Alors que plane le spectre des accords de Munich qui avaient scellé le sort de la Tchécoslovaquie en 1938, les chefs de la diplomatie tchèque et slovaque se veulent rassurants. Lors de la conférence annuelle sur la sécurité qui s’est tenue la semaine dernière à Munich, ils ont écarté tout parallèle avec la situation actuelle en Ukraine. Car cette fois, le pays au cœur des négociations aura son mot à dire.
« Nous rejetons toute comparaison avec ce qui s’est passé à Munich en 1938 », a martelé Juraj Blanar, le ministre slovaque des Affaires étrangères, lors d’une visite à Prague ce mardi. « La situation est complètement différente aujourd’hui. L’Ukraine, sujet des discussions, sera à la table et doit l’être, on ne peut pas faire sans elle », a-t-il insisté, ajoutant que l’Union européenne devra également être impliquée le moment venu.
Une position partagée par Prague
Son homologue tchèque, Jan Lipavsky, a lui aussi balayé l’idée d’un scénario à la münichoise. Selon lui, si l’Europe sait se montrer « suffisamment forte » et « pertinente », elle ne sera pas écartée des discussions comme l’avait été la Tchécoslovaquie en 1938. Un événement traumatisant qui avait vu la jeune nation, indépendante depuis à peine 20 ans, amputée d’une partie de son territoire au profit de l’Allemagne nazie, avant de sombrer dans la collaboration puis l’occupation.
C’est d’ailleurs cette douloureuse expérience qui pousse aujourd’hui Prague à soutenir massivement l’Ukraine face à l’agression russe. Une position qui tranche avec celle de Bratislava, où le Premier ministre nationaliste Robert Fico a stoppé toute aide militaire et renoué des liens avec Vladimir Poutine, qu’il a rencontré fin 2024 à Moscou. Malgré ces divergences, Tchèques et Slovaques s’accordent sur un point : on ne réglera pas le sort de l’Ukraine sans elle.
Le fantôme de 1938
Pourtant, le spectre de Munich et de « l’esprit d’apaisement » continue de hanter l’Europe, près d’un siècle après. Lors de la récente conférence sur la sécurité, plusieurs dirigeants ont mis en garde contre la tentation de faire trop de concessions à Moscou, s’inquiétant des premiers gestes en ce sens de Washington pour mettre fin à la guerre. Un scénario que rejettent fermement Prague et Bratislava.
L’histoire ne doit pas se répéter. En 1938, on a sacrifié la Tchécoslovaquie sur l’autel de la paix. En 2025, on ne peut pas sacrifier l’Ukraine et sa souveraineté.
Jan Lipavsky, ministre tchèque des Affaires étrangères
Le risque serait en effet de voir l’Histoire bégayer, avec une Ukraine réduite à un statut de semi-colonie sous domination russe, comme l’avait été la Tchécoslovaquie après 1938. Une mise sous tutelle qui s’était ensuite prolongée pendant quatre décennies de joug soviétique, après la Seconde Guerre mondiale.
Des leçons à tirer du passé
Reste à voir si ce message sera entendu. Avec une guerre qui s’enlise et des voix de plus en plus nombreuses en faveur d’un compromis avec Moscou, la tentation de l’apaisement pourrait à nouveau l’emporter. Au risque de sacrifier l’Ukraine sur l’autel d’une paix illusoire et éphémère, comme le fut celle de Munich. Les fantômes du passé ne sont jamais loin.
- L’Ukraine doit impérativement être associée à toute négociation la concernant.
- Le précédent des accords de Munich en 1938 ne doit pas se reproduire.
- L’Europe doit rester ferme et unie face aux ambitions russes.
- Les leçons du passé doivent guider les décisions présentes et futures.
Un défi colossal qui mettra à l’épreuve la détermination et la solidarité des Européens. Avec en toile de fond, le spectre de Munich et de ses funestes conséquences. Une page d’histoire que Prague et Bratislava sont bien décidées à ne pas voir se répéter, près d’un siècle plus tard. L’avenir dira si leur voix sera entendue.
Reste à voir si ce message sera entendu. Avec une guerre qui s’enlise et des voix de plus en plus nombreuses en faveur d’un compromis avec Moscou, la tentation de l’apaisement pourrait à nouveau l’emporter. Au risque de sacrifier l’Ukraine sur l’autel d’une paix illusoire et éphémère, comme le fut celle de Munich. Les fantômes du passé ne sont jamais loin.
- L’Ukraine doit impérativement être associée à toute négociation la concernant.
- Le précédent des accords de Munich en 1938 ne doit pas se reproduire.
- L’Europe doit rester ferme et unie face aux ambitions russes.
- Les leçons du passé doivent guider les décisions présentes et futures.
Un défi colossal qui mettra à l’épreuve la détermination et la solidarité des Européens. Avec en toile de fond, le spectre de Munich et de ses funestes conséquences. Une page d’histoire que Prague et Bratislava sont bien décidées à ne pas voir se répéter, près d’un siècle plus tard. L’avenir dira si leur voix sera entendue.
Pour éviter ce scénario catastrophe, Tchèques et Slovaques appellent à la fermeté. « Si nous sommes suffisamment forts, si nous savons démontrer notre pertinence, les discussions n’auront pas lieu sans nous », a assuré Jan Lipavsky, exhortant l’Europe à tirer les leçons de 1938. Une année funeste où les démocraties occidentales, obnubilées par la paix à tout prix, ont abandonné la Tchécoslovaquie à son triste sort.
Reste à voir si ce message sera entendu. Avec une guerre qui s’enlise et des voix de plus en plus nombreuses en faveur d’un compromis avec Moscou, la tentation de l’apaisement pourrait à nouveau l’emporter. Au risque de sacrifier l’Ukraine sur l’autel d’une paix illusoire et éphémère, comme le fut celle de Munich. Les fantômes du passé ne sont jamais loin.
- L’Ukraine doit impérativement être associée à toute négociation la concernant.
- Le précédent des accords de Munich en 1938 ne doit pas se reproduire.
- L’Europe doit rester ferme et unie face aux ambitions russes.
- Les leçons du passé doivent guider les décisions présentes et futures.
Un défi colossal qui mettra à l’épreuve la détermination et la solidarité des Européens. Avec en toile de fond, le spectre de Munich et de ses funestes conséquences. Une page d’histoire que Prague et Bratislava sont bien décidées à ne pas voir se répéter, près d’un siècle plus tard. L’avenir dira si leur voix sera entendue.
Pour éviter ce scénario catastrophe, Tchèques et Slovaques appellent à la fermeté. « Si nous sommes suffisamment forts, si nous savons démontrer notre pertinence, les discussions n’auront pas lieu sans nous », a assuré Jan Lipavsky, exhortant l’Europe à tirer les leçons de 1938. Une année funeste où les démocraties occidentales, obnubilées par la paix à tout prix, ont abandonné la Tchécoslovaquie à son triste sort.
Reste à voir si ce message sera entendu. Avec une guerre qui s’enlise et des voix de plus en plus nombreuses en faveur d’un compromis avec Moscou, la tentation de l’apaisement pourrait à nouveau l’emporter. Au risque de sacrifier l’Ukraine sur l’autel d’une paix illusoire et éphémère, comme le fut celle de Munich. Les fantômes du passé ne sont jamais loin.
- L’Ukraine doit impérativement être associée à toute négociation la concernant.
- Le précédent des accords de Munich en 1938 ne doit pas se reproduire.
- L’Europe doit rester ferme et unie face aux ambitions russes.
- Les leçons du passé doivent guider les décisions présentes et futures.
Un défi colossal qui mettra à l’épreuve la détermination et la solidarité des Européens. Avec en toile de fond, le spectre de Munich et de ses funestes conséquences. Une page d’histoire que Prague et Bratislava sont bien décidées à ne pas voir se répéter, près d’un siècle plus tard. L’avenir dira si leur voix sera entendue.