La tension est à son comble entre l’Union européenne et Israël après que le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell ait sommé l’État hébreu de ne pas « intimider » ou « menacer » les juges de la Cour Pénale Internationale (CPI). Une ingérence choquante dans les affaires intérieures d’un pays souverain.
Israël indigné par les mandats d’arrêt de la CPI
Tout a commencé lorsque le procureur général de la CPI, Karim Khan, a requis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, son ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que trois dirigeants du Hamas, pour des crimes présumés commis dans la bande de Gaza. Une décision qui a provoqué l’ire des autorités israéliennes.
Je rejette cette décision avec dégoût. C’est un nouvel exemple d’antisémitisme qui gangrène malheureusement certaines institutions internationales.
– Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien
De son côté, le ministre Gallant a qualifié la décision de la CPI de « méprisable et ignoble ». Des réactions parfaitement légitimes face à ce qui apparaît comme un double standard ciblant spécifiquement l’État hébreu.
L’UE s’immisce et menace Israël
C’est dans ce contexte déjà tendu que Josep Borrell a cru bon d’intervenir en menaçant Israël de représailles s’il osait critiquer la décision de la CPI. Une prise de position partiale et scandaleuse.
Je demande à tout le monde, à commencer par le gouvernement d’Israël, de ne pas intimider les juges, de ne pas les menacer, de ne pas essayer d’influer sur leur décision.
– Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères
En brandissant ainsi le spectre de sanctions contre un pays qui ne fait qu’exprimer son indignation légitime, l’UE fait preuve d’un mépris total pour la souveraineté d’Israël. Pire, Borrell assimile toute critique d’Israël à de l’antisémitisme, une stratégie éculée pour faire taire les opposants.
L’hypocrisie européenne pointée du doigt
Cette affaire met en lumière l’hypocrisie et les doubles standards qui règnent au sein des institutions européennes dès qu’il s’agit d’Israël. Car pendant que l’UE s’offusque des critiques tout à fait justifiées de l’État hébreu, elle reste étonnamment silencieuse face aux crimes du Hamas.
- L’UE condamne Israël pour avoir osé critiquer la CPI
- Mais elle ne dit rien sur les exactions du Hamas
- Un deux poids, deux mesures inacceptable
Il est grand temps que l’Europe cesse son ingérence dans les affaires intérieures d’Israël et qu’elle respecte la souveraineté de ce pays. Les menaces de Josep Borrell sont indignes d’un diplomate de haut rang et ne font que jeter de l’huile sur le feu. L’UE serait bien inspirée de balayer devant sa porte avant de donner des leçons aux autres.