À Washington, la capitale fédérale américaine, une marée rose et violette déferle dans les rues en ce samedi d’octobre. Des milliers de femmes, de tous âges et de tous horizons, se sont rassemblées pour faire entendre leur voix à trois jours d’une élection présidentielle cruciale. Leurs pancartes brandies vers le ciel affichent un message clair : elles marchent pour défendre leurs droits et apporter leur soutien à Kamala Harris face à Donald Trump.
L’avortement, un enjeu central de la campagne
Au cœur des revendications, le droit à l’avortement s’impose comme le thème phare de cette “marche des femmes”. La candidate démocrate Kamala Harris, 60 ans, en a fait un pilier de son programme. Un choix plus que jamais d’actualité alors que la Cour suprême américaine, profondément remaniée par Donald Trump, est revenue sur la protection fédérale des interruptions volontaires de grossesse (IVG).
Voter pour la candidate qui soutiendra nos droits en tant que femmes est la chose la plus importante pour moi.
Leah Brooker, 19 ans, venue de Caroline du Nord
Pour sa première participation à un scrutin présidentiel, cette jeune électrice s’est félicitée d’avoir pu donner sa voix à une femme grâce au vote anticipé dans son État clé. Une fierté partagée par beaucoup, à en juger par les slogans affichés : “Si les mecs restent des mecs, alors les femmes seront présidentes”, peut-on lire sur une pancarte confectionnée avec soin.
Des femmes de tous âges mobilisées
Venus des quatre coins du pays, les manifestantes représentent toutes les générations. Marlene Wagner, 70 ans, a ainsi pris l’avion depuis le Nebraska pour porter la voix de “ses enfants et petits-enfants”. Dans son État, le droit à l’avortement a été restreint à 12 semaines de grossesse maximum, une décision lourde de conséquences selon elle :
Les restrictions ont déjà eu des répercussions, car les femmes n’ont pas pu obtenir les soins dont elles avaient besoin.
Marlene Wagner, manifestante de 70 ans
Une inquiétude partagée par beaucoup dans le cortège, où l’on pouvait apercevoir les fameux “pussy hats”, ces bonnets roses aux oreilles de chat devenus le symbole de la contestation anti-Trump. Face à elles, quelques contre-manifestants anti-avortement tentent de se faire entendre, sans succès.
Les femmes, une force électorale majeure
Représentant 50% de la population, les femmes constituent un électorat courtisé et déterminant. Une réalité soulignée par Abby Cohen, 66 ans :
Donald Trump est très dangereux et ne prend pas les femmes en considération. J’espère que toutes les femmes voteront pour Harris, mais j’espère aussi que tous les hommes voteront pour elle.
Abby Cohen, manifestante new-yorkaise de 66 ans
Un appel répété par de nombreuses pancartes et slogans, alors que le cortège se dirige vers la Maison Blanche. “Nous ne reviendrons pas en arrière !”, scande la foule, reprenant l’un des mantras de la campagne de Kamala Harris.
Des référendums cruciaux dans plusieurs États
Au-delà de l’élection présidentielle, l’enjeu se joue aussi au niveau local. Des référendums sur le droit à l’avortement sont organisés le 3 novembre dans 10 États en parallèle du scrutin national. Les électeurs devront se prononcer sur des propositions visant soit à graver les restrictions dans le marbre des constitutions locales, soit au contraire à étendre la durée légale pour une IVG.
Des consultations cruciales qui pourraient faire basculer le droit à l’avortement dans un sens ou dans l’autre pour des millions de femmes américaines. Face à ces enjeux, la mobilisation ne faiblit pas, comme en témoigne l’affluence de cette “marche des femmes”, la première du genre depuis la grande manifestation ayant suivi l’investiture de Donald Trump en 2017.
Kamala Harris, un espoir pour de nombreuses Américaines
Figure de proue du camp démocrate, Kamala Harris cristallise les attentes de nombreuses électrices. Première candidate noire à briguer la vice-présidence des États-Unis, elle incarne à elle seule plusieurs combats chers aux manifestantes : les droits des femmes, mais aussi la lutte contre le racisme et pour davantage de diversité au sommet du pouvoir.
Avec Kamala Harris, on a enfin une candidate qui nous représente et qui se bat pour nos droits. C’est un moment historique !
Rachel, manifestante afro-américaine
Un enthousiasme partagé par de nombreuses participantes, déterminées à se rendre aux urnes pour faire entendre leur voix. Car au-delà des pancartes et des slogans, c’est dans l’isoloir que tout se jouera mardi. Les femmes américaines en ont bien conscience et comptent peser de tout leur poids dans cette élection présidentielle à haut risque.
Alors que le pays retient son souffle à l’approche du scrutin, cette “marche des femmes” haute en couleurs est venue rappeler que les Américaines sont plus que jamais une force avec laquelle il faudra compter. Déterminées à défendre leurs droits et à faire entendre leur voix, elles entendent bien jouer un rôle décisif dans le choix de leur prochain président. Ou de leur prochaine présidente.
Au-delà de l’élection présidentielle, l’enjeu se joue aussi au niveau local. Des référendums sur le droit à l’avortement sont organisés le 3 novembre dans 10 États en parallèle du scrutin national. Les électeurs devront se prononcer sur des propositions visant soit à graver les restrictions dans le marbre des constitutions locales, soit au contraire à étendre la durée légale pour une IVG.
Des consultations cruciales qui pourraient faire basculer le droit à l’avortement dans un sens ou dans l’autre pour des millions de femmes américaines. Face à ces enjeux, la mobilisation ne faiblit pas, comme en témoigne l’affluence de cette “marche des femmes”, la première du genre depuis la grande manifestation ayant suivi l’investiture de Donald Trump en 2017.
Kamala Harris, un espoir pour de nombreuses Américaines
Figure de proue du camp démocrate, Kamala Harris cristallise les attentes de nombreuses électrices. Première candidate noire à briguer la vice-présidence des États-Unis, elle incarne à elle seule plusieurs combats chers aux manifestantes : les droits des femmes, mais aussi la lutte contre le racisme et pour davantage de diversité au sommet du pouvoir.
Avec Kamala Harris, on a enfin une candidate qui nous représente et qui se bat pour nos droits. C’est un moment historique !
Rachel, manifestante afro-américaine
Un enthousiasme partagé par de nombreuses participantes, déterminées à se rendre aux urnes pour faire entendre leur voix. Car au-delà des pancartes et des slogans, c’est dans l’isoloir que tout se jouera mardi. Les femmes américaines en ont bien conscience et comptent peser de tout leur poids dans cette élection présidentielle à haut risque.
Alors que le pays retient son souffle à l’approche du scrutin, cette “marche des femmes” haute en couleurs est venue rappeler que les Américaines sont plus que jamais une force avec laquelle il faudra compter. Déterminées à défendre leurs droits et à faire entendre leur voix, elles entendent bien jouer un rôle décisif dans le choix de leur prochain président. Ou de leur prochaine présidente.