télescopiques et explosifs.
Annulations de conférences sous la menace
Face à ces appels au meurtre, les deux autrices disent ressentir “pour la première fois le sentiment que des gens vont vraiment essayer de nous tuer”. Des craintes qui les ont poussé à annuler leur prochaine conférence prévue à Bruxelles le 22 octobre, et qui avaient déjà contraint plusieurs lieux à déprogrammer leurs interventions, par peur de débordements.
Car le texte publié par “Paris Luttes Info” revendique plusieurs actions violentes visant à empêcher la tenue de conférences de promotion de “Transmania”, comme la tentative de perturbation d’une séance de dédicace à Paris le 5 octobre dernier, qui avait conduit à l’interpellation de 64 individus armés de matraques et d’explosifs.
Des précédents inquiétants
Ce n’est malheureusement pas la première fois que Marguerite Stern et Dora Moutot sont la cible de menaces en raison de leurs prises de position. En mai dernier, un black bloc formé devant l’université d’Assas avait déjà tenté de perturber une de leurs conférences. En septembre, c’est le compteur électrique et les vitres de l’école de Marion Maréchal qui avaient été visés à la veille de leur venue.
Des actes de vandalisme et d’intimidation qui révèlent le climat de tension entourant le débat sur les questions de genre, et les pressions visant à faire taire certaines voix dissidentes accusées de “transphobie”. Une tendance inquiétante dénoncée par les deux militantes féministes, qui réclament le droit de pouvoir s’exprimer librement sans craindre pour leur sécurité.
Dissolution de groupuscules réclamée
Outre leur plainte contre “Paris Luttes Info”, Marguerite Stern et Dora Moutot ont également demandé à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, la dissolution des “groupements de fait” que constituent ce site et l’Assemblée Antifasciste Paris-Banlieue, dont se revendiquent les auteurs des menaces de mort.
Interrogé sur le sujet, l’entourage du ministre assure “prendre le sujet très au sérieux” et indique qu’une protection policière sera mise en place à chaque fois que nécessaire pour sécuriser les événements des deux militantes. Mais il s’interroge sur la pertinence du recours à la dissolution, par crainte qu’une telle mesure ne soit retoquée par le Conseil d’Etat.
Halte à l'”ultraviolence transactiviste”
Pour Marguerite Stern et Dora Moutot, il est urgent que les pouvoirs publics mesurent la gravité de la menace et mettent fin à ce qu’elles qualifient d'”ultraviolence transactiviste”, qui s’en prend à toute voix critique au nom d’une idéologie considérant les différences entre les sexes comme de simples constructions sociales.
On ne peut pas accepter que des appels au meurtre soient lancés publiquement contre toute personne s’opposant à la doxa transgenre. C’est le signe d’un totalitarisme qui ne tolère aucun débat et justifie la violence au nom de sa cause. Il faut y mettre un terme avant que l’irréparable ne se produise.
Marguerite Stern
Une inquiétude partagée par de nombreux observateurs, qui s’alarment de la radicalité de certains groupes transactivistes prompts à taxer de “transphobie” la moindre remise en cause de leur vision. Un climat délétère qui rend de plus en plus difficile la tenue d’un débat apaisé et rationnel sur ces questions sociétales sensibles.
Alors que leur livre “Transmania” suscite un vif intérêt, avec des ventes importantes et un soutien de personnalités comme JK Rowling, Marguerite Stern et Dora Moutot entendent poursuivre leur combat malgré les menaces. Avec l’espoir que leur plainte permette de faire reculer les groupuscules prônant la violence, pour permettre l’expression de tous les points de vue dans le respect du pluralisme des idées.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que Marguerite Stern et Dora Moutot sont la cible de menaces en raison de leurs prises de position. En mai dernier, un black bloc formé devant l’université d’Assas avait déjà tenté de perturber une de leurs conférences. En septembre, c’est le compteur électrique et les vitres de l’école de Marion Maréchal qui avaient été visés à la veille de leur venue.
Des actes de vandalisme et d’intimidation qui révèlent le climat de tension entourant le débat sur les questions de genre, et les pressions visant à faire taire certaines voix dissidentes accusées de “transphobie”. Une tendance inquiétante dénoncée par les deux militantes féministes, qui réclament le droit de pouvoir s’exprimer librement sans craindre pour leur sécurité.
Dissolution de groupuscules réclamée
Outre leur plainte contre “Paris Luttes Info”, Marguerite Stern et Dora Moutot ont également demandé à Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, la dissolution des “groupements de fait” que constituent ce site et l’Assemblée Antifasciste Paris-Banlieue, dont se revendiquent les auteurs des menaces de mort.
Interrogé sur le sujet, l’entourage du ministre assure “prendre le sujet très au sérieux” et indique qu’une protection policière sera mise en place à chaque fois que nécessaire pour sécuriser les événements des deux militantes. Mais il s’interroge sur la pertinence du recours à la dissolution, par crainte qu’une telle mesure ne soit retoquée par le Conseil d’Etat.
Halte à l'”ultraviolence transactiviste”
Pour Marguerite Stern et Dora Moutot, il est urgent que les pouvoirs publics mesurent la gravité de la menace et mettent fin à ce qu’elles qualifient d'”ultraviolence transactiviste”, qui s’en prend à toute voix critique au nom d’une idéologie considérant les différences entre les sexes comme de simples constructions sociales.
On ne peut pas accepter que des appels au meurtre soient lancés publiquement contre toute personne s’opposant à la doxa transgenre. C’est le signe d’un totalitarisme qui ne tolère aucun débat et justifie la violence au nom de sa cause. Il faut y mettre un terme avant que l’irréparable ne se produise.
Marguerite Stern
Une inquiétude partagée par de nombreux observateurs, qui s’alarment de la radicalité de certains groupes transactivistes prompts à taxer de “transphobie” la moindre remise en cause de leur vision. Un climat délétère qui rend de plus en plus difficile la tenue d’un débat apaisé et rationnel sur ces questions sociétales sensibles.
Alors que leur livre “Transmania” suscite un vif intérêt, avec des ventes importantes et un soutien de personnalités comme JK Rowling, Marguerite Stern et Dora Moutot entendent poursuivre leur combat malgré les menaces. Avec l’espoir que leur plainte permette de faire reculer les groupuscules prônant la violence, pour permettre l’expression de tous les points de vue dans le respect du pluralisme des idées.