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Manifestation contre la LGV : Tirs en direction d’un hélicoptère et véhicule attaqué

Malgré l'interdiction de la préfecture, des milliers de manifestants écolos et gauchistes ont bravé les autorités pour protester contre le projet de LGV en Gironde. La situation a dégénéré avec des tirs en direction d'un hélicoptère de gendarmerie et l'attaque d'un véhicule des forces de l'ordre...

Samedi après-midi en Gironde, le rassemblement « Freinage d’urgence contre les LGV du Sud-Ouest », organisé par le collectif Les Soulèvements de la Terre, a viré au chaos malgré son interdiction par la préfecture. Des milliers de manifestants ont bravé les autorités pour protester contre le chantier de la ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Bordeaux à Toulouse. La situation a rapidement dégénéré avec des violences commises envers les forces de l’ordre.

Tirs en direction d’un hélicoptère de gendarmerie

Dans la nuit de vendredi à samedi, alors que les opposants commençaient à affluer vers le site du rassemblement près du tracé de la future LGV, plusieurs tirs en direction de l’hélicoptère de la gendarmerie qui survolait la zone ont été entendus, comme l’a révélé la préfecture. Fort heureusement, aucun impact n’a été constaté sur l’appareil et les gendarmes à son bord sont sains et saufs.

D’après une source proche de l’enquête, l’origine de ces tirs est pour l’instant inconnue mais les autorités craignent que certains éléments radicaux parmi les manifestants soient armés. Une enquête a été ouverte par le parquet pour tenter d’identifier les auteurs.

Véhicule de gendarmerie attaqué et dégradé

Ce samedi après-midi, alors que la manifestation battait son plein malgré l’interdiction, un véhicule de gendarmerie a été pris à partie et fortement dégradé par des individus violents, contraignant son équipage à une évacuation d’urgence. Les militaires à bord ont dû être exfiltrés grâce à l’intervention des pompiers venus les dégager, leur véhicule ayant également été la cible de projectiles lors de l’opération, indique la préfecture.

Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir le véhicule de gendarmerie, visiblement embourbé, encerclé par des dizaines de manifestants. Certains lancent des projectiles sur le véhicule, d’autres tentent de bloquer l’accès aux pompiers. D’après un témoin interrogé par une chaîne d’info, des boules de pétanque et même des arbalètes auraient été saisies sur certains manifestants la veille du rassemblement.

Malgré l’interdiction, des milliers de manifestants

Bien que la manifestation ait été interdite par un arrêté préfectoral, environ 3000 personnes étaient attendues par les autorités pour ce grand rassemblement contre le projet de LGV Bordeaux-Toulouse. Venus de toute la France, les opposants au chantier jugé « inutile, imposé et destructeur » ont afflué par divers moyens, certains en voiture ou camionnettes, d’autres par des « convois de vélos » selon les mots d’une militante.

« No TAV, No LGV » pouvait-on lire sur une grande banderole, en référence au projet contesté de ligne ferroviaire Lyon-Turin.

Tout au long de la journée, les affrontements se sont multipliés entre manifestants et forces de l’ordre, déployées en nombre pour faire respecter l’interdiction de rassemblement. Charges de gendarmerie mobile, tirs de gaz lacrymogènes, départs de feu : la manifestation a offert des scènes de guérilla urbaine en pleine campagne girondine.

Vives inquiétudes des élus locaux

Ces violents incidents suscitent une vive inquiétude chez les élus locaux. Plusieurs maires de communes traversées par le futur tracé de la LGV avaient déjà fait part de leur opposition au projet ces derniers mois, craignant des dégâts environnementaux irréversibles. La tension était donc palpable à l’approche du rassemblement interdit de ce week-end.

Contactée par téléphone, une maire qui a requis l’anonymat s’insurge : « On ne peut pas accepter un tel déferlement de violence sur notre territoire au nom de la contestation de ce projet, aussi légitime soit-elle. Il faut que l’État prenne ses responsabilités ». Le ministre de l’Intérieur a rapidement réagi, condamnant « avec la plus grande fermeté les violences inacceptables commises en marge de la manifestation » et assurant les forces de l’ordre de son « total soutien ».

Suite à ces graves incidents, la préfecture indique qu’un important dispositif de sécurité et de secours reste déployé dans le secteur et que les contrôles seront renforcés « pour prévenir tout nouveau débordement ». La mobilisation contre le projet de LGV ne faiblit pas pour autant, d’autres actions sont d’ores et déjà prévues dans les prochaines semaines par les opposants qui dénoncent « la répression » et « la militarisation » du chantier. Le bras de fer se durcit entre anti-LGV et autorités.

Ce samedi après-midi, alors que la manifestation battait son plein malgré l’interdiction, un véhicule de gendarmerie a été pris à partie et fortement dégradé par des individus violents, contraignant son équipage à une évacuation d’urgence. Les militaires à bord ont dû être exfiltrés grâce à l’intervention des pompiers venus les dégager, leur véhicule ayant également été la cible de projectiles lors de l’opération, indique la préfecture.

Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir le véhicule de gendarmerie, visiblement embourbé, encerclé par des dizaines de manifestants. Certains lancent des projectiles sur le véhicule, d’autres tentent de bloquer l’accès aux pompiers. D’après un témoin interrogé par une chaîne d’info, des boules de pétanque et même des arbalètes auraient été saisies sur certains manifestants la veille du rassemblement.

Malgré l’interdiction, des milliers de manifestants

Bien que la manifestation ait été interdite par un arrêté préfectoral, environ 3000 personnes étaient attendues par les autorités pour ce grand rassemblement contre le projet de LGV Bordeaux-Toulouse. Venus de toute la France, les opposants au chantier jugé « inutile, imposé et destructeur » ont afflué par divers moyens, certains en voiture ou camionnettes, d’autres par des « convois de vélos » selon les mots d’une militante.

« No TAV, No LGV » pouvait-on lire sur une grande banderole, en référence au projet contesté de ligne ferroviaire Lyon-Turin.

Tout au long de la journée, les affrontements se sont multipliés entre manifestants et forces de l’ordre, déployées en nombre pour faire respecter l’interdiction de rassemblement. Charges de gendarmerie mobile, tirs de gaz lacrymogènes, départs de feu : la manifestation a offert des scènes de guérilla urbaine en pleine campagne girondine.

Vives inquiétudes des élus locaux

Ces violents incidents suscitent une vive inquiétude chez les élus locaux. Plusieurs maires de communes traversées par le futur tracé de la LGV avaient déjà fait part de leur opposition au projet ces derniers mois, craignant des dégâts environnementaux irréversibles. La tension était donc palpable à l’approche du rassemblement interdit de ce week-end.

Contactée par téléphone, une maire qui a requis l’anonymat s’insurge : « On ne peut pas accepter un tel déferlement de violence sur notre territoire au nom de la contestation de ce projet, aussi légitime soit-elle. Il faut que l’État prenne ses responsabilités ». Le ministre de l’Intérieur a rapidement réagi, condamnant « avec la plus grande fermeté les violences inacceptables commises en marge de la manifestation » et assurant les forces de l’ordre de son « total soutien ».

Suite à ces graves incidents, la préfecture indique qu’un important dispositif de sécurité et de secours reste déployé dans le secteur et que les contrôles seront renforcés « pour prévenir tout nouveau débordement ». La mobilisation contre le projet de LGV ne faiblit pas pour autant, d’autres actions sont d’ores et déjà prévues dans les prochaines semaines par les opposants qui dénoncent « la répression » et « la militarisation » du chantier. Le bras de fer se durcit entre anti-LGV et autorités.

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