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Manifestations Anti-Bassines à La Rochelle : Chaos, Saccages et Blessés

Une manifestation anti-bassines a dégénéré à La Rochelle ce samedi, semant le chaos en ville. Une supérette a été pillée et saccagée, sa gérante est sous le choc. Dégradations, affrontements avec les forces de l'ordre... Récit d'une journée de violences.

Un samedi noir pour La Rochelle. En marge d’une manifestation contre les mégabassines qui se voulait pacifique, des scènes de chaos ont éclaté en centre-ville. Saccages, pillages, dégradations en série… Le bilan est lourd. Trois policiers ont été blessés lors d’affrontements avec des manifestants radicaux et de nombreux commerces ont été pris pour cible, dont une supérette qui venait d’ouvrir ses portes un mois plus tôt.

“On a tout perdu” : le désarroi de la gérante d’une supérette pillée

Cathy Ribot est en larmes. Cette commerçante rochelaise a investi toutes ses économies pour ouvrir avec son mari une supérette Utile le 12 juin dernier. Un rêve brisé en quelques minutes ce samedi en début d’après-midi, quand une quarantaine de casseurs s’en sont pris à son commerce.

Ils ont pété la vitrine, pris de l’alcool, piqué ce qu’il y avait dans les caisses. On a essayé de les dissuader, ils nous ont dit de quitter les lieux pour ne pas avoir à nous faire du mal.

– témoigne Cathy, la gérante de la supérette saccagée

Réfugiés à l’étage avec des clients dont une mère et sa fille, Cathy et son mari ont assisté impuissants à la mise à sac de leur commerce, malgré l’intervention de la police venue leur dire de fermer juste avant. “On y avait mis toutes nos économies, on a tout perdu”, se désole la gérante choquée.

Scènes d’émeutes et dégradations en série

Au-delà de cette supérette, c’est toute l’avenue Edmond-Grasset qui porte les stigmates des violences. Vitrines brisées, tags, abribus détruits, panneaux publicitaires saccagés… Les dégâts sont considérables dans ce quartier cossu de La Rochelle.

Selon le procureur de la République de La Rochelle, Arnaud Laraize, des manifestants se sont même réfugiés dans la résidence pour séniors du Bois-Doré pour échapper aux charges des policiers et gendarmes. L’un d’entre eux y a été interpellé et placé en garde à vue.

Un bilan provisoire qui fait état de 3 membres des forces de l’ordre blessés alors que le cortège, composé de 2000 manifestants dont 400 black blocs selon la police, voulait rallier le port de commerce de La Pallice.

Des casseurs prêts à tout, même à s’en prendre à une résidence de retraités

Ces violences illustrent une nouvelle fois la radicalisation d’une frange des manifestants anti-bassines, déterminés à en découdre. Quitte à s’en prendre aux commerces de proximité ou même aux personnes âgées.

Une situation intenable pour les riverains et commerçants, pris entre les dégradations des casseurs et les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre chargées de disperser les groupes les plus virulents, déterminés à “foutre le bordel” bien loin des revendications initiales des opposants aux bassines.

Des images qui ternissent une nouvelle fois un mouvement se voulant non-violent. Et le désarroi d’une commerçante qui a tout perdu en l’espace d’un après-midi qui restera comme l’un des plus sombres de l’histoire récente de la paisible ville de La Rochelle.

Les véhicules stationnés n’ont pas été épargnés, notamment des grosses berlines vandalisées. Des scènes dignes d’une guérilla urbaine avec des manifestants armés de pavés et de mortiers d’artifice affrontant les forces de l’ordre.

Un manifestant interpellé dans une résidence pour séniors

Selon le procureur de la République de La Rochelle, Arnaud Laraize, des manifestants se sont même réfugiés dans la résidence pour séniors du Bois-Doré pour échapper aux charges des policiers et gendarmes. L’un d’entre eux y a été interpellé et placé en garde à vue.

Un bilan provisoire qui fait état de 3 membres des forces de l’ordre blessés alors que le cortège, composé de 2000 manifestants dont 400 black blocs selon la police, voulait rallier le port de commerce de La Pallice.

Des casseurs prêts à tout, même à s’en prendre à une résidence de retraités

Ces violences illustrent une nouvelle fois la radicalisation d’une frange des manifestants anti-bassines, déterminés à en découdre. Quitte à s’en prendre aux commerces de proximité ou même aux personnes âgées.

Une situation intenable pour les riverains et commerçants, pris entre les dégradations des casseurs et les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre chargées de disperser les groupes les plus virulents, déterminés à “foutre le bordel” bien loin des revendications initiales des opposants aux bassines.

Des images qui ternissent une nouvelle fois un mouvement se voulant non-violent. Et le désarroi d’une commerçante qui a tout perdu en l’espace d’un après-midi qui restera comme l’un des plus sombres de l’histoire récente de la paisible ville de La Rochelle.

Les véhicules stationnés n’ont pas été épargnés, notamment des grosses berlines vandalisées. Des scènes dignes d’une guérilla urbaine avec des manifestants armés de pavés et de mortiers d’artifice affrontant les forces de l’ordre.

Un manifestant interpellé dans une résidence pour séniors

Selon le procureur de la République de La Rochelle, Arnaud Laraize, des manifestants se sont même réfugiés dans la résidence pour séniors du Bois-Doré pour échapper aux charges des policiers et gendarmes. L’un d’entre eux y a été interpellé et placé en garde à vue.

Un bilan provisoire qui fait état de 3 membres des forces de l’ordre blessés alors que le cortège, composé de 2000 manifestants dont 400 black blocs selon la police, voulait rallier le port de commerce de La Pallice.

Des casseurs prêts à tout, même à s’en prendre à une résidence de retraités

Ces violences illustrent une nouvelle fois la radicalisation d’une frange des manifestants anti-bassines, déterminés à en découdre. Quitte à s’en prendre aux commerces de proximité ou même aux personnes âgées.

Une situation intenable pour les riverains et commerçants, pris entre les dégradations des casseurs et les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre chargées de disperser les groupes les plus virulents, déterminés à “foutre le bordel” bien loin des revendications initiales des opposants aux bassines.

Des images qui ternissent une nouvelle fois un mouvement se voulant non-violent. Et le désarroi d’une commerçante qui a tout perdu en l’espace d’un après-midi qui restera comme l’un des plus sombres de l’histoire récente de la paisible ville de La Rochelle.

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