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L’Incroyable Parcours de Jack Willis : Le Rugbyman Anglais Qui Défie l’Adversité

Jack Willis enchaîne les exploits sous le maillot toulousain. Mais saviez-vous que sa carrière a failli être brisée à plusieurs reprises ? Faillite, blessures, sélections...

Dans le monde impitoyable du rugby professionnel, rares sont les joueurs capables de se relever après avoir été mis au tapis par les coups du sort. C’est pourtant le défi relevé avec brio par Jack Willis, le troisième ligne anglais qui crève l’écran sous le maillot du Stade Toulousain. Retour sur le parcours semé d’embûches de cet infatigable combattant des terrains.

Un talent précoce forgé dans l’adversité

Le destin rugbystique de Jack Willis semblait tout tracé. Dès ses 20 ans, le puissant flanker se pare d’or en devenant champion du monde junior avec l’équipe d’Angleterre en 2016. Une consécration pour ce pur produit de l’académie des Wasps, où il fait ses armes aux côtés de son frère cadet Tom. Les deux Willis trustent les titres avec le club de la banlieue de Londres. L’avenir leur tend les bras.

Mais en 2018, le sort s’acharne une première fois. Gravement touché aux ligaments du genou, Jack est éloigné des terrains pendant de longs mois. Une épreuve aussi bien physique que mentale pour le jeune homme à peine majeur. Rares sont ceux qui auraient parié sur son retour au plus haut niveau. C’était sans compter sur une force de caractère hors du commun.

Le sursaut après la descente aux enfers

À peine rétabli, Jack Willis retrouve son meilleur niveau et intègre même le XV de la Rose en 2020. Une belle revanche sur le sort, qui ne sera hélas que de courte durée. En 2021, nouveau coup dur : rupture des ligaments croisés face à l’Italie. 53 semaines d’absence. Une éternité.

Il y a des moments où j’ai pensé que je ne m’en remettrais pas.

Jack Willis au Times

Ironie du sort, c’est au creux de la vague que rebondit Jack Willis. Fin 2022, les Wasps, son club de toujours, font faillite du jour au lendemain. Joueurs et staff sont licenciés sur le champ. Un électrochoc pour le troisième ligne de 25 ans. Dans ce marasme, une lumière : le Stade Toulousain lui tend la main. Direction la France pour se reconstruire et tourner la page.

La résurrection en Rouge et Noir

Et quel rebond ! Depuis son arrivée dans la ville rose fin 2022, Jack Willis semble transcendé. Gratteur hors pair, défenseur infatigable, le flanker anglais est devenu indispensable au sein du pack toulousain. Son activité débordante et son abattage ont fait le bonheur des supporters du Stade.

Point d’orgue de sa saison, la finale de Champions Cup en mai 2023. Face au Leinster, l’ogre irlandais, Willis sort le grand jeu et s’offre le luxe de plaquer à 29 reprises. Un record pour un match de ce niveau. Mieux, il soulève le trophée continental, son premier titre majeur chez les pros. La boucle est bouclée pour celui qu’on disait fini il y a à peine deux ans.

Et maintenant ?

À 26 ans, Jack Willis peut voir venir. Devenu un cadre du Stade Toulousain, le flanker a fait le choix de la stabilité en prolongeant jusqu’en 2029 dans la ville rose. Un bail au long cours qui en dit long sur son attachement à son club d’adoption, où il a su renaître de ses cendres. Quitte à compromettre ses chances avec le XV de la Rose, dont il porte désormais les couleurs de façon épisodique.

Son avenir en sélection ? Il s’en soucie comme d’une guigne. L’essentiel est ailleurs pour Jack Willis. Sur les pelouses du Top 14 et de Coupe d’Europe, où il compte bien faire parler sa rage de vaincre. Celle d’un homme qui sait la valeur des choses. Et le prix à payer pour se relever. Encore et toujours.

Et quel rebond ! Depuis son arrivée dans la ville rose fin 2022, Jack Willis semble transcendé. Gratteur hors pair, défenseur infatigable, le flanker anglais est devenu indispensable au sein du pack toulousain. Son activité débordante et son abattage ont fait le bonheur des supporters du Stade.

Point d’orgue de sa saison, la finale de Champions Cup en mai 2023. Face au Leinster, l’ogre irlandais, Willis sort le grand jeu et s’offre le luxe de plaquer à 29 reprises. Un record pour un match de ce niveau. Mieux, il soulève le trophée continental, son premier titre majeur chez les pros. La boucle est bouclée pour celui qu’on disait fini il y a à peine deux ans.

Et maintenant ?

À 26 ans, Jack Willis peut voir venir. Devenu un cadre du Stade Toulousain, le flanker a fait le choix de la stabilité en prolongeant jusqu’en 2029 dans la ville rose. Un bail au long cours qui en dit long sur son attachement à son club d’adoption, où il a su renaître de ses cendres. Quitte à compromettre ses chances avec le XV de la Rose, dont il porte désormais les couleurs de façon épisodique.

Son avenir en sélection ? Il s’en soucie comme d’une guigne. L’essentiel est ailleurs pour Jack Willis. Sur les pelouses du Top 14 et de Coupe d’Europe, où il compte bien faire parler sa rage de vaincre. Celle d’un homme qui sait la valeur des choses. Et le prix à payer pour se relever. Encore et toujours.

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