Dans la bataille pour la reprise d’Atos, un tandem pour le moins inattendu pourrait bien faire pencher la balance. Selon nos informations, David Layani, patron de Onepoint et premier actionnaire d’Atos, s’est allié à Stéphane Richard, l’ancien PDG d’Orange, pour présenter une offre de reprise du géant français du numérique en grande difficulté. Une alliance surprenante qui pourrait apporter un nouveau souffle à Atos.
Un duo complémentaire pour rassurer
Alors qu’Atos traverse une crise majeure, le choix de son repreneur est crucial pour son avenir. Dans la dernière ligne droite, le tandem Layani-Richard a un argument de poids : rassurer les créanciers et les salariés. Avec sa jeunesse et son dynamisme entrepreneurial, David Layani incarnerait le renouveau, tandis que Stéphane Richard, fort de son expérience à la tête d’Orange, apporterait sa connaissance des enjeux du secteur et un regard stratégique.
L’ex-patron de l’opérateur télécoms prendrait la présidence d’Atos, laissant la direction générale au patron de Onepoint.
Une source proche du dossier
Stéphane Richard, un bon connaisseur d’Atos
Le choix de Stéphane Richard n’est pas anodin. L’ex-PDG d’Orange connaît bien Atos pour avoir déjà envisagé un rapprochement entre les deux groupes fin 2020. Sa vision stratégique et sa connaissance des enjeux numériques seraient un atout pour redresser Atos et lui donner un nouveau cap.
David Layani, l’ambitieux patron de Onepoint
De son côté, David Layani a bâti en quelques années un groupe de près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires avec Onepoint. Devenu premier actionnaire d’Atos, il a l’ambition de jouer un rôle clé dans son redressement. Avec Stéphane Richard à ses côtés, il disposerait d’un binôme expérimenté et crédible pour mener à bien ce défi.
La stabilité managériale, clé du redressement
Au-delà des compétences, c’est aussi la stabilité managériale qu’incarnerait le duo Layani-Richard. Après des années de turbulences et de changements à sa tête, Atos a besoin d’une gouvernance solide pour retrouver sa place de leader européen des services numériques. Un tandem entrepreneurial et expérimenté, alliant dynamisme et sagesse, pourrait être la formule gagnante pour redonner un horizon à Atos et à ses 110 000 salariés.
Les prochains jours seront décisifs, avec le choix final du repreneur prévu ce week-end. Si l’offre de David Layani et Stéphane Richard l’emporte, Atos pourrait bien connaître un nouveau départ, sous la houlette d’un attelage pour le moins original. Affaire à suivre…