Face à la recrudescence mondiale de l’épidémie de mpox, anciennement connue sous le nom de “variole du singe”, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) maintient son plus haut niveau d’alerte. Cette décision, annoncée ce vendredi, reflète l’inquiétude grandissante des autorités sanitaires internationales quant à la propagation rapide et étendue de cette maladie émergente.
Une épidémie qui ne cesse de s’étendre
Malgré les efforts déployés pour endiguer la progression du mpox, le nombre de cas et de pays touchés ne cesse d’augmenter. Selon le communiqué de l’OMS, cette situation préoccupante nécessite de maintenir une réponse coordonnée et cohérente à l’échelle mondiale.
Le directeur général de l’OMS, suivant l’avis du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international, a déterminé que la recrudescence de la mpox continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale.
Communiqué de l’OMS
L’Afrique particulièrement touchée
Alors que la maladie était autrefois circonscrite à une dizaine de pays africains, elle s’est récemment propagée à d’autres continents, touchant même des pays développés où le virus n’avait jamais circulé auparavant. Cependant, l’Afrique reste le continent le plus impacté, avec la République Démocratique du Congo en tête, suivie du Burundi et du Nigeria.
Deux épidémies distinctes mais préoccupantes
Les experts de l’OMS ont identifié deux épidémies concomitantes de mpox. La première, causée par le clade 1 du virus, sévit en Afrique centrale et touche principalement les enfants. La seconde, provoquée par le nouveau variant du clade 1b, frappe quant à elle les adultes dans l’Est de la RDC et les pays limitrophes.
Les symptômes à surveiller
Le mpox se caractérise par l’apparition de lésions cutanées ressemblant à des pustules, accompagnées d’une forte fièvre et de douleurs musculaires. Face à ces symptômes, il est crucial de consulter rapidement un médecin pour bénéficier d’une prise en charge adaptée et éviter de propager la maladie.
Un nom moins stigmatisant
Longtemps nommée “variole du singe”, cette maladie a récemment été rebaptisée “mpox” par les autorités sanitaires. Ce changement de terminologie vise à éviter toute connotation raciste ou stigmatisante, le virus n’étant en réalité pas spécifiquement lié aux singes.
Une mobilisation mondiale indispensable
Face à cette menace sanitaire grandissante, une réponse internationale coordonnée est plus que jamais nécessaire. Cela passe par un renforcement de la surveillance épidémiologique, un accès facilité au dépistage et aux soins, ainsi qu’une sensibilisation accrue des populations. Seule une action concertée et solidaire permettra de freiner durablement la propagation du mpox à l’échelle planétaire.
À l’heure où l’OMS maintient son plus haut niveau d’alerte, il est de notre responsabilité à tous de rester vigilants et mobilisés. Car comme nous l’a douloureusement rappelé la pandémie de Covid-19, la santé est un bien précieux qui ne connaît pas de frontières. Face aux virus émergents, l’union et la solidarité restent nos meilleurs alliés.
