C’est un bilan humain très lourd qu’a annoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky ce lundi. Selon lui, plus de 3000 soldats nord-coréens auraient été tués ou blessés dans les combats qui font rage dans la région frontalière russe de Koursk. Des chiffres qui dépassent largement les estimations de Séoul, qui faisait état le même jour de plus de 1100 militaires de Pyongyang mis hors de combat en luttant aux côtés des forces russes.
L’Ukraine contrôle une partie du territoire russe
Cette hécatombe serait le résultat de l’offensive surprise lancée par l’Ukraine début août dans la région de Koursk. Une attaque sans précédent qui a permis à Kiev de prendre le contrôle d’une petite partie du territoire russe, une première depuis la Seconde Guerre mondiale. Malgré la contre-attaque de Moscou, les forces ukrainiennes se maintiennent dans cette zone stratégique.
Des milliers de Nord-Coréens engagés
Selon les Occidentaux, plusieurs milliers de soldats nord-coréens auraient été dépêchés en Russie ces dernières semaines pour prêter main forte aux troupes de Vladimir Poutine. Une aide précieuse pour le Kremlin qui s’enlise dans ce conflit long et coûteux en vies humaines. Mais visiblement, même ces renforts étrangers peinent à endiguer la contre-offensive ukrainienne.
Pyongyang prêt à en découdre
Loin de se décourager, la Corée du Nord semble au contraire déterminée à intensifier son soutien à la Russie. D’après les déclarations de Volodymyr Zelensky et les observations des services de renseignement sud-coréens, le régime de Kim Jong-un s’apprêterait à envoyer de nouvelles troupes et des équipements militaires supplémentaires, notamment des drones kamikazes. Une perspective qui inquiète Kiev, qui promet « des réponses tangibles » en cas de nouvelle escalade.
Une issue incertaine
Lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin d’année le 19 décembre dernier, Vladimir Poutine avait reconnu son incapacité à prédire quand ses forces parviendraient à repousser les Ukrainiens hors de la région de Koursk, tout en assurant avec force qu’il finirait par « les mettre en échec ». Mais au vu des lourdes pertes enregistrées par son allié nord-coréen et de la ténacité des troupes de Zelensky, l’issue de cette bataille s’annonce plus incertaine que jamais.
« Il y a des risques que la Corée du Nord envoie des troupes et des équipements militaires supplémentaires à l’armée russe »
– Volodymyr Zelensky, président ukrainien
Sur le terrain, les combats se poursuivent avec une intensité inédite. Selon des sources proches du dossier, l’armée russe aurait déclenché à la mi-décembre « des opérations offensives intenses dans la région de Koursk, utilisant activement des unités de l’armée nord-coréenne » qui ont déjà « subi de lourdes pertes ». Un engagement total de Pyongyang qui ne serait pas sans conséquences pour ses propres forces.
Au final, ce bras de fer dans la région de Koursk illustre toute la complexité et la brutalité de cette guerre qui ne cesse de s’enliser et de s’étendre. Un conflit qui implique désormais directement la Corée du Nord et qui met à rude épreuve une armée russe affaiblie, contrainte de se reposer sur des alliés eux-mêmes durement éprouvés. Dans ce contexte, et malgré les rodomontades de part et d’autre, difficile de prédire qui sortira vainqueur de cet affrontement sanglant aux portes de la Russie.
Loin de se décourager, la Corée du Nord semble au contraire déterminée à intensifier son soutien à la Russie. D’après les déclarations de Volodymyr Zelensky et les observations des services de renseignement sud-coréens, le régime de Kim Jong-un s’apprêterait à envoyer de nouvelles troupes et des équipements militaires supplémentaires, notamment des drones kamikazes. Une perspective qui inquiète Kiev, qui promet « des réponses tangibles » en cas de nouvelle escalade.
Une issue incertaine
Lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin d’année le 19 décembre dernier, Vladimir Poutine avait reconnu son incapacité à prédire quand ses forces parviendraient à repousser les Ukrainiens hors de la région de Koursk, tout en assurant avec force qu’il finirait par « les mettre en échec ». Mais au vu des lourdes pertes enregistrées par son allié nord-coréen et de la ténacité des troupes de Zelensky, l’issue de cette bataille s’annonce plus incertaine que jamais.
« Il y a des risques que la Corée du Nord envoie des troupes et des équipements militaires supplémentaires à l’armée russe »
– Volodymyr Zelensky, président ukrainien
Sur le terrain, les combats se poursuivent avec une intensité inédite. Selon des sources proches du dossier, l’armée russe aurait déclenché à la mi-décembre « des opérations offensives intenses dans la région de Koursk, utilisant activement des unités de l’armée nord-coréenne » qui ont déjà « subi de lourdes pertes ». Un engagement total de Pyongyang qui ne serait pas sans conséquences pour ses propres forces.
Au final, ce bras de fer dans la région de Koursk illustre toute la complexité et la brutalité de cette guerre qui ne cesse de s’enliser et de s’étendre. Un conflit qui implique désormais directement la Corée du Nord et qui met à rude épreuve une armée russe affaiblie, contrainte de se reposer sur des alliés eux-mêmes durement éprouvés. Dans ce contexte, et malgré les rodomontades de part et d’autre, difficile de prédire qui sortira vainqueur de cet affrontement sanglant aux portes de la Russie.