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L’Œil du Diable : Secrets du Tournage en Montagne

Dans les montagnes enneigées, Laurent Gerra traque un mystère diabolique. Où a été tourné L’Œil du Diable ? Découvrez les secrets du tournage et une enquête palpitante...

Imaginez-vous au cœur d’une montagne enneigée, où le froid mordant cache des secrets aussi sombres que fascinants. Ce soir, sur une grande chaîne publique, un téléfilm captivant transporte les spectateurs dans un univers où le folklore savoyard rencontre une enquête policière haletante. L’Œil du Diable, avec Laurent Gerra dans un rôle inattendu, promet une soirée riche en suspense. Mais où cette intrigue mystérieuse a-t-elle pris vie ? Plongeons dans les coulisses d’un tournage qui a transformé des villages alpins en un décor digne d’un thriller suisse.

Un téléfilm au cœur des Alpes

Le téléfilm L’Œil du Diable, diffusé ce 20 octobre 2025, s’inscrit dans la lignée des fictions policières qui mêlent habilement suspense et décors naturels grandioses. Réalisé par Pierre-Louis Pingault, ce projet marque une étape importante pour ce metteur en scène, qui signe ici son premier long format pour la télévision. Avec un casting étoilé, incluant Laurent Gerra, Clémentine Poidatz et Nicolas de Broglie, cette production attire l’attention par son intrigue sombre et ses paysages montagneux. Mais c’est surtout le choix du lieu de tournage qui donne à ce téléfilm une atmosphère unique.

Haute Maurienne : un décor de carte postale

Le tournage de L’Œil du Diable s’est déroulé en plein cœur de la Haute Maurienne, une région nichée dans les Alpes françaises, en Auvergne-Rhône-Alpes. Plus précisément, les équipes ont posé leurs caméras à Val-Cenis et Bramans, deux communes connues pour leurs paysages enneigés et leur charme authentique. Ces lieux, filmés en janvier 2025, offrent des panoramas spectaculaires, entre forêts d’épicéas et pics acérés, qui se prêtent parfaitement à l’ambiance mystérieuse du téléfilm.

À l’écran, ces villages français se transforment en un décor suisse, ajoutant une touche d’exotisme à l’histoire. La chapelle Saint-Pierre d’Extravache à Bramans, un lieu isolé et chargé d’histoire, joue un rôle clé dans l’intrigue. Ce choix n’est pas anodin : la Haute Maurienne, avec ses hameaux pittoresques et son ambiance hivernale, confère une authenticité rare à la production.

« Les paysages de Haute Maurienne ont une âme. Ils sont à la fois majestueux et oppressants, parfaits pour une intrigue où le mystère plane à chaque tournant. »

Une intrigue où le diable s’invite

L’histoire de L’Œil du Diable repose sur une enquête complexe, mêlant folklore et phénomènes inexpliqués. Laurent Gerra, habitué des planches humoristiques, incarne ici un policier suisse, le capitaine Andréas Meyer. Ce dernier échappe de justesse à une mort mystérieuse après avoir reçu une sculpture de diable aux yeux rouges, un symbole issu des traditions savoyardes. De l’autre côté de la frontière, en France, une gendarme nommée Constance Vivier découvre une statuette similaire près d’un corps sans vie, celui d’un négociant en bois.

Le synopsis officiel promet une plongée dans une série d’incidents troublants : explosions inexpliquées, pannes de pacemaker, dysfonctionnements de GPS. Malédiction ou manipulation savamment orchestrée ? Les deux enquêteurs unissent leurs forces pour démêler ce puzzle, où une sculptrice locale, Kate Karswell, devient la principale suspecte. L’intrigue, tissée avec soin par les scénaristes Philippe Bernard et David Neiss, s’appuie sur des personnages créés par Olivier Berclaz et Anne-Charlotte Kassab.

Laurent Gerra : un humoriste en policier

Si Laurent Gerra est surtout connu pour ses imitations et son humour mordant, il prouve avec L’Œil du Diable qu’il peut endosser des rôles dramatiques avec brio. Son personnage, Andréas Meyer, est un policier déterminé, confronté à des événements qui défient la logique. Ce n’est pas la première fois que l’artiste s’aventure dans la fiction : il a récemment joué dans un autre téléfilm, prouvant sa polyvalence. Aux côtés de Clémentine Poidatz, dont le talent brille dans des productions comme Nicolas Le Floch, il forme un duo captivant.

Le casting est complété par des acteurs comme Nicolas de Broglie, vu dans HPI, et Mohamed Ketfi, connu pour La famille Upshaw. Cette distribution éclectique apporte une richesse à l’histoire, où chaque personnage semble cacher ses propres secrets. La dynamique entre les protagonistes, renforcée par les dialogues ciselés, promet des moments de tension et d’émotion.

Pourquoi la Haute Maurienne ?

Le choix de la Haute Maurienne comme lieu de tournage ne relève pas du hasard. Cette région, souvent méconnue du grand public, offre une combinaison rare de beauté naturelle et d’isolement. Les villages de Val-Cenis et Bramans, avec leurs chalets en bois et leurs églises centenaires, créent une toile de fond idéale pour une intrigue où le surnaturel semble frôler la réalité. En janvier, lorsque le tournage a eu lieu, la neige recouvrait tout, renforçant l’atmosphère oppressante du téléfilm.

La production, menée par Lizland Films, a su tirer parti de ces décors pour immerger les spectateurs dans un univers à la fois familier et inquiétant. Les routes sinueuses, les forêts enneigées et les chapelles isolées deviennent presque des personnages à part entière, ajoutant une dimension visuelle forte à l’histoire.

Lieu Rôle dans le téléfilm
Val-Cenis Décor principal, représentant un village suisse
Bramans (Chapelle Saint-Pierre) Lieu clé de l’intrigue, scène du crime

Un mélange de folklore et de suspense

Ce qui distingue L’Œil du Diable, c’est sa capacité à entrelacer des éléments de folklore savoyard avec une enquête moderne. Les statuettes de diable, au cœur de l’intrigue, ne sont pas de simples objets décoratifs. Elles incarnent une tradition locale, où le diable, figure ambiguë, symbolise à la fois la peur et la fascination. Cette dimension culturelle ajoute une profondeur inattendue à l’histoire, faisant écho à des légendes alpines qui perdurent dans les récits des habitants.

Les incidents étranges – explosions, pannes technologiques – renforcent le sentiment d’une malédiction. Pourtant, le téléfilm laisse planer le doute : s’agit-il d’une force surnaturelle ou d’une manipulation humaine ? Cette ambiguïté, habilement maintenue jusqu’au dénouement, tient les spectateurs en haleine.

Les défis du tournage en montagne

Tourner en Haute Maurienne en plein hiver n’a pas été une mince affaire. Les conditions climatiques, avec des températures glaciales et des chutes de neige fréquentes, ont mis l’équipe à rude épreuve. Laurent Gerra, qui a dû skier pour certaines scènes, a relevé le défi avec panache, ajoutant une touche d’authenticité à son personnage. Les équipes techniques, quant à elles, ont dû s’adapter à des contraintes logistiques, comme l’accès aux lieux isolés et la gestion de l’équipement sous la neige.

Ces efforts transparaissent à l’écran, où chaque plan semble soigneusement pensé pour capturer la beauté brute de la région tout en servant l’intrigue. La lumière pâle de l’hiver, les ombres longues des montagnes et le silence oppressant des paysages enneigés créent une ambiance immersive.

Pourquoi regarder L’Œil du Diable ?

Ce téléfilm n’est pas seulement une enquête policière. C’est une invitation à découvrir une région méconnue, à explorer des traditions fascinantes et à se laisser emporter par une histoire où rien n’est ce qu’il semble. Voici pourquoi il mérite votre attention :

  • Un casting talentueux, avec un Laurent Gerra surprenant dans un rôle dramatique.
  • Des décors alpins qui donnent une âme unique à l’histoire.
  • Une intrigue qui mêle suspense, folklore et mystères technologiques.
  • Une réalisation soignée, portée par des lieux authentiques.

En somme, L’Œil du Diable est une pépite pour les amateurs de polars et les curieux des cultures régionales. La Haute Maurienne, avec ses villages enneigés et ses légendes, devient le théâtre d’une enquête où chaque détail compte. Ce soir, laissez-vous captiver par ce téléfilm qui transforme les Alpes en un lieu de mystère et d’émotion.

Et vous, serez-vous prêts à plonger dans cette aventure où le diable semble tirer les ficelles ? Une chose est sûre : les paysages de Haute Maurienne et l’intrigue savamment construite ne vous laisseront pas indifférents.

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