Culture

L’IA Révolutionne la Danse : Le Chorégraphe Wayne McGregor Innove avec Deepstaria

Le chorégraphe Wayne McGregor bouscule les codes de la danse avec Deepstaria, sa première création intégrant l'IA. Entre fascination pour l'immortalité et inspiration des profondeurs sous-marines, il ouvre de nouvelles perspectives créatives. Découvrez comment cette aventure a vu le jour après 30 ans d'expérimentations numériques en danse...

Le chorégraphe britannique Wayne McGregor n’a pas fini de nous étonner. Après avoir créé le spectacle high-tech « Abba Voyage » qui a déjà attiré plus de 8 millions de spectateurs à Londres, il franchit aujourd’hui un nouveau cap avec « Deepstaria », la première pièce de danse conçue avec l’aide de l’intelligence artificielle (IA). Une révolution dans le monde de la danse contemporaine ?

30 ans d’expérimentations numériques pour en arriver là

Wayne McGregor n’en est pas à son coup d’essai en matière d’innovations technologiques. Depuis ses débuts il y a 30 ans, il n’a cessé d’explorer comment la créativité chorégraphique pouvait être stimulée et renouvelée grâce aux outils numériques. Avec « Deepstaria », il passe à la vitesse supérieure en intégrant l’IA au cœur même du processus de création.

On pourrait dire que ça m’a pris trente ans pour faire cette pièce, car depuis mes débuts, je travaille à créer avec l’aide d’ordinateurs.

– Wayne McGregor

Deepstaria, une méduse symbole d’immortalité

Le titre « Deepstaria » fait référence à une méduse des profondeurs qui change de forme au gré des courants. Un animal fascinant qui est aussi devenu un symbole d’immortalité pour de nombreux entrepreneurs de la Silicon Valley. Car au delà d’une simple expérimentation technologique, la pièce interroge notre rapport au temps, à la longévité et à la métamorphose perpétuelle.

L’IA comme partenaire de création

Mais concrètement, comment l’IA a-t-elle été utilisée pour concevoir les mouvements et l’univers visuel de la pièce ? L’équipe de Wayne McGregor a travaillé main dans la main avec des spécialistes pour « entraîner » un programme à générer de la matière chorégraphique inédite à partir des milliers de données sur le mouvement accumulées par le chorégraphe au fil des années.

L’idée n’était pas de remplacer l’humain mais d’enrichir sa palette, de le pousser à sortir de ses schémas habituels.

– Wayne McGregor

Les danseurs ont ensuite sélectionné, interprété et affiné ces propositions pour leur donner chair sur scène, dans un dialogue permanent avec la machine. La musique électronique live de Nicolas Becker vient encore amplifier cette plongée organique et sensorielle.

Deepstaria ouvre de nouvelles perspectives

Au final, « Deepstaria » repousse les limites de la créativité humaine et propose une expérience immersive d’un genre nouveau, à la frontière entre réel et virtuel, organique et numérique. Une œuvre qui nous transporte dans un ailleurs fascinant et questionne la place que nous souhaitons donner à la technologie, sans pour autant nous faire oublier la singularité du geste dansé.

Avec ce projet ambitieux et novateur, Wayne McGregor confirme son statut de défricheur et ouvre grand le champ des possibles pour la danse de demain. Gageons que « Deepstaria » ne restera pas un ovni mais inspirera d’autres créateurs à embrasser le potentiel de l’IA, sans craindre de se laisser déborder ! L’avenir de la danse s’annonce passionnant.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.