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L’Insep rentre en douceur dans une nouvelle ère avec Mathieu Neuillet

La natation française entre dans une nouvelle ère avec l'arrivée de Mathieu Neuillet comme successeur de Michel Chrétien à la direction de l'Insep. Découvrez comment cette transition s'opère en douceur pour les nageurs de l'institut...

Depuis la rentrée, les couloirs de l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (Insep) bruissent d’une nouvelle énergie. Au sein du temple du sport français, un vent de changement souffle sur le groupe de natation, le plus important contingent tricolore avec cinq athlètes sur douze sélectionnés pour les championnats du monde en petit bassin de Budapest. Cette transition en douceur est incarnée par Mathieu Neuillet, qui succède officiellement au légendaire Michel Chrétien à la tête du groupe.

Le passage de témoin entre Michel Chrétien et Mathieu Neuillet

Après près de quarante ans de carrière dédiée à la natation française, dont les dernières années passées à l’Insep, Michel Chrétien tire sa révérence. Celui qui considérait l’institut comme le Graal de tout entraîneur passe le relais à son disciple de longue date, Mathieu Neuillet. Les deux hommes se côtoient depuis de nombreuses années et ont travaillé main dans la main pour préparer minutieusement cette transition.

Pour moi, l’Insep a toujours été la Mecque. Si réussite professionnelle il y avait, c’était de finir ici. C’était un truc de gamin.

Michel Chrétien, à propos de son attachement à l’Insep

Une nouvelle ère qui démarre en douceur

Si le départ de Michel Chrétien marque incontestablement la fin d’une époque, les nageurs de l’Insep semblent aborder ce virage avec sérénité. Sous la houlette de Mathieu Neuillet, l’entraînement et la préparation se poursuivent dans la continuité, avec quelques ajustements progressifs. L’objectif est clair : maintenir le haut niveau de performance tout en s’adaptant aux besoins individuels de chaque athlète.

Les nageurs de l’Insep sous le feu des projecteurs

Alors que Budapest accueille l’élite mondiale de la natation, les Français issus de l’Insep seront particulièrement scrutés. Parmi eux, le prometteur Maxime Grousset, qui nourrit de grandes ambitions et se présente comme « un homme nouveau ». En revanche, Léon Marchand, autre grand espoir tricolore, a dû déclarer forfait. Son entraîneur précise qu’il « se laisse guider par son instinct ».

Des résultats encourageants malgré les changements

À l’aube de ces championnats du monde, les premières performances des protégés de Mathieu Neuillet sont encourageantes. Lors des séries éliminatoires, les Bleus ont globalement assuré, à l’image de Béryl Gastaldello, en argent sur 50m papillon. Ces résultats prometteurs attestent que le travail effectué en amont porte ses fruits, malgré le chamboulement vécu à l’Insep.

La natation française entre donc dans une nouvelle ère pleine de promesses, portée par la jeune génération de l’Insep. Sous la direction bienveillante de Mathieu Neuillet, qui s’inscrit avec humilité dans les pas de son mentor Michel Chrétien, les nageurs tricolores semblent armés pour briller sur la scène internationale. Rendez-vous est pris pour suivre leurs performances à Budapest et au-delà, alors que Paris 2024 se profile déjà à l’horizon.

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