Alors que la Géorgie traverse une période de turbulences politiques, l’Union européenne a tenu à réaffirmer son soutien au parcours européen de ce pays du Caucase. Malgré le gel du processus d’adhésion et les accusations de dérive autoritaire, la porte de l’UE «reste ouverte» pour la Géorgie, a assuré Berlin ce lundi. Un message d’espoir pour les dizaines de milliers de Géorgiens qui ont manifesté ces derniers jours en faveur d’un rapprochement avec l’Europe.
Une voie européenne semée d’embûches
Le chemin de la Géorgie vers l’Union européenne s’annonce long et difficile. Malgré l’obtention du statut de candidat à l’adhésion en décembre 2023, le processus est actuellement au point mort. Bruxelles reproche en effet à Tbilissi un grave recul démocratique, gelant de facto les négociations.
Les tensions sont vives entre le gouvernement géorgien, accusé de dérive pro-russe, et l’opposition soutenue par la présidente pro-européenne Salomé Zourabichvili. Cette dernière a annoncé qu’elle refuserait de quitter ses fonctions tant que de nouvelles élections législatives n’auront pas été organisées, dénonçant des fraudes lors du dernier scrutin d’octobre dernier.
La rue se mobilise pour l’Europe
Face à l’impasse politique, des dizaines de milliers de Géorgiens sont descendus dans la rue ces derniers jours pour réclamer un avenir européen. Des manifestations massives qui ont été dispersées par la police à coups de canons à eau et de gaz lacrymogènes dimanche, suscitant l’inquiétude et la condamnation de la communauté internationale.
Loin de se décourager, les protestataires pro-UE restent déterminés à faire entendre leur voix. Pour eux, l’adhésion à l’Union européenne est un objectif stratégique inscrit dans la Constitution, dont l’actuel gouvernement s’est détourné. Une mobilisation qui prouve, selon Berlin, que «beaucoup beaucoup de personnes en Géorgie souhaitent continuer à avoir un avenir au sein de l’UE».
L’UE appelle au dialogue et aux réformes
Malgré les tensions, l’Union européenne n’entend pas tourner le dos à la Géorgie. Bien au contraire, elle appelle le gouvernement à renouer avec la voie des réformes et du rapprochement avec l’Europe. Un message martelé par l’Allemagne, qui assure que «la porte de l’Europe reste ouverte pour la Géorgie».
Berlin a également condamné fermement la répression violente des manifestations pro-UE, assurant la société civile géorgienne du soutien de l’Europe. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier s’est même entretenu directement avec sa homologue géorgienne pour lui faire part de sa solidarité.
La porte de l’Europe reste ouverte pour la Géorgie, mais ce qui est important, c’est que la Géorgie s’engage dans cette voie, et les gens que nous voyons protester veulent s’engager dans cette voie
– Sebastian Fischer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères
Un avenir européen encore possible
Malgré les défis actuels, l’espoir d’un avenir européen pour la Géorgie n’est pas mort. L’UE se dit prête à accompagner Tbilissi sur ce chemin, à condition que le pays renoue avec l’état de droit et les valeurs démocratiques. Un objectif ambitieux, qui nécessitera des efforts de part et d’autre.
Pour y parvenir, un dialogue sincère et constructif devra s’engager entre le gouvernement, l’opposition et la société civile géorgienne. L’organisation de nouvelles élections législatives, réclamées par la présidente, pourrait être un premier pas vers l’apaisement et la relance du processus d’intégration européenne.
La balle est désormais dans le camp de Tbilissi. En s’engageant résolument sur la voie des réformes et en répondant aux aspirations pro-européennes de sa population, la Géorgie pourrait se rapprocher de son rêve d’intégrer un jour la famille des nations européennes. Un chemin semé d’embûches, certes, mais qui en vaut la peine pour construire un avenir démocratique, stable et prospère au cœur du Caucase.
Malgré les tensions, l’Union européenne n’entend pas tourner le dos à la Géorgie. Bien au contraire, elle appelle le gouvernement à renouer avec la voie des réformes et du rapprochement avec l’Europe. Un message martelé par l’Allemagne, qui assure que «la porte de l’Europe reste ouverte pour la Géorgie».
Berlin a également condamné fermement la répression violente des manifestations pro-UE, assurant la société civile géorgienne du soutien de l’Europe. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier s’est même entretenu directement avec sa homologue géorgienne pour lui faire part de sa solidarité.
La porte de l’Europe reste ouverte pour la Géorgie, mais ce qui est important, c’est que la Géorgie s’engage dans cette voie, et les gens que nous voyons protester veulent s’engager dans cette voie
– Sebastian Fischer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères
Un avenir européen encore possible
Malgré les défis actuels, l’espoir d’un avenir européen pour la Géorgie n’est pas mort. L’UE se dit prête à accompagner Tbilissi sur ce chemin, à condition que le pays renoue avec l’état de droit et les valeurs démocratiques. Un objectif ambitieux, qui nécessitera des efforts de part et d’autre.
Pour y parvenir, un dialogue sincère et constructif devra s’engager entre le gouvernement, l’opposition et la société civile géorgienne. L’organisation de nouvelles élections législatives, réclamées par la présidente, pourrait être un premier pas vers l’apaisement et la relance du processus d’intégration européenne.
La balle est désormais dans le camp de Tbilissi. En s’engageant résolument sur la voie des réformes et en répondant aux aspirations pro-européennes de sa population, la Géorgie pourrait se rapprocher de son rêve d’intégrer un jour la famille des nations européennes. Un chemin semé d’embûches, certes, mais qui en vaut la peine pour construire un avenir démocratique, stable et prospère au cœur du Caucase.
