La France est sous le choc au lendemain du second tour des élections législatives 2024. Alors que les résultats définitifs viennent à peine de tomber, des manifestations spontanées éclatent déjà aux quatre coins du pays pour contester le verdict des urnes. De Paris à Lyon en passant par Nantes, des milliers de personnes descendent dans la rue, refusant d’accepter le choix démocratique effectué par une majorité de Français.
Des résultats qui bousculent le paysage politique
Pour rappel, ces élections législatives ont vu s’imposer en tête le Rassemblement National avec 34% des voix, devant le Nouveau Front Populaire à 29% et la coalition présidentielle Ensemble à seulement 21%. Un séisme politique qui redistribue les cartes à l’Assemblée Nationale. Des figures comme Marine Le Pen, Manuel Bompard ou encore Éric Diard sont réélues, tandis que d’autres à l’instar de Fabien Roussel sont éliminées dès le premier tour.
Un rejet viscéral des nouvelles forces dominantes
Mais visiblement, une partie non-négligeable de la population ne l’entend pas de cette oreille. À peine les résultats proclamés que des rassemblements se forment spontanément dans les grandes villes pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une “dérive fascisante” du pays. Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des scènes surréalistes :
- À Paris, place de la République, un individu twerk au sol sous les “ACAB” scandés par la foule
- Des militants islamistes entonnent des slogans comme “Qui sème la haagrah récolte l’intifada”
- Keffieh autour du cou et drapeaux palestiniens à la main, des manifestants s’écrient “La rue elle est à nous !”
- Des doigts d’honneur sont adressés aux forces de l’ordre
Violences et dégradations à Lyon et Nantes
Malheureusement, ces rassemblements virent rapidement à l’affrontement dans plusieurs villes :
- À Lyon, les manifestants anti-RN érigent des barricades et s’en prennent violemment aux vitrines de banques et de magasins
- Dans le quartier de la Croix-Rousse, une boutique Orange est saccagée par des casseurs
- À Nantes aussi, de premières tensions éclatent entre protestataires et forces de l’ordre
“On refuse ce hold-up électoral, il est hors de question de laisser l’extrême-droite et ses alliés islamistes diriger le pays !”
Un manifestant à Paris
Pourtant, force est de constater que ce sont bien les Français qui se sont exprimés démocratiquement dans les urnes. Qu’on se réjouisse ou non des résultats, ils reflètent le choix de la majorité des électeurs. Reste désormais à voir comment la situation va évoluer, alors que le nouveau rapport de force à l’Assemblée s’annonce explosif. Une chose est sûre : le quinquennat qui s’ouvre sera placé sous haute tension…