Dans les rues de Douma, une banlieue de Damas marquée par les stigmates de la guerre, une foule s’est rassemblée mercredi avec une requête poignante : obtenir des réponses sur le sort de quatre militants disparus il y a plus d’une décennie. Cette manifestation, impensable il y a encore quelques semaines, témoigne de la soif de vérité qui persiste malgré les années écoulées.
Les « Quatre de Douma » : Des Destins en Suspens
En décembre 2013, alors que Douma était sous contrôle rebelle, Samira Khalil, Razane Zeitouné, Waël Hamada et Nazem al-Hamadi ont été enlevés par des assaillants non identifiés. Ces quatre militants, surnommés depuis les « Quatre de Douma », étaient des figures de proue du soulèvement contre le régime de Bachar al-Assad. Leur disparition a laissé un vide béant et de nombreuses questions sans réponse.
Un Combat Pour La Vérité Et La Justice
Pour Yassin Haj Saleh, époux de Samira Khalil, cette manifestation est un cri du cœur. « Nous sommes ici parce que nous voulons connaître la vérité complète sur deux femmes et deux hommes disparus de cet endroit il y a 11 ans et 22 jours », a-t-il déclaré avec émotion. Les proches des disparus exigent des réponses et pointent du doigt le groupe Jaich al-Islam, qui contrôlait alors la ville.
« Nous avons suffisamment d’indices pour accuser le groupe Jaich al-Islam, et nous avons des noms de suspects que nous souhaitons voir faire l’objet d’une enquête par une autorité compétente. »
Yassin Haj Saleh, époux de Samira Khalil
Douma, Ville Meurtrie En Quête De Paix
Reprise par le régime en 2018 après un siège dévastateur, Douma porte encore les cicatrices de la guerre. Bâtiments en ruine, pauvreté extrême… La ville peine à se relever. Mais cette manifestation, aussi modeste soit-elle, est un signe d’espoir. Un signe que malgré les blessures, l’aspiration à la vérité et à la justice demeure intacte.
Une Tragédie Parmi Tant D’autres
Le sort des « Quatre de Douma » n’est qu’un chapitre dans l’immense tragédie syrienne. Des dizaines de milliers de personnes restent portées disparues, laissant des familles dans l’angoisse et l’incertitude. Régime, rebelles, jihadistes… Tous les acteurs du conflit sont pointés du doigt pour ces disparitions qui constituent l’un des aspects les plus sombres de cette guerre dévastatrice.
Un Espoir Fragile Mais Tenace
Face aux immenses défis de la reconstruction et de la réconciliation, la quête de vérité peut sembler un combat perdu d’avance. Mais pour les proches des disparus, c’est une lutte essentielle. « Nous sommes ici parce que nous voulons la vérité sur leur sort et la justice pour eux, afin de pouvoir refermer nos plaies », insiste Alaa al-Merhi, nièce de Samira Khalil. Un espoir fragile mais tenace, à l’image de cette foule silencieuse qui brave les fantômes du passé pour exiger des réponses.
Plus de 13 ans après le début du soulèvement, la Syrie reste un pays meurtri, où chaque famille a son lot de tragédies et de questions sans réponse. Mais des initiatives comme celle de Douma montrent que la flamme de l’espoir n’est pas éteinte. Que la soif de vérité et de justice, malgré les années et les obstacles, reste intacte. Un combat de longue haleine, pour que la lumière soit faite sur les zones d’ombre de ce conflit dévastateur.
Le sort des « Quatre de Douma » n’est qu’un chapitre dans l’immense tragédie syrienne. Des dizaines de milliers de personnes restent portées disparues, laissant des familles dans l’angoisse et l’incertitude. Régime, rebelles, jihadistes… Tous les acteurs du conflit sont pointés du doigt pour ces disparitions qui constituent l’un des aspects les plus sombres de cette guerre dévastatrice.
Un Espoir Fragile Mais Tenace
Face aux immenses défis de la reconstruction et de la réconciliation, la quête de vérité peut sembler un combat perdu d’avance. Mais pour les proches des disparus, c’est une lutte essentielle. « Nous sommes ici parce que nous voulons la vérité sur leur sort et la justice pour eux, afin de pouvoir refermer nos plaies », insiste Alaa al-Merhi, nièce de Samira Khalil. Un espoir fragile mais tenace, à l’image de cette foule silencieuse qui brave les fantômes du passé pour exiger des réponses.
Plus de 13 ans après le début du soulèvement, la Syrie reste un pays meurtri, où chaque famille a son lot de tragédies et de questions sans réponse. Mais des initiatives comme celle de Douma montrent que la flamme de l’espoir n’est pas éteinte. Que la soif de vérité et de justice, malgré les années et les obstacles, reste intacte. Un combat de longue haleine, pour que la lumière soit faite sur les zones d’ombre de ce conflit dévastateur.
