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L’Ukraine reçoit un nouveau système de défense antiaérien italien

L'Ukraine va recevoir un nouveau système de défense antiaérien italien pour l'aider à contrer les bombardements russes. Mais la Russie n'exclut pas de frapper les instructeurs français envoyés en Ukraine. Kharkiv reste vulnérable malgré l'aide occidentale grandissante. La guerre s'intensifie, jusqu'où ira l'escalade ?

Alors que les bombardements russes s’intensifient sur l’Ukraine, notamment sur la ville stratégique de Kharkiv, Kiev multiplie les appels à l’aide auprès de ses alliés occidentaux pour renforcer ses défenses antiaériennes. Une requête qui semble avoir été entendue par l’Italie, qui s’apprête à fournir un deuxième système de défense antiaérienne SAMP/T à l’armée ukrainienne.

Un soutien crucial pour faire face à la puissance de feu russe

Selon Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne, le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a confirmé la livraison prochaine de ce système antiaérien sophistiqué. Une information corroborée par une source gouvernementale italienne auprès de l’AFP. Pour l’Ukraine, il s’agit d’une aide précieuse face à la menace constante des frappes russes.

Le président Volodymyr Zelensky ne cesse d’alerter sur les besoins criants en systèmes de défense aérienne modernes. Selon lui, « l’Ukraine a besoin d’au moins sept systèmes antiaériens supplémentaires », en particulier pour protéger la région de Kharkiv, cible d’une offensive russe depuis le 10 mai. Les puissants systèmes américains Patriot figurent en tête de liste des équipements réclamés.

Kharkiv sous le feu des bombardements

Malgré les efforts de Kiev pour renforcer son bouclier antiaérien, la deuxième ville d’Ukraine reste vulnérable face à la puissance de feu russe. Dans la nuit de lundi à mardi, huit personnes ont été blessées dans des bombardements russes dans les régions de Kharkiv et de Dnipropetrovsk. Des tirs d’artillerie ont également fait une victime civile dans la région de Kherson.

Kharkiv n’est jamais à l’abri de la puissance de feu russe depuis l’offensive lancée début mai.

Un habitant de Kharkiv

La Russie menace de frapper les instructeurs français

Alors que la France envisage d’envoyer des instructeurs militaires en Ukraine, le Kremlin a lancé un avertissement clair. Selon le porte-parole Dmitri Peskov, « aucun instructeur formant les militaires ukrainiens n’a d’immunité » face aux frappes russes, qu’il soit français ou d’une autre nationalité. Une déclaration qui illustre la détermination de Moscou à poursuivre son offensive malgré le soutien occidental croissant à Kiev.

Une guerre qui s’enlise, une escalade qui se profile

Près de 15 mois après le début de l’invasion russe, le conflit ukrainien ne montre aucun signe d’apaisement. Au contraire, l’intensification des bombardements et la menace de frappes contre les instructeurs étrangers laissent présager une escalade dangereuse. Face à cette situation, l’Ukraine compte plus que jamais sur le soutien indéfectible de ses partenaires pour préserver sa souveraineté et protéger ses citoyens.

Mais jusqu’où ira cette guerre ? Quel sera le prix à payer pour la paix ? Autant de questions qui restent en suspens alors que les armes continuent de parler sur le sol ukrainien. Une chose est sûre : chaque système de défense antiaérien livré, chaque instructeur déployé, chaque sanction imposée rapproche l’Ukraine de la victoire. Mais le chemin vers la paix s’annonce encore long et semé d’embûches.

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