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Mahmoud Abbas Prépare l’Après-Abbas: Le Hamas Écarté de l’Intérim

Le président Mahmoud Abbas a surpris en publiant un décret qui exclut le Hamas de l'intérim en cas de vacance du pouvoir. Cette mesure vise à préparer l'après-Abbas malgré les divisions persistantes. Quelles en seront les conséquences pour l'avenir de la Palestine?

Dans un contexte de tensions persistantes entre le Fatah et le Hamas, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas vient de prendre une décision cruciale pour l’avenir politique de la Palestine. Mercredi dernier, il a en effet publié un décret fixant les modalités de la période de transition qui s’ouvrira lorsque son poste deviendra vacant. Une mesure qui écarte de facto le Hamas des affaires pendant cet intérim.

Un décret qui bouscule l’ordre établi

Jusqu’à présent, la législation palestinienne prévoyait que ce soit le président du Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) qui prenne les rênes de l’Autorité en cas de vacance du pouvoir. Mais depuis la dissolution officielle du CLP par Mahmoud Abbas en 2018, après plus de dix ans de vives tensions entre son parti, le Fatah, et le Hamas, cette instance n’existe plus. Le Hamas y détenait pourtant la majorité depuis qu’il avait chassé l’Autorité palestinienne de Gaza en 2007.

Les nouvelles règles de l’intérim

Le décret publié mercredi stipule désormais que « si le poste de président de l’Autorité nationale [palestinienne] devient vacant en l’absence du Conseil législatif, le président du Conseil national palestinien [CNP] assume temporairement » la charge. Le CNP, qui est le Parlement de l’OLP, compte plus de 700 membres venus des Territoires et de l’étranger. Mais le Hamas n’en fait pas partie et n’y est donc pas représenté.

De plus, contrairement au CLP, les députés du CNP ne sont pas élus mais nommés. Son président actuel, Rawhi Fattouh, est un proche de Mahmoud Abbas, membre comme lui du Fatah, et plutôt méconnu du grand public. Le décret prévoit la tenue d’une élection présidentielle dans un délai maximum de 90 jours, prolongeable une seule fois en cas de « force majeure ».

Abbas prépare sa succession

À 87 ans, Mahmoud Abbas, qui a succédé à Yasser Arafat à la tête de l’Autorité palestinienne en 2005, n’a cessé depuis l’expiration de son mandat en 2009 de repousser la tenue de nouvelles élections. Malgré les pressions, il s’est aussi toujours refusé à désigner un dauphin ou à nommer un vice-président.

Le préambule du texte fait d’ailleurs explicitement référence aux « divisions fratricides persistantes » entre les deux formations rivales palestiniennes, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Une trêve est entrée en vigueur le jour même entre l’État hébreu et le Hezbollah libanais après plus d’un an de conflit, mais aucun apaisement ne semble en vue en Palestine.

Ce décret, en écartant de fait le Hamas de la période de transition post-Abbas, risque au contraire de raviver les tensions. Il témoigne de la volonté du président de préparer l’après, mais aussi de conserver la mainmise du Fatah sur les institutions. Une manœuvre qui pourrait s’avérer contre-productive à long terme, alors que la réconciliation intra-palestinienne apparaît plus que jamais nécessaire face aux défis à venir.

« La publication de ce décret à un moment aussi critique de notre histoire montre que les intérêts partisans priment encore sur l’intérêt national. »

– Une source proche du Hamas

Avec ce texte, Mahmoud Abbas cherche certes à assurer l’avenir de l’Autorité palestinienne et la stabilité pendant la délicate période de transition qui suivra son départ. Mais en excluant totalement le Hamas, force politique majeure, il prend le risque de donner un nouveau coup de canif à l’unité déjà mise à mal des Palestiniens. L’avenir dira si ce pari osé était le bon. Les prochains mois s’annoncent en tout cas décisifs pour la Palestine.

Pas de trêve en vue entre le Fatah et le Hamas

Le préambule du texte fait d’ailleurs explicitement référence aux « divisions fratricides persistantes » entre les deux formations rivales palestiniennes, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Une trêve est entrée en vigueur le jour même entre l’État hébreu et le Hezbollah libanais après plus d’un an de conflit, mais aucun apaisement ne semble en vue en Palestine.

Ce décret, en écartant de fait le Hamas de la période de transition post-Abbas, risque au contraire de raviver les tensions. Il témoigne de la volonté du président de préparer l’après, mais aussi de conserver la mainmise du Fatah sur les institutions. Une manœuvre qui pourrait s’avérer contre-productive à long terme, alors que la réconciliation intra-palestinienne apparaît plus que jamais nécessaire face aux défis à venir.

« La publication de ce décret à un moment aussi critique de notre histoire montre que les intérêts partisans priment encore sur l’intérêt national. »

– Une source proche du Hamas

Avec ce texte, Mahmoud Abbas cherche certes à assurer l’avenir de l’Autorité palestinienne et la stabilité pendant la délicate période de transition qui suivra son départ. Mais en excluant totalement le Hamas, force politique majeure, il prend le risque de donner un nouveau coup de canif à l’unité déjà mise à mal des Palestiniens. L’avenir dira si ce pari osé était le bon. Les prochains mois s’annoncent en tout cas décisifs pour la Palestine.

Pas de trêve en vue entre le Fatah et le Hamas

Le préambule du texte fait d’ailleurs explicitement référence aux « divisions fratricides persistantes » entre les deux formations rivales palestiniennes, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Une trêve est entrée en vigueur le jour même entre l’État hébreu et le Hezbollah libanais après plus d’un an de conflit, mais aucun apaisement ne semble en vue en Palestine.

Ce décret, en écartant de fait le Hamas de la période de transition post-Abbas, risque au contraire de raviver les tensions. Il témoigne de la volonté du président de préparer l’après, mais aussi de conserver la mainmise du Fatah sur les institutions. Une manœuvre qui pourrait s’avérer contre-productive à long terme, alors que la réconciliation intra-palestinienne apparaît plus que jamais nécessaire face aux défis à venir.

« La publication de ce décret à un moment aussi critique de notre histoire montre que les intérêts partisans priment encore sur l’intérêt national. »

– Une source proche du Hamas

Avec ce texte, Mahmoud Abbas cherche certes à assurer l’avenir de l’Autorité palestinienne et la stabilité pendant la délicate période de transition qui suivra son départ. Mais en excluant totalement le Hamas, force politique majeure, il prend le risque de donner un nouveau coup de canif à l’unité déjà mise à mal des Palestiniens. L’avenir dira si ce pari osé était le bon. Les prochains mois s’annoncent en tout cas décisifs pour la Palestine.

Ce nouveau décret semble donc marquer un tournant. Il intervient à un moment particulièrement délicat, alors que l’Autorité apparaît plus affaiblie que jamais, incapable de payer ses fonctionnaires, et que les projets d’annexion de la Cisjordanie occupée se font de moins en moins discrets côté israélien.

Pas de trêve en vue entre le Fatah et le Hamas

Le préambule du texte fait d’ailleurs explicitement référence aux « divisions fratricides persistantes » entre les deux formations rivales palestiniennes, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Une trêve est entrée en vigueur le jour même entre l’État hébreu et le Hezbollah libanais après plus d’un an de conflit, mais aucun apaisement ne semble en vue en Palestine.

Ce décret, en écartant de fait le Hamas de la période de transition post-Abbas, risque au contraire de raviver les tensions. Il témoigne de la volonté du président de préparer l’après, mais aussi de conserver la mainmise du Fatah sur les institutions. Une manœuvre qui pourrait s’avérer contre-productive à long terme, alors que la réconciliation intra-palestinienne apparaît plus que jamais nécessaire face aux défis à venir.

« La publication de ce décret à un moment aussi critique de notre histoire montre que les intérêts partisans priment encore sur l’intérêt national. »

– Une source proche du Hamas

Avec ce texte, Mahmoud Abbas cherche certes à assurer l’avenir de l’Autorité palestinienne et la stabilité pendant la délicate période de transition qui suivra son départ. Mais en excluant totalement le Hamas, force politique majeure, il prend le risque de donner un nouveau coup de canif à l’unité déjà mise à mal des Palestiniens. L’avenir dira si ce pari osé était le bon. Les prochains mois s’annoncent en tout cas décisifs pour la Palestine.

Ce nouveau décret semble donc marquer un tournant. Il intervient à un moment particulièrement délicat, alors que l’Autorité apparaît plus affaiblie que jamais, incapable de payer ses fonctionnaires, et que les projets d’annexion de la Cisjordanie occupée se font de moins en moins discrets côté israélien.

Pas de trêve en vue entre le Fatah et le Hamas

Le préambule du texte fait d’ailleurs explicitement référence aux « divisions fratricides persistantes » entre les deux formations rivales palestiniennes, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Une trêve est entrée en vigueur le jour même entre l’État hébreu et le Hezbollah libanais après plus d’un an de conflit, mais aucun apaisement ne semble en vue en Palestine.

Ce décret, en écartant de fait le Hamas de la période de transition post-Abbas, risque au contraire de raviver les tensions. Il témoigne de la volonté du président de préparer l’après, mais aussi de conserver la mainmise du Fatah sur les institutions. Une manœuvre qui pourrait s’avérer contre-productive à long terme, alors que la réconciliation intra-palestinienne apparaît plus que jamais nécessaire face aux défis à venir.

« La publication de ce décret à un moment aussi critique de notre histoire montre que les intérêts partisans priment encore sur l’intérêt national. »

– Une source proche du Hamas

Avec ce texte, Mahmoud Abbas cherche certes à assurer l’avenir de l’Autorité palestinienne et la stabilité pendant la délicate période de transition qui suivra son départ. Mais en excluant totalement le Hamas, force politique majeure, il prend le risque de donner un nouveau coup de canif à l’unité déjà mise à mal des Palestiniens. L’avenir dira si ce pari osé était le bon. Les prochains mois s’annoncent en tout cas décisifs pour la Palestine.

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