Vous rêvez de doper vos revenus en louant votre résidence principale sur Airbnb, mais la limite légale de 120 jours par an vous freine ? Rassurez-vous, il existe des astuces méconnues pour contourner cette restriction en toute légalité. Suivez le guide pour découvrir comment des propriétaires ingénieux ont réussi à louer leur logement principal bien au-delà de 4 mois, et apprenez à faire de même pour maximiser vos gains locatifs sans risquer d’amende salée.
Un plafond de 120 jours par an, vraiment ?
La loi stipule qu’un propriétaire ne peut pas louer sa résidence principale plus de 120 jours par an, sous peine d’une amende de 10 000€. En effet, pour conserver ce statut, vous devez occuper le logement au moins 8 mois dans l’année. Au-delà, il bascule en résidence secondaire avec des règles plus contraignantes. Sans parler de l’obligation de vous enregistrer en mairie, au risque d’écoper de 5000€ d’amende supplémentaires par logement.
Mais rassurez-vous, 3 motifs d’exception prévus par la loi vous permettent d’outrepasser sereinement ce seuil fatidique. Peu de gens les connaissent, mais ils offrent une opportunité en or de gonfler vos revenus locatifs sans crainte du fisc.
1. La location pour raisons professionnelles
Si la location de votre résidence principale est motivée par des obligations professionnelles vous éloignant temporairement de votre domicile, la limite des 120 jours ne s’applique pas. Mutation, formation longue durée, mission de plusieurs mois à l’étranger… Votre employeur peut certifier par écrit ces motifs pour vous permettre de louer au-delà du seuil légal.
2. Le remboursement d’un prêt immobilier
Vous avez souscrit un crédit immobilier pour financer votre résidence principale ? Bonne nouvelle, vous pouvez excéder les 120 jours de location annuels à hauteur du montant des mensualités à rembourser. Ces revenus locatifs supplémentaires doivent être affectés au paiement du prêt en cours. Une astuce légale pour rentabiliser votre investissement !
3. La force majeure
Travaux imprévisibles, sinistre, catastrophe naturelle… Si un cas de force majeure vous oblige à quitter votre logement plus de 4 mois, la loi autorise le dépassement du plafond des 120 jours. Vous pouvez ainsi mettre votre bien en location saisonnière le temps que la situation se rétablisse, sans craindre les foudres de la mairie.
N’oubliez pas de vous renseigner sur les spécificités de votre commune en termes de location meublée touristique de courte durée. Certaines villes imposent des règles plus strictes qu’il faut impérativement respecter.
précise Maître Durand, avocat spécialisé en droit immobilier
Nos conseils pour une location sereine
Pour profiter sereinement de ces exceptions et maximiser vos revenus locatifs, voici quelques recommandations :
- Vérifiez votre éligibilité aux motifs dérogatoires et conservez les justificatifs
- Respectez les formalités administratives (enregistrement en mairie, règlement de copropriété…)
- Souscrivez une assurance adaptée pour couvrir la location saisonnière
- Mettez votre logement aux normes et équipez-le pour recevoir des voyageurs
- Étudiez la fiscalité avantageuse des micro-BIC pour les petites locations
En manœuvrant habilement, vous pouvez donc dépasser allègrement les 120 jours de location par an, et ce en toute légalité. Fini les freins pour rentabiliser votre résidence principale sur Airbnb ! Avec ces astuces et un peu d’organisation, la location saisonnière deviendra votre meilleure alliée pour générer des revenus complémentaires conséquents. Alors, prêt à sauter le pas ?