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L’OIAC confirme l’utilisation de gaz lacrymogène interdit par la Russie en Ukraine

L'OIAC révèle l'utilisation par la Russie de gaz lacrymogène interdit en Ukraine. Les États-Unis se disent "consternés" par ces agissements, tandis que Moscou réfute les accusations. Le conflit s'envenime avec de nouvelles allégations d'armes chimiques...

Lors d’une réunion houleuse sur le contrôle des armes chimiques, les pays occidentaux ont vivement critiqué la Russie, l’accusant d’utiliser un gaz lacrymogène interdit comme moyen de guerre en Ukraine. Une responsable américaine s’est dite « consternée » par ces agissements présumés de Moscou, jetant de l’huile sur le feu dans ce conflit qui ne cesse de s’envenimer.

L’OIAC confirme la présence de gaz CS dans des échantillons ukrainiens

Selon une source proche du dossier, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) aurait découvert des traces de gaz antiémeute CS dans des échantillons fournis par l’Ukraine. Ces prélèvements proviendraient de zones où les forces ukrainiennes affrontent les troupes russes, qu’elles accusent d’avoir recours à cette substance interdite par la Convention sur l’interdiction des armes chimiques en tant que moyen de guerre.

Les États-Unis pointent du doigt la Russie

Lors de la réunion annuelle de l’OIAC, la sous-secrétaire d’État américaine au contrôle des armements, Bonnie Jenkins, a exprimé sa consternation face à « l’échelle et la fréquence de l’usage par la Russie d’agents de lutte antiémeute comme moyens de guerre contre les forces ukrainiennes ». Elle a également accusé Moscou d’avoir menti en affirmant ne pas utiliser de tels agents en violation de la Convention.

« La Russie avait déjà menti quand elle a dit qu’elle n’avait pas l’intention d’envahir l’Ukraine. Elle a aussi menti quand elle a dit qu’elle n’utilisait pas d’agents de lutte antiémeute en violation de la Convention »

– Bonnie Jenkins, sous-secrétaire d’État américaine au contrôle des armements

La Russie réfute les accusations et contre-attaque

Face à ces accusations, le représentant russe Kirill Lysogorsky a riposté en estimant que « l’Occident tente de régler ses comptes avec des pays qu’il juge indésirables ». Il a à son tour accusé « le régime de Kiev » d’utiliser « systématiquement des produits chimiques toxiques et des agents de lutte antiémeute contre les forces armées de la Fédération de Russie et la population civile ».

L’Union européenne juge les réponses russes peu crédibles

De son côté, l’envoyé spécial de l’Union européenne Stephan Klement a estimé que la Russie « n’a pas apporté de réponses crédibles (…) sur le nombre croissant de cas signalés d’utilisation d’agents antiémeutes comme moyens de guerre par ses forces en Ukraine ». Ces échanges tendus illustrent l’intensification des tensions autour des allégations d’usage d’armes chimiques dans le conflit ukrainien.

Un conflit qui s’envenime avec de nouvelles allégations

Ces révélations de l’OIAC et les accusations mutuelles entre la Russie et l’Ukraine marquent un nouveau point de discorde dans cette guerre qui dure depuis près de trois ans. Les allégations d’utilisation d’armes chimiques, bien que non confirmées de manière indépendante, jettent une ombre inquiétante sur ce conflit déjà meurtrier.

Alors que la communauté internationale s’alarme de ces informations, il reste à voir si des preuves irréfutables pourront être apportées et si des sanctions seront prises contre les responsables de tels actes, s’ils venaient à être confirmés. En attendant, civils comme militaires continuent de subir les affres d’une guerre qui semble partie pour durer, sur fond d’accusations de plus en plus graves de violations du droit international humanitaire.

De son côté, l’envoyé spécial de l’Union européenne Stephan Klement a estimé que la Russie « n’a pas apporté de réponses crédibles (…) sur le nombre croissant de cas signalés d’utilisation d’agents antiémeutes comme moyens de guerre par ses forces en Ukraine ». Ces échanges tendus illustrent l’intensification des tensions autour des allégations d’usage d’armes chimiques dans le conflit ukrainien.

Un conflit qui s’envenime avec de nouvelles allégations

Ces révélations de l’OIAC et les accusations mutuelles entre la Russie et l’Ukraine marquent un nouveau point de discorde dans cette guerre qui dure depuis près de trois ans. Les allégations d’utilisation d’armes chimiques, bien que non confirmées de manière indépendante, jettent une ombre inquiétante sur ce conflit déjà meurtrier.

Alors que la communauté internationale s’alarme de ces informations, il reste à voir si des preuves irréfutables pourront être apportées et si des sanctions seront prises contre les responsables de tels actes, s’ils venaient à être confirmés. En attendant, civils comme militaires continuent de subir les affres d’une guerre qui semble partie pour durer, sur fond d’accusations de plus en plus graves de violations du droit international humanitaire.

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