Face à la menace grandissante des missiles russes, dont le dernier en date, un engin hypersonique baptisé Orechnik, l’Ukraine se tourne une nouvelle fois vers ses alliés occidentaux. Le président Volodymyr Zelensky a ainsi demandé vendredi que lui soient fournis de nouveaux systèmes de défense antiaérienne de dernière génération, capables de protéger des vies face à ces nouveaux risques.
Cette requête intervient au lendemain d’une frappe russe sur la ville de Dnipro, à l’aide justement de ce missile Orechnik, d’une portée allant jusqu’à 5 500 km. Si aucune victime n’est à déplorer selon Kiev, cet événement marque néanmoins une nouvelle escalade des tensions dans le conflit opposant la Russie à l’Ukraine, soutenue par le bloc occidental.
Un missile « inarrêtable » selon Poutine
Dans une allocution télévisée jeudi soir, le président russe Vladimir Poutine a assuré qu’aucun système de défense ne pouvait intercepter l’Orechnik. Il a présenté ce tir comme une réponse à deux attaques ukrainiennes du territoire russe à l’aide d’armes fournies par les Occidentaux. Poutine a par ailleurs brandi une nouvelle fois la menace d’actions de représailles contre les pays armant l’Ukraine.
Ces déclarations ont été vivement condamnées par les capitales occidentales, qui y voient une dangereuse « escalade » et une rhétorique « irresponsable » sur l’utilisation potentielle de l’arme nucléaire. De son côté, la Chine a appelé toutes les parties à la « retenue », une position jugée ridicule par Zelensky au vu de l’attitude russe.
L’Ukraine a besoin d’une défense aérienne renforcée
Pour le dirigeant ukrainien, il est urgent que son pays dispose de systèmes antiaériens modernes à même de faire face à ces nouvelles menaces. Des discussions sont d’ores et déjà en cours entre le ministre ukrainien de la Défense et les partenaires occidentaux de Kiev à ce sujet.
Le ministre ukrainien de la Défense a d’ores et déjà des échanges avec nos partenaires pour de nouveaux systèmes de défense antiaérienne – précisément le genre de systèmes qui peuvent protéger des vies face à de nouveaux risques.
Volodymyr Zelensky, président ukrainien
L’Ukraine a reçu ces derniers mois plusieurs batteries de défense antiaérienne occidentales, comme les systèmes américains Patriot ou allemands IRIS-T. Mais face à l’évolution des capacités balistiques russes, il semble que Kiev ait besoin d’équipements encore plus performants pour assurer la sécurité de son espace aérien et de sa population.
Vers une nouvelle escalade des tensions
Au-delà de la question spécifique des défenses antiaériennes, ce nouvel épisode témoigne d’une intensification des tensions entre la Russie, l’Ukraine et ses soutiens occidentaux. Le tir de l’Orechnik, présenté comme un missile balistique hypersonique « invincible » par la propagande du Kremlin, apparaît comme une démonstration de force de Moscou.
En parallèle, les déclarations de Vladimir Poutine menaçant directement les pays fournissant des armes à l’Ukraine et agitant le spectre nucléaire, participent d’une escalade verbale inquiétante. Même si le missile tiré sur Dnipro ne portait pas de charge nucléaire, la rhétorique du président russe fait craindre des actions plus radicales à l’avenir.
Face à cette situation, les Occidentaux affichent leur fermeté et leur unité derrière l’Ukraine, condamnant sans ambages l’attitude russe. La Chine, proche de Moscou, tente quant à elle de se poser en artisan de la désescalade, mais ses appels à la retenue sont perçus comme déconnectés de la réalité du terrain par Kiev.
Un conflit qui s’enlise et s’aggrave
Plus d’un an après le début de l’invasion russe, le conflit en Ukraine ne montre aucun signe d’apaisement, bien au contraire. Les combats se poursuivent sur le front, faisant toujours plus de victimes et de destructions. Et loin des champs de bataille, la guerre prend une tournure de plus en plus inquiétante, avec des menaces stratégiques accrues.
L’Ukraine, malgré le soutien indéfectible de ses alliés, doit faire face à un défi existentiel face à un adversaire qui ne semble reculer devant aucune extrémité. Le renforcement de ses capacités de défense, notamment dans le domaine de la lutte antiaérienne, apparaît vital pour permettre au pays de résister dans ce bras de fer.
Mais au-delà, c’est une solution politique globale qu’il faudra bien finir par trouver pour mettre un terme à cette guerre dévastatrice aux conséquences potentiellement catastrophiques. Un chemin qui semble malheureusement encore très lointain et semé d’embûches au vu des positions des différents protagonistes et de la dangereuse dynamique d’escalade à l’œuvre.
Ces déclarations ont été vivement condamnées par les capitales occidentales, qui y voient une dangereuse « escalade » et une rhétorique « irresponsable » sur l’utilisation potentielle de l’arme nucléaire. De son côté, la Chine a appelé toutes les parties à la « retenue », une position jugée ridicule par Zelensky au vu de l’attitude russe.
L’Ukraine a besoin d’une défense aérienne renforcée
Pour le dirigeant ukrainien, il est urgent que son pays dispose de systèmes antiaériens modernes à même de faire face à ces nouvelles menaces. Des discussions sont d’ores et déjà en cours entre le ministre ukrainien de la Défense et les partenaires occidentaux de Kiev à ce sujet.
Le ministre ukrainien de la Défense a d’ores et déjà des échanges avec nos partenaires pour de nouveaux systèmes de défense antiaérienne – précisément le genre de systèmes qui peuvent protéger des vies face à de nouveaux risques.
Volodymyr Zelensky, président ukrainien
L’Ukraine a reçu ces derniers mois plusieurs batteries de défense antiaérienne occidentales, comme les systèmes américains Patriot ou allemands IRIS-T. Mais face à l’évolution des capacités balistiques russes, il semble que Kiev ait besoin d’équipements encore plus performants pour assurer la sécurité de son espace aérien et de sa population.
Vers une nouvelle escalade des tensions
Au-delà de la question spécifique des défenses antiaériennes, ce nouvel épisode témoigne d’une intensification des tensions entre la Russie, l’Ukraine et ses soutiens occidentaux. Le tir de l’Orechnik, présenté comme un missile balistique hypersonique « invincible » par la propagande du Kremlin, apparaît comme une démonstration de force de Moscou.
En parallèle, les déclarations de Vladimir Poutine menaçant directement les pays fournissant des armes à l’Ukraine et agitant le spectre nucléaire, participent d’une escalade verbale inquiétante. Même si le missile tiré sur Dnipro ne portait pas de charge nucléaire, la rhétorique du président russe fait craindre des actions plus radicales à l’avenir.
Face à cette situation, les Occidentaux affichent leur fermeté et leur unité derrière l’Ukraine, condamnant sans ambages l’attitude russe. La Chine, proche de Moscou, tente quant à elle de se poser en artisan de la désescalade, mais ses appels à la retenue sont perçus comme déconnectés de la réalité du terrain par Kiev.
Un conflit qui s’enlise et s’aggrave
Plus d’un an après le début de l’invasion russe, le conflit en Ukraine ne montre aucun signe d’apaisement, bien au contraire. Les combats se poursuivent sur le front, faisant toujours plus de victimes et de destructions. Et loin des champs de bataille, la guerre prend une tournure de plus en plus inquiétante, avec des menaces stratégiques accrues.
L’Ukraine, malgré le soutien indéfectible de ses alliés, doit faire face à un défi existentiel face à un adversaire qui ne semble reculer devant aucune extrémité. Le renforcement de ses capacités de défense, notamment dans le domaine de la lutte antiaérienne, apparaît vital pour permettre au pays de résister dans ce bras de fer.
Mais au-delà, c’est une solution politique globale qu’il faudra bien finir par trouver pour mettre un terme à cette guerre dévastatrice aux conséquences potentiellement catastrophiques. Un chemin qui semble malheureusement encore très lointain et semé d’embûches au vu des positions des différents protagonistes et de la dangereuse dynamique d’escalade à l’œuvre.
