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L’opinion américaine à la merci de l’actualité électorale

Alors que l'issue des élections présidentielles américaines semble changer au gré des Unes, l'électorat sera-t-il à nouveau surpris ?

Dans la course à la Maison Blanche, les Américains semblent plus que jamais ballotés au gré des vents médiatiques. Alors qu’il y a deux mois, la condamnation historique de Donald Trump paraissait avoir scellé son sort électoral, l’ancien président a depuis rebondi dans les sondages, porté par l’actualité. Un scénario qui n’est pas sans rappeler le scrutin de 2016, où les prévisions n’avaient pas vu venir sa victoire surprise.

Une popularité dictée par l’actualité

Les soubresauts de la campagne, amplifiés par les médias, ont un impact considérable sur les intentions de vote. Début juin, la condamnation de Donald Trump faisait la Une de tous les journaux, laissant présager sa défaite assurée. Mais depuis, les sondages ont viré de bord, au gré des rebondissements. Un phénomène décrit par Louis Sarkozy dans une tribune au Figaro :

Les élections américaines seront remportées par celui qui fera la Une en dernier

– Louis Sarkozy

L’ombre de 2016 plane sur le scrutin

La volatilité de l’opinion américaine rappelle le précédent scrutin présidentiel. En 2016, malgré des sondages défavorables, Donald Trump avait créé la surprise dans les urnes. Son omniprésence médiatique avait fini par payer, au détriment d’une Hillary Clinton donnée gagnante. Les Démocrates craignent aujourd’hui de revivre le même scénario.

Kamala Harris peut-elle l’emporter ?

Face à Donald Trump, la vice-présidente semble avoir retrouvé des couleurs dans les sondages. Portée par ses prestations remarquées des dernières semaines, Kamala Harris bénéficie à son tour d’une dynamique positive. Mais avec un électorat aussi imprévisible, difficile de tabler sur sa victoire en novembre prochain.

Quel rôle pour les médias ?

Dans ce contexte, le traitement médiatique de la campagne présidentielle sera plus que jamais déterminant. Chacun des deux candidats va chercher à occuper le terrain, pour capter la lumière et influer sur des électeurs versatiles. Une stratégie payante pour celui qui parviendra à imposer ses thèmes dans l’actualité, au moment crucial.

Alors qu’il ne reste que trois mois avant l’échéance du 3 novembre, tous les scénarios restent possibles. L’issue du scrutin, plus incertaine que jamais, se jouera vraisemblablement dans les dernières semaines. Pour les Américains, habitués aux October Surprises, le suspense promet d’être entier jusqu’au bout.

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