En dépit d’une triangulaire épineuse, le jeune député insoumis Louis Boyard est parvenu ce dimanche à conserver son siège dans la 3e circonscription du Val-de-Marne, un territoire historiquement ancré à gauche. Avec 44,93% des suffrages, l’élu de 23 ans a devancé ses adversaires du Rassemblement national Arnaud Barbotin (31,16%) et de la coalition présidentielle Loïc Signor (23,91%).
Une victoire sans appel au premier tour
Lors du premier tour des législatives le 30 juin dernier, Louis Boyard avait nettement viré en tête avec 42,17% des voix, reléguant loin derrière le candidat RN (27,31%) et le représentant de la majorité (23,77%). Un score qui laissait présager une réélection aisée pour le porte-parole du mouvement Nouveau Front populaire.
La majorité divisée sur les consignes de vote
Face à l’incapacité de la majorité présidentielle à s’accorder sur une ligne claire concernant le front républicain, Loïc Signor, arrivé troisième, avait décidé de se maintenir au second tour. Un choix qu’il justifiait ainsi :
Si je me désiste, j’offre 10 000 voix potentielles, plus les abstentionnistes, au candidat du Rassemblement national qui pourrait faire barrage à Louis Boyard qui suscite un rejet particulièrement notable.
– Loïc Signor, candidat LREM
Un pari gagnant pour Boyard
Malgré cette configuration défavorable, Louis Boyard est finalement parvenu à l’emporter assez nettement et à décrocher un second mandat de député. De quoi conforter la place de l’aile gauche de la NUPES à l’Assemblée nationale.
Le jeune élu, passé par le plateau de Touche pas à mon poste, s’était fait remarquer lors de son premier mandat par son franc-parler et ses prises de position tranchées. Son retour dans l’hémicycle promet de nouveaux échanges musclés avec la majorité et l’extrême-droite.
La gauche en embuscade
Plus largement, ce scrutin législatif marque un certain regain des partis de gauche, qui tirent profit de l’usure de la majorité présidentielle et de la poussée contenue du Rassemblement national. Les résultats définitifs permettront de mesurer l’ampleur de ce rééquilibrage politique.
Le jeune élu, passé par le plateau de Touche pas à mon poste, s’était fait remarquer lors de son premier mandat par son franc-parler et ses prises de position tranchées. Son retour dans l’hémicycle promet de nouveaux échanges musclés avec la majorité et l’extrême-droite.
La gauche en embuscade
Plus largement, ce scrutin législatif marque un certain regain des partis de gauche, qui tirent profit de l’usure de la majorité présidentielle et de la poussée contenue du Rassemblement national. Les résultats définitifs permettront de mesurer l’ampleur de ce rééquilibrage politique.