Malgré le retour annoncé de Donald Trump à la présidence américaine en janvier prochain, l’Iran se veut rassurant quant à l’avenir de ses relations avec la Chine, son principal partenaire commercial et grand acheteur de pétrole iranien malgré les sanctions internationales. C’est ce qu’a affirmé Ali Akbar Vélayati, conseiller clé du guide suprême iranien en matière de politique étrangère, lors d’un entretien avec l’ambassadeur chinois à Téhéran dont la date exacte n’a pas été précisée.
Un partenariat historique et cordial appelé à perdurer
Vélayati, figure incontournable du système politique iranien et ancien ministre des Affaires étrangères, s’est voulu catégorique : « L’investiture de Trump n’aura aucun impact sur la politique étrangère de la République islamique d’Iran, en particulier ses liens avec la Chine ». Il a souligné la profondeur et l’ancienneté des relations « culturelles et historiques étroites et cordiales » unissant les deux pays, qui selon lui « ont de nombreux effets positifs l’une sur l’autre ».
Routes de la soie et accord stratégique de 25 ans
La Chine, premier partenaire commercial de l’Iran, a signé en 2021 un vaste accord stratégique sur 25 ans avec Téhéran, couvrant des domaines aussi variés que l’énergie, la sécurité, les infrastructures et les communications. Pékin ambitionne d’intégrer l’Iran à son méga-projet des Nouvelles routes de la soie, malgré la complexité apportée par les sanctions américaines.
La Chine “soutiendra” l’Iran et ce “quelle que soit l’évolution de la situation internationale et régionale”
Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, septembre 2022
Téhéran confiant pour ses exportations pétrolières
De son côté, le ministre iranien du Pétrole Mohsen Paknejad s’est voulu rassurant mercredi quant à l’avenir des ventes de brut iraniennes après le retour de Trump : « Nous n’avons aucune inquiétude pour nos ventes de pétrole », alors que la Chine reste l’un des principaux acheteurs malgré les sanctions américaines rétablies sous la précédente présidence Trump.
Maintenir le cap malgré un climat hostile
Le ton se veut donc confiant à Téhéran, même si la nomination mercredi de Marco Rubio, réputé hostile à la Chine et à l’Iran, comme futur secrétaire d’État de Donald Trump fait peser de lourdes incertitudes. Lors de son premier mandat de 2017 à 2021, Trump avait été l’artisan d’une politique de « pression maximale » contre l’Iran, rétablissant de sévères sanctions notamment sur le secteur pétrolier. Les dirigeants iraniens semblent néanmoins déterminés à maintenir le cap de cette alliance stratégique avec Pékin, quoi qu’il advienne.
De son côté, le ministre iranien du Pétrole Mohsen Paknejad s’est voulu rassurant mercredi quant à l’avenir des ventes de brut iraniennes après le retour de Trump : « Nous n’avons aucune inquiétude pour nos ventes de pétrole », alors que la Chine reste l’un des principaux acheteurs malgré les sanctions américaines rétablies sous la précédente présidence Trump.
Maintenir le cap malgré un climat hostile
Le ton se veut donc confiant à Téhéran, même si la nomination mercredi de Marco Rubio, réputé hostile à la Chine et à l’Iran, comme futur secrétaire d’État de Donald Trump fait peser de lourdes incertitudes. Lors de son premier mandat de 2017 à 2021, Trump avait été l’artisan d’une politique de « pression maximale » contre l’Iran, rétablissant de sévères sanctions notamment sur le secteur pétrolier. Les dirigeants iraniens semblent néanmoins déterminés à maintenir le cap de cette alliance stratégique avec Pékin, quoi qu’il advienne.