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Manifestation Déplacée Mais Maintenue Pour France-Israël

Rebondissement de dernière minute : le rassemblement pro-palestinien contre France-Israël ne se tiendra pas devant la mairie de Saint-Denis comme prévu. Déplacé mais autorisé, il aura finalement lieu à proximité du Stade de France. Les autorités veulent éviter tout débordement à quelques heures du coup d'envoi de ce match très contesté...

C’est un revirement de situation de dernière minute. Après trois jours d’intenses négociations entre les autorités et les organisateurs, le rassemblement pro-palestinien protestant contre la tenue du match amical France-Israël ce jeudi soir au Stade de France a finalement été déplacé, tout en étant maintenu. Initialement prévu à 18h devant l’Hôtel de Ville de Saint-Denis, commune hôte de l’enceinte sportive, il se tiendra à une plus grande distance du stade, place du Front Populaire, face au siège désormais vide du comité d’organisation des JO de Paris 2024.

Depuis l’annonce de cette rencontre, des voix s’élèvent pour dénoncer sa tenue dans un contexte de fortes tensions entre Israël et la Palestine. Plusieurs associations et partis politiques, dont La France Insoumise, avaient appelé à manifester leur opposition le jour du match. Mais les autorités, redoutant des débordements aux abords immédiats du Stade de France et souhaitant assurer la sécurité des spectateurs, ont poussé pour un changement de lieu du rassemblement.

Un compromis trouvé in extremis

Selon des sources proches du dossier, le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, avait proposé trois sites alternatifs pour la tenue de cette manifestation statique. C’est finalement la Place du Front Populaire qui a obtenu la préférence de la préfecture de police de Paris et des représentants de La France Insoumise.

L’autorisation définitive ne sera toutefois délivrée qu’une fois la déclaration en bonne et due forme déposée en préfecture par les organisateurs, comme l’a rappelé le préfet de police de Paris Laurent Nunez ce jeudi matin. Aucune marche ou défilé ne sera en revanche toléré.

Un dispositif de sécurité renforcé

Même délocalisé à plus d’un kilomètre du stade, ce rassemblement reste sous haute surveillance. Un important dispositif policier sera déployé en amont du match pour parer à tout risque de débordement. Des contrôles d’identité et des fouilles seront réalisés aux abords du stade.

Des instructions de fermeté ont été passées en cas de tentative de blocage ou d’intrusion. Mais les autorités se veulent aussi rassurantes et affirment que toutes les dispositions sont prises pour permettre la tenue du match dans de bonnes conditions.

Un match sous le signe des symboles

Au-delà des enjeux sportifs, cette rencontre amicale est surtout placée sous le sceau du symbole et de la diplomatie. Pour Israël, disputer un match en France au Stade de France est une opportunité de taille pour redorer son blason sur la scène internationale et tenter d’adoucir son image, ternie par le conflit israélo-palestinien.

Côté français, l’enjeu est d’abord sécuritaire mais aussi diplomatique. Il s’agit de réussir l’organisation de ce match sensible sans incident majeur, tout en donnant des gages aux deux parties. Le choix de ne pas interdire le rassemblement mais de l’éloigner du stade s’inscrit dans cette logique d’équilibriste.

Des appels au boycott qui ne faiblissent pas

Malgré les assurances des autorités, les appels à ne pas assister à la rencontre se multiplient, notamment sur les réseaux sociaux. Des supporteurs des deux équipes ont fait savoir qu’ils boycotteraient ce match qu’ils jugent inopportun et regrettable dans le contexte actuel.

Aller voir un match dans ces conditions, c’est cautionner ce qui se passe en Palestine. C’est hors de question pour moi.

Un supporter de l’équipe de France

D’autres en revanche assument leur volonté d’être présents pour « ne pas mélanger sport et politique », estimant que le football doit rester un vecteur de dialogue et de rapprochement entre les peuples.

Un match à huis clos était-il envisageable ?

Face au climat de contestation, certaines voix avaient suggéré d’organiser la rencontre à huis clos pour éviter tout risque de trouble à l’ordre public. Mais cette option, un temps envisagée, a vite été écartée par les instances.

Jouer à huis clos aurait donné une image désastreuse et envoyé un très mauvais signal. Cela aurait été vécu comme une capitulation.

Un proche de la Fédération Française de Football

À quelques heures du coup d’envoi, la tension reste donc palpable. Entre enjeux sportifs, politiques et sécuritaires, ce France-Israël s’annonce comme l’un des matchs les plus sensibles disputés ces dernières années au Stade de France. Avec en toile de fond, la question palestinienne qui continue de cristalliser les passions.

Au-delà des enjeux sportifs, cette rencontre amicale est surtout placée sous le sceau du symbole et de la diplomatie. Pour Israël, disputer un match en France au Stade de France est une opportunité de taille pour redorer son blason sur la scène internationale et tenter d’adoucir son image, ternie par le conflit israélo-palestinien.

Côté français, l’enjeu est d’abord sécuritaire mais aussi diplomatique. Il s’agit de réussir l’organisation de ce match sensible sans incident majeur, tout en donnant des gages aux deux parties. Le choix de ne pas interdire le rassemblement mais de l’éloigner du stade s’inscrit dans cette logique d’équilibriste.

Des appels au boycott qui ne faiblissent pas

Malgré les assurances des autorités, les appels à ne pas assister à la rencontre se multiplient, notamment sur les réseaux sociaux. Des supporteurs des deux équipes ont fait savoir qu’ils boycotteraient ce match qu’ils jugent inopportun et regrettable dans le contexte actuel.

Aller voir un match dans ces conditions, c’est cautionner ce qui se passe en Palestine. C’est hors de question pour moi.

Un supporter de l’équipe de France

D’autres en revanche assument leur volonté d’être présents pour « ne pas mélanger sport et politique », estimant que le football doit rester un vecteur de dialogue et de rapprochement entre les peuples.

Un match à huis clos était-il envisageable ?

Face au climat de contestation, certaines voix avaient suggéré d’organiser la rencontre à huis clos pour éviter tout risque de trouble à l’ordre public. Mais cette option, un temps envisagée, a vite été écartée par les instances.

Jouer à huis clos aurait donné une image désastreuse et envoyé un très mauvais signal. Cela aurait été vécu comme une capitulation.

Un proche de la Fédération Française de Football

À quelques heures du coup d’envoi, la tension reste donc palpable. Entre enjeux sportifs, politiques et sécuritaires, ce France-Israël s’annonce comme l’un des matchs les plus sensibles disputés ces dernières années au Stade de France. Avec en toile de fond, la question palestinienne qui continue de cristalliser les passions.

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