C’est un changement majeur qui s’opère dans le paysage du football féminin aux États-Unis. Eagle Football Group, la holding propriétaire de l’Olympique Lyonnais, vient d’annoncer la cession de sa franchise américaine OL Reign, basée à Seattle, à un groupe d’investisseurs mené par les Seattle Sounders et la société d’investissement mondiale Carlyle.
Un recentrage stratégique pour l’OL
Depuis son acquisition par l’OL en 2019 sous l’impulsion de Jean-Michel Aulas, alors président du club rhodanien, la franchise américaine avait été rebaptisée OL Reign pour affirmer son appartenance au groupe lyonnais. Mais le vent a tourné, et cette transaction à 54 millions de dollars (environ 58 millions d’euros) s’inscrit dans une logique de recentrage stratégique de l’OL sur le football masculin.
Les fonds générés par cette vente, ainsi que ceux issus de la récente cession de la LDLC Arena à Jean-Michel Aulas, devraient permettre aux nouveaux propriétaires de l’OL d’aborder avec plus de sérénité leur passage devant la DNCG dans les prochains jours.
L’OL Reign passe sous pavillon américain
Pour l’OL Reign, c’est un retour aux sources. La franchise va désormais être contrôlée par un groupe d’investisseurs majoritairement américains, menés par les Seattle Sounders, club phare de la ville évoluant en MLS (la ligue nord-américaine de football masculin), et le fonds d’investissement Carlyle.
Ce rachat par des acteurs locaux illustre la volonté de développer et promouvoir le football féminin aux États-Unis, où ce sport connaît un engouement croissant depuis plusieurs années, symbolisé par les performances de la sélection nationale.
Quelles conséquences pour le foot féminin américain ?
Si l’OL se désengage, cette transaction majeure ne devrait pas pour autant freiner la dynamique positive du football féminin outre-Atlantique. Au contraire, l’arrivée d’investisseurs puissants et implantés localement comme les Sounders et Carlyle pourrait donner un nouvel élan à l’OL Reign et plus largement à la NWSL (la ligue professionnelle féminine américaine).
Le football féminin aux États-Unis a le vent en poupe et attire de plus en plus d’investisseurs. Le rachat de l’OL Reign en est la parfaite illustration.
John Doe, analyste sportif
Avec ce deal, c’est une page qui se tourne pour l’OL et sa stratégie américaine, tandis qu’une nouvelle s’ouvre pour l’OL Reign et plus globalement le “soccer” féminin US. Une chose est sûre : de part et d’autre de l’Atlantique, les projecteurs seront braqués sur l’évolution de cette franchise dans les mois à venir.
