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L’influenceuse Kenza Benchrif mise en examen pour tentative d’extorsion

L'influenceuse Kenza "Poupette" Benchrif a été mise en examen et écrouée, accusée d'avoir tenté de soutirer 350.000€ à une ex-associée via un scénario digne d'un film de gangsters, entre menaces, homme de main et photos de sévices. Son avocat conteste fermement les accusations, dénonçant une violation du secret de l'instruction. Jusqu'où ira cette affaire aux airs de thriller ?

Derrière les paillettes et les filtres Instagram se cachent parfois de sombres histoires dignes des plus grands thrillers. C’est le cas de l’affaire dans laquelle est empêtrée l’influenceuse Kenza Benchrif, plus connue sous le pseudonyme “Poupette Kenza”. Celle qui s’était déjà illustrée par des propos antisémites est aujourd’hui accusée de faits autrement plus graves : une tentative d’extorsion en bande organisée et une association de malfaiteurs.

Un scénario rocambolesque digne d’un film de gangsters

Selon les enquêteurs, Kenza Benchrif aurait monté un stratagème aussi sombre que rocambolesque pour tenter de soutirer la somme de 350.000 euros à une de ses anciennes associées. Au programme : menaces, recrutement d’un homme de main, photos de sévices corporels… tous les ingrédients d’un bon vieux film de gangsters semblent réunis dans ce dossier.

Face à la gravité des faits qui lui sont reprochés, relevant de l’infraction criminelle, l’influenceuse a été mise en examen et placée en détention provisoire dans l’attente d’un débat devant le juge des libertés et de la détention. Son avenir apparaît plus qu’incertain.

Contestation des accusations par l’avocat

Contacté par la presse, l’avocat de Kenza Benchrif, Me Mourad Battikh, s’est dit « très étonné de la rapidité avec laquelle ces informations sortent dans la presse », dénonçant par la même occasion une violation du secret de l’instruction. Sur le fond, il assure que sa cliente « conteste fermement toute tentative d’extorsion ».

Elle ne savait rien des méthodes de cet homme (Éric Love O-.O.), qui lui a été présenté par un intermédiaire et qui lui promettait de régler son différend financier avec rapidité, professionnalisme et sans aucune menace physique, sans quoi elle n’aurait jamais accepté ses services.

– Déclaration de Me Mourad Battikh, avocat de Kenza Benchrif

Une affaire qui soulève de nombreuses questions

Au-delà des aspects purement judiciaires, cette affaire interroge sur les dérives potentielles du monde des influenceurs. Comment en arrive-t-on à de telles extrémités pour régler un différend financier ? Quel est le véritable envers du décor de cet univers en apparence si glamour ?

Il faudra sans doute attendre la fin de l’instruction et un éventuel procès pour en savoir plus sur les tenants et aboutissants de ce dossier hors norme. Mais une chose est sûre, l’affaire Kenza Benchrif risque de faire grand bruit et de laisser des traces dans le milieu des influenceurs.

Un passif déjà chargé pour l’influenceuse

Ce n’est malheureusement pas la première fois que “Poupette Kenza” défraie la chronique. Il y a quelques mois, elle avait provoqué un tollé avec des propos ouvertement antisémites, affirmant notamment :

Je ne travaille pour aucune personne sioniste ou juive. Je n’ai aucun partenaire, aucun agent qui est juif.

– Propos rapportés de Kenza Benchrif alias “Poupette Kenza”

Face au scandale, elle avait fini par présenter des excuses en plaidant la maladresse. Mais le mal était fait et son image durablement écornée. Avec ces nouvelles et graves accusations, c’est tout son avenir qui semble aujourd’hui compromis. Affaire à suivre…

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