Une nouvelle affaire choquante secoue la France, ravivant le traumatisme de la mort tragique de la petite Philippine. Amouna B., un migrant tunisien de 19 ans sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), est activement recherché par les forces de l’ordre. Il est soupçonné d’avoir commis l’enlèvement, la séquestration et le viol d’une personne dans la région de Nantes, peu de temps après avoir été remis en liberté par un juge pour des “raisons médicales” des plus discutables.
Un profil criminel alarmant
Le mis en cause, Amouna B., était loin d’être un inconnu des services de police. Son casier judiciaire, déjà bien fourni malgré son jeune âge, aurait dû alerter sur sa dangerosité. Fiché au TAJ (traitement des antécédents judiciaires) pour de multiples faits de vols, violences aggravées, trafic de stupéfiants et viols, le Tunisien faisait également l’objet d’une interdiction de séjour sur le territoire français pour une durée de 5 ans. Pourtant, il a pu être libéré dans des circonstances troublantes.
Un séjour au CRA écourté
Après sa sortie de prison en juillet dernier, Amouna B. avait été placé au centre de rétention administrative (CRA) de Nîmes les 24 et 25 juillet 2024, en vue de son expulsion du territoire. Mais contre toute attente, le juge des libertés et de la détention a autorisé sa remise en liberté, invoquant un motif d’ordre médical. Le jeune homme devait apparemment subir une opération chirurgicale.
Cette décision interpelle, surtout quand on sait qu’aucune mesure d’assignation à résidence n’a été mise en place pour encadrer et surveiller cet individu à la dangerosité avérée.
Un enquêteur sous couvert d’anonymat
Le parquet de Nîmes n’a par ailleurs pas jugé utile de faire appel de cette décision. Le résultat ne s’est pas fait attendre : à peine libéré, Amouna B. se serait rendu coupable de nouveaux crimes odieux.
Une nouvelle victime et un suspect activement recherché
Selon les premiers éléments de l’enquête, le migrant récidiviste aurait enlevé, séquestré et violé une personne dans la région de Nantes, profitant de sa liberté retrouvée. Un nouveau drame qui n’aurait sans doute pas eu lieu si les décisions de justice avaient été à la hauteur de la menace.
Aujourd’hui activement recherché, Amouna B. est dans la nature et pourrait faire de nouvelles victimes. Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la gestion des migrants criminels et l’application des OQTF. Beaucoup s’interrogent :
- Comment un tel profil a-t-il pu être libéré aussi facilement ?
- Pourquoi aucun suivi ni aucune mesure de surveillance n’ont été mis en place ?
- Combien de drames auraient pu être évités avec plus de fermeté ?
Cette terrible affaire, qui n’est malheureusement pas sans rappeler le meurtre de la petite Philippine par un migrant sous le coup d’une OQTF, met une nouvelle fois en lumière les failles béantes de notre système. Beaucoup réclament des comptes et des réponses de la part des autorités judiciaires.
Pendant ce temps, une personne a subi un traumatisme effroyable qui la marquera à vie. Et un criminel particulièrement dangereux court toujours, faisant peser une menace sur la sécurité de tous. Jusqu’à quand accepterons-nous l’inacceptable ?