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Margot Chevrier, grande absente des JO de Paris 2024

Margot Chevrier, l'un des grands espoirs de l'athlétisme français, ne foulera finalement pas la piste du Stade de France lors des JO de Paris 2024. Retour sur le parcours de la perchiste et ce terrible coup du sort qui met un terme à son rêve olympique...

140 jours après sa terrible blessure à la cheville lors des Mondiaux en salle, la perchiste française Margot Chevrier a vu son rêve olympique s’envoler. Sélectionnée sous condition par la Fédération Française d’Athlétisme pour les JO de Paris 2024, elle n’a finalement pas réussi à convaincre lors de son test de compétitivité. Un véritable crève-cœur pour cette athlète de 24 ans qui s’était lancée dans un contre-la-montre fou pour fouler la piste violette du Stade de France.

Une blessure qui met fin à tous les espoirs

Tout avait basculé le 4 mars dernier. Lors des championnats du monde en salle, Margot Chevrier se blesse gravement à la cheville gauche en plein concours. Le diagnostic est sans appel : fracture ouverte. S’en suit alors une course contre la montre pour tenter d’être rétablie à temps pour les Jeux Olympiques de Paris, son grand objectif. Malgré son jeune âge, la Française figurait parmi les outsiders pour une médaille, forte de son record personnel à 4,73m établi en 2022.

Mais cette blessure a tout remis en question. Pendant quatre mois et demi, Margot Chevrier s’est battue pour « déjouer toutes les statistiques médicales », comme elle l’a confié sur son compte Instagram. Malheureusement, ses efforts n’ont pas suffi. Le risque était trop grand pour la suite de sa carrière. Une décision sage, mais terriblement cruelle sportivement.

Un avenir incertain

Cette absence aux JO de Paris est un coup dur, non seulement pour Margot Chevrier, mais aussi pour l’athlétisme français. La jeune perchiste incarnait l’avenir de la discipline, dans le sillage de Renaud Lavillenie. Sa détermination et sa combativité faisaient l’unanimité. Nul doute qu’elle aurait pu enflammer le public du Stade de France en 2024.

Je ne sauterai pas au Stade de France, dans mon pays, sous les couleurs de mon drapeau, devant mes proches. Le risque est trop grand pour la suite de ma carrière…

– Margot Chevrier sur son compte Instagram

Désormais, l’avenir de Margot Chevrier est incertain. Si sa jeunesse plaide en sa faveur pour un retour au plus haut niveau, une telle blessure laisse forcément des traces, tant physiques que psychologiques. Il faudra du temps à la perchiste pour digérer cette immense désillusion et se reconstruire. Mais nul doute qu’elle trouvera les ressources mentales pour rebondir et revenir plus forte, elle qui a déjà prouvé sa capacité à repousser ses limites.

Un coup dur pour l’athlétisme tricolore

En attendant, c’est tout l’athlétisme français qui est orphelin. Car sans Margot Chevrier, les chances de médailles tricolores en saut à la perche féminin s’amenuisent. Certes, la France pourra compter sur Ninon Chapelle, détentrice du record national, et Marie-Julie Bonnin, récente championne de France. Mais l’absence de Margot Chevrier crée un vide, tant la perchiste semblait promise à un grand avenir.

Cette terrible désillusion vient rappeler la dureté et l’exigence du sport de haut niveau. En une fraction de seconde, tous les espoirs et les rêves peuvent s’écrouler. C’est malheureusement ce qui est arrivé à Margot Chevrier. Mais gageons que ce n’est que partie remise pour ce grand talent de l’athlétisme français. Paris 2024 se fera sans elle, mais nul doute que l’on n’a pas fini d’entendre parler de Margot Chevrier. La perche tricolore a encore de beaux jours devant elle.

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