En coulisses, Emmanuel Macron s’active. Alors que les projecteurs sont braqués sur les exploits des athlètes français aux Jeux Olympiques de Paris, le président de la République peaufine sa stratégie pour l’après-JO. L’objectif : procéder à un remaniement d’ampleur pour tenter de relancer son second quinquennat et de retrouver une majorité à l’Assemblée nationale. Une équation complexe sur laquelle il planche depuis le fort de Brégançon.
Une « trêve olympique » toute relative
Officiellement, c’est la trêve. Le temps de la compétition, la classe politique a mis ses divergences entre parenthèses pour célébrer l’unité nationale derrière le drapeau tricolore. Mais dans son bureau de Brégançon, entre deux coups de fil aux médaillés, Emmanuel Macron s’active en coulisses. Car sitôt la flamme olympique éteinte, il devra replonger dans le grand bain politique. Avec un défi de taille : redonner un nouvel élan à son quinquennat.
Malgré ses tentatives de « clarification » via la dissolution surprise de l’Assemblée en juin, le président se retrouve toujours sans majorité claire au Palais Bourbon. Une situation de blocage qui paralyse l’action de l’exécutif. D’où l’idée d’un remaniement d’ampleur pour tenter de rebattre les cartes et de trouver de nouveaux relais au Parlement.
Un casting gouvernemental remanié
Selon nos informations, Emmanuel Macron envisage des changements majeurs dans son équipe gouvernementale. Si Élisabeth Borne semble partie pour rester à Matignon, de nombreux ministères pourraient changer de tête. Parmi les sortants pressentis, on évoque les noms de Pap Ndiaye à l’Éducation, Olivier Dussopt au Travail ou encore Christophe Béchu aux Collectivités territoriales.
En cas d’échec de ces négociations, une option plus radicale circule dans les allées du château : celle d’un référendum, qui permettrait de court-circuiter un Parlement récalcitrant. Emmanuel Macron pourrait par exemple consulter les Français sur une grande loi de programmation écologique ou sur une réforme institutionnelle. Histoire de retrouver une légitimité dans les urnes.
Mais cette arme ultime est à double tranchant. En cas de victoire du « non », le chef de l’État serait sérieusement affaibli. Certains évoquent même un possible départ anticipé… Raison pour laquelle cette piste semble pour l’instant écartée à l’Élysée, où on privilégie la recherche d’une coalition à l’Assemblée. Quitte à tordre quelques bras.
On le voit, derrière la vitrine dorée des médailles olympiques, Emmanuel Macron joue une partie d’échecs complexe en coulisses pour réussir son pari de la relance politique. Sera-t-il en mesure d’imposer son calendrier ? Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour le destin de son second mandat.
Pour les remplacer, le chef de l’État lorgnerait des figures issues de la société civile, mais aussi des élus locaux susceptibles de renouer le dialogue avec les territoires. Le tout en ménageant les équilibres politiques, notamment avec les alliés MoDem et Horizons. Un vrai casse-tête sur lequel il consulte ses fidèles lieutenants, dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le patron de Renaissance Stéphane Séjourné.
Agenda bousculé et négociations de couloirs
Ce « mercato » gouvernemental bouscule l’agenda de l’exécutif. Initialement espéré fin août-début septembre, le remaniement pourrait être repoussé à la mi-septembre, voire à octobre. Car au-delà du casting, Emmanuel Macron veut profiter de l’occasion pour imprimer sa marque sur les grands chantiers de la rentrée : réforme des retraites, planification écologique, assises des territoires…
En parallèle, les conseillers élyséens multiplient les tractations de couloirs pour tenter de constituer une majorité de projet sur ces textes. Les centristes de l’UDI et certains LR pourraient être approchés. Quitte à accorder des contreparties, comme des postes ou des rallonges budgétaires. Tout est bon pour éviter un nouveau blocage.
L’hypothèse d’un référendum
En cas d’échec de ces négociations, une option plus radicale circule dans les allées du château : celle d’un référendum, qui permettrait de court-circuiter un Parlement récalcitrant. Emmanuel Macron pourrait par exemple consulter les Français sur une grande loi de programmation écologique ou sur une réforme institutionnelle. Histoire de retrouver une légitimité dans les urnes.
Mais cette arme ultime est à double tranchant. En cas de victoire du « non », le chef de l’État serait sérieusement affaibli. Certains évoquent même un possible départ anticipé… Raison pour laquelle cette piste semble pour l’instant écartée à l’Élysée, où on privilégie la recherche d’une coalition à l’Assemblée. Quitte à tordre quelques bras.
On le voit, derrière la vitrine dorée des médailles olympiques, Emmanuel Macron joue une partie d’échecs complexe en coulisses pour réussir son pari de la relance politique. Sera-t-il en mesure d’imposer son calendrier ? Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour le destin de son second mandat.
Pour les remplacer, le chef de l’État lorgnerait des figures issues de la société civile, mais aussi des élus locaux susceptibles de renouer le dialogue avec les territoires. Le tout en ménageant les équilibres politiques, notamment avec les alliés MoDem et Horizons. Un vrai casse-tête sur lequel il consulte ses fidèles lieutenants, dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le patron de Renaissance Stéphane Séjourné.
Agenda bousculé et négociations de couloirs
Ce « mercato » gouvernemental bouscule l’agenda de l’exécutif. Initialement espéré fin août-début septembre, le remaniement pourrait être repoussé à la mi-septembre, voire à octobre. Car au-delà du casting, Emmanuel Macron veut profiter de l’occasion pour imprimer sa marque sur les grands chantiers de la rentrée : réforme des retraites, planification écologique, assises des territoires…
En parallèle, les conseillers élyséens multiplient les tractations de couloirs pour tenter de constituer une majorité de projet sur ces textes. Les centristes de l’UDI et certains LR pourraient être approchés. Quitte à accorder des contreparties, comme des postes ou des rallonges budgétaires. Tout est bon pour éviter un nouveau blocage.
L’hypothèse d’un référendum
En cas d’échec de ces négociations, une option plus radicale circule dans les allées du château : celle d’un référendum, qui permettrait de court-circuiter un Parlement récalcitrant. Emmanuel Macron pourrait par exemple consulter les Français sur une grande loi de programmation écologique ou sur une réforme institutionnelle. Histoire de retrouver une légitimité dans les urnes.
Mais cette arme ultime est à double tranchant. En cas de victoire du « non », le chef de l’État serait sérieusement affaibli. Certains évoquent même un possible départ anticipé… Raison pour laquelle cette piste semble pour l’instant écartée à l’Élysée, où on privilégie la recherche d’une coalition à l’Assemblée. Quitte à tordre quelques bras.
On le voit, derrière la vitrine dorée des médailles olympiques, Emmanuel Macron joue une partie d’échecs complexe en coulisses pour réussir son pari de la relance politique. Sera-t-il en mesure d’imposer son calendrier ? Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour le destin de son second mandat.