Après des années de hausse continue des prix, l’inflation marque enfin le pas en 2024. Selon les derniers chiffres publiés par des sources officielles, le taux annuel est passé de 3,7% en décembre 2023 à seulement 1,3% un an plus tard. Une excellente nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages, mis à rude épreuve ces dernières années.
Un ralentissement généralisé des prix
Cette forte décélération de l’inflation se retrouve dans tous les secteurs de l’économie. Les plus grands contributeurs à cette baisse sont :
L’énergie
Après la flambée des prix de l’énergie suite à la guerre en Ukraine, le secteur a connu un net apaisement. Le taux d’inflation est passé de 5,7% fin 2023 à 1,2% en décembre 2024. Les ménages peuvent enfin souffler sur leur facture.
L’alimentation
Autre poste de dépense important, l’alimentation a vu sa hausse des prix passer de 7,2% à 0% en l’espace d’un an. Un répit bienvenu pour les budgets des Français, durement impactés par l’inflation galopante des produits de base comme les pâtes, l’huile ou la viande.
Les biens manufacturés
Seul secteur à connaître une baisse des prix en 2024, les produits manufacturés sont passés d’une inflation de 1,4% à une déflation de 0,4%. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2025 selon les analystes.
Un mouvement européen
La France suit le mouvement général en Europe, où l’inflation ralentit nettement. Notre pays fait même partie des bons élèves en affichant l’un des taux les plus faibles, aux côtés de la Lituanie et de la Finlande.
Selon les services de l’Eurosystème, l’inflation globale s’établirait en moyenne à 2,4% en 2024, 2,1% en 2025, 1,9% en 2026 et 2,1% en 2027
La Banque centrale européenne, mi-décembre 2024
Un coût non négligeable pour les ménages
Malgré ce ralentissement de l’inflation, cette dernière aura coûté en moyenne 1230 euros à chaque foyer français en 2023. La fin des mesures de soutien exceptionnelles et les évolutions fiscales ont pesé sur le budget, creusant les inégalités.
Avec la poursuite de la baisse des prix en 2024 et les perspectives favorables pour 2025, les ménages devraient retrouver du pouvoir d’achat. Une bouffée d’oxygène indispensable pour relancer durablement la consommation, principal moteur de la croissance économique.