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Lycéen tué à Paris : L’enquête s’accélère avec un second suspect

Un deuxième lycéen a été mis en examen et écroué dans l'enquête sur le meurtre d'un adolescent de 16 ans devant le lycée Rodin à Paris. Les investigations se poursuivent pour faire toute la lumière sur ce drame qui secoue la capitale.

Le drame avait choqué tout un quartier. Le 17 décembre dernier, un lycéen de 16 ans était mortellement poignardé devant l’établissement Rodin, dans le 13ème arrondissement de la capitale. Très vite, un premier suspect, lui aussi scolarisé dans ce lycée, avait été interpellé et mis en examen pour assassinat. Mais l’enquête vient de connaître un nouveau rebondissement avec l’arrestation d’un deuxième jeune homme, soupçonné d’être impliqué dans ce meurtre.

Un second lycéen derrière les barreaux

Selon une source proche du dossier, ce nouveau suspect, prénommé Sami E. et âgé de 16 ans également, a été présenté à un juge d’instruction ce dimanche. À l’issue de son interrogatoire, il a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire. Domicilié lui aussi dans le 13ème arrondissement, il serait un proche du premier mis en cause, Stéphane S., et fréquenterait les mêmes cercles.

Les deux adolescents sont soupçonnés d’avoir participé à l’agression mortelle de leur camarade, sur fond de rivalités entre bandes. La victime, qui était scolarisée dans un établissement d’Alfortville (Val-de-Marne), avait déjà été blessée au couteau lors d’une précédente rixe deux semaines plus tôt.

Cinq autres mineurs mis en examen

Au total, ce sont désormais sept jeunes, tous mineurs, qui ont été mis en examen dans le cadre de cette enquête. Outre les deux principaux suspects, cinq autres adolescents, âgés de 15 à 16 ans et appartenant à l’entourage de la victime, ont été présentés à la justice pour «participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes».

Parmi eux, un mineur a également été mis en examen pour «violences avec arme n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail». Déjà connu de la justice, il avait écopé en novembre dernier d’une peine de deux mois de prison avec sursis pour des violences aggravées. Ses quatre comparses sont pour leur part soupçonnés d’avoir participé de manière plus périphérique à l’affrontement.

Des échanges de menaces sur les réseaux sociaux

L’exploitation des téléphones et ordinateurs des protagonistes a permis aux enquêteurs de mettre au jour des échanges menaçants sur les réseaux sociaux dans les jours précédant le drame. Des messages de défi et d’intimidation auraient été adressés à la future victime mais aussi au suspect numéro 1, Stéphane S., donnant à craindre un règlement de comptes imminent.

Toujours selon les premiers éléments de l’enquête, pratiquement tous les jeunes présents sur les lieux au moment des faits étaient porteurs d’armes blanches. Une information confirmant la préméditation de cet affrontement aux conséquences tragiques.

Un phénomène de violence récurrent dans le 13ème

Cet homicide s’inscrit malheureusement dans une série noire pour le 13ème arrondissement. Depuis le mois de mai dernier, les forces de l’ordre ont recensé pas moins de huit rixes entre bandes rivales dans ce secteur de la capitale. Une situation préoccupante, symptomatique du climat de violence qui gangrène certains quartiers.

Il y a des bagarres de temps en temps, mais jamais avec des couteaux comme ça. On est vraiment sous le choc, c’est de plus en plus dur

Un lycéen témoin de la scène

Face à cette insécurité grandissante, habitants et responsables appellent à un sursaut des pouvoirs publics. Un renforcement des effectifs policiers ainsi que des mesures sociales d’ampleur en direction de la jeunesse sont jugés indispensables pour endiguer cette spirale meurtrière.

En attendant, l’enquête sur le meurtre du lycée Rodin se poursuit, toujours sous la direction d’un juge d’instruction. Les interrogatoires des sept mis en examen devraient permettre d’en apprendre davantage sur les circonstances exactes du drame, les motivations des protagonistes mais aussi le degré d’implication de chacun. De son côté, la famille de la jeune victime, elle, reste inconsolable.

L’exploitation des téléphones et ordinateurs des protagonistes a permis aux enquêteurs de mettre au jour des échanges menaçants sur les réseaux sociaux dans les jours précédant le drame. Des messages de défi et d’intimidation auraient été adressés à la future victime mais aussi au suspect numéro 1, Stéphane S., donnant à craindre un règlement de comptes imminent.

Toujours selon les premiers éléments de l’enquête, pratiquement tous les jeunes présents sur les lieux au moment des faits étaient porteurs d’armes blanches. Une information confirmant la préméditation de cet affrontement aux conséquences tragiques.

Un phénomène de violence récurrent dans le 13ème

Cet homicide s’inscrit malheureusement dans une série noire pour le 13ème arrondissement. Depuis le mois de mai dernier, les forces de l’ordre ont recensé pas moins de huit rixes entre bandes rivales dans ce secteur de la capitale. Une situation préoccupante, symptomatique du climat de violence qui gangrène certains quartiers.

Il y a des bagarres de temps en temps, mais jamais avec des couteaux comme ça. On est vraiment sous le choc, c’est de plus en plus dur

Un lycéen témoin de la scène

Face à cette insécurité grandissante, habitants et responsables appellent à un sursaut des pouvoirs publics. Un renforcement des effectifs policiers ainsi que des mesures sociales d’ampleur en direction de la jeunesse sont jugés indispensables pour endiguer cette spirale meurtrière.

En attendant, l’enquête sur le meurtre du lycée Rodin se poursuit, toujours sous la direction d’un juge d’instruction. Les interrogatoires des sept mis en examen devraient permettre d’en apprendre davantage sur les circonstances exactes du drame, les motivations des protagonistes mais aussi le degré d’implication de chacun. De son côté, la famille de la jeune victime, elle, reste inconsolable.

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