Face à une guerre qui dure depuis plus de 1 000 jours, le président ukrainien Volodymyr Zelensky mise sur une approche basée sur les valeurs et les émotions communes pour convaincre le président élu américain Donald Trump de soutenir son pays. Lors d’un sommet des 27 à Bruxelles, Zelensky a insisté sur l’importance cruciale du soutien américain aux côtés des Européens.
Un appel émouvant à Trump
Alors que Trump s’apprête à revenir à la Maison Blanche le 20 janvier, Zelensky a lancé un « Welcome Donald ! » plein d’espoir. Il compte bien écouter le point de vue du président américain, tout en exprimant celui de l’Ukraine avec force.
J’espère qu’il me comprendra car, que nous soyons des politiques ou des hommes d’affaires, nous sommes tous des êtres humains et nous avons, je pense, les mêmes émotions.
– Volodymyr Zelensky, président ukrainien
Poutine, un homme « fou » et « dangereux »
En parallèle, Zelensky a dressé un portrait peu flatteur de Vladimir Poutine, le qualifiant d’homme « dangereux » non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe et les États-Unis. Selon lui, le président russe serait même « fou » et aimerait « tuer ».
L’unité américano-européenne, clé de la sécurité ukrainienne
Pour Zelensky, il est essentiel que les États-Unis et les Européens restent unis face à la Russie. Les garanties de sécurité européennes seules ne suffiront pas à l’Ukraine. Seule l’intégration à l’OTAN pourrait offrir de véritables garanties, selon lui.
Pour nous, les vraies garanties, maintenant et à l’avenir, sont dans l’OTAN.
– Volodymyr Zelensky, président ukrainien
Vers des négociations de paix ?
Certains pays européens, dont la France, envisagent l’envoi de troupes en Ukraine pour garantir un éventuel cessez-le-feu. Zelensky a confirmé en avoir discuté avec Emmanuel Macron, sans donner plus de détails.
La visite de Zelensky à Bruxelles marque une étape cruciale dans la recherche de soutiens internationaux pour l’Ukraine. Les prochaines semaines, avec le retour de Trump à la Maison Blanche, s’annoncent décisives. L’unité américano-européenne sera-t-elle au rendez-vous face à la menace russe ? Les émotions et valeurs communes suffiront-elles à convaincre le bouillonnant président américain ? L’avenir nous le dira.