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L’ex-All Black Carl Hayman condamné pour abus psychologique

L'ex-star des All Blacks Carl Hayman, atteint de démence précoce, vient d'être condamné pour "abus psychologique" sur une jeune femme. Un nouveau coup dur pour l'ancien pilier, déjà fragilisé par des problèmes de santé et d'alcool liés à sa carrière. Découvrez les dessous de cette sombre affaire qui secoue le monde du rugby.

Le monde du rugby est sous le choc. Carl Hayman, légende néo-zélandaise et ancien pilier des All Blacks, vient d’être condamné par la justice de son pays pour « abus psychologique » sur une jeune femme. Une affaire qui jette une lumière crue sur les démons qui hantent l’ex-sportif de 45 ans, atteint de démence précoce et fragilisé par des problèmes d’alcool.

Un lourd passif judiciaire

Ce n’est malheureusement pas la première fois que Carl Hayman a maille à partir avec la justice. En 2019, il avait déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Un premier signal alarmant pour celui qui fut considéré comme l’un des meilleurs piliers de sa génération, avec 45 sélections sous le maillot noir.

Cette fois, c’est pour avoir menacé de dévoiler des photos intimes d’une jeune femme que l’ancien joueur du RC Toulon a été sanctionné. Bien que la peine soit relativement clémente au vu des faits – 1600 euros de dédommagement à la victime – elle vient s’ajouter à une liste déjà longue de déboires.

Une santé mentale et physique dégradée

Si la justice s’est montrée « indulgente », c’est en raison de l’état de santé préoccupant de Carl Hayman. L’ex-rugbyman souffre en effet de démence précoce et de troubles neurologiques, conséquences directes des nombreux chocs subis durant sa carrière au plus haut niveau.

Je n’ai pas signé pour voir ma vie bousillée.

avait-il confié avec amertume lors d’une récente interview

Des maux amplifiés par une consommation excessive d’alcool. En 2022, Hayman avait été interpellé au volant avec un taux d’alcoolémie quatre fois supérieur à la limite autorisée. Un comportement à risque symptomatique d’un mal-être profond.

Le rugby en question

Au-delà du drame personnel, l’affaire Hayman pose une nouvelle fois la question de l’impact à long terme du rugby professionnel sur la santé des joueurs. Les commotions cérébrales et autres traumatismes liés aux contacts violents font de plus en plus débat, alors que les témoignages d’anciens joueurs en souffrance se multiplient.

Si des mesures ont été prises ces dernières années pour tenter de limiter les risques (protocole commotion, changements de règles…), force est de constater que le chemin est encore long. Les instances dirigeantes, World Rugby en tête, se retrouvent plus que jamais sous pression pour trouver des solutions durables et protéger l’intégrité physique et mentale des rugbymen.

Une carrière en pointillé

La descente aux enfers de Carl Hayman apparaît d’autant plus cruelle quand on se souvient du joueur qu’il fut. Véritable force de la nature (1m94 pour 119 kg), il a marqué de son empreinte la mêlée néo-zélandaise pendant plus d’une décennie, empilant les titres et les distinctions.

Mais déjà, les blessures à répétition venaient perturber sa carrière. Opéré à plusieurs reprises des cervicales, Hayman avait même dû mettre un terme prématuré à sa carrière internationale en 2007, à seulement 28 ans. Un crève-cœur pour celui qui rêvait de disputer une Coupe du monde à domicile.

Un avenir incertain

Aujourd’hui retraité des terrains, Carl Hayman se retrouve à nouveau sous le feu des projecteurs, mais pour de bien tristes raisons. Placé sous surveillance judiciaire pour 18 mois, il sait qu’il joue son avenir et sa liberté à chaque faux pas.

Dans ce contexte pesant, sa priorité est de soigner ses addictions et de tenter de freiner l’évolution de sa démence. Un combat de tous les jours pour celui qui fut un guerrier des terrains, désormais confronté à ses propres démons intérieurs.

L’histoire de Carl Hayman, aussi singulière soit-elle, vient nous rappeler la fragilité de ces gladiateurs des temps modernes que sont les rugbymen professionnels. Derrière les paillettes et la gloire éphémère, se cachent parfois des destins brisés et des blessures invisibles. Un constat amer qui doit tous nous pousser à repenser notre rapport au sport de haut niveau et à ses dérives potentielles.

Si des mesures ont été prises ces dernières années pour tenter de limiter les risques (protocole commotion, changements de règles…), force est de constater que le chemin est encore long. Les instances dirigeantes, World Rugby en tête, se retrouvent plus que jamais sous pression pour trouver des solutions durables et protéger l’intégrité physique et mentale des rugbymen.

Une carrière en pointillé

La descente aux enfers de Carl Hayman apparaît d’autant plus cruelle quand on se souvient du joueur qu’il fut. Véritable force de la nature (1m94 pour 119 kg), il a marqué de son empreinte la mêlée néo-zélandaise pendant plus d’une décennie, empilant les titres et les distinctions.

Mais déjà, les blessures à répétition venaient perturber sa carrière. Opéré à plusieurs reprises des cervicales, Hayman avait même dû mettre un terme prématuré à sa carrière internationale en 2007, à seulement 28 ans. Un crève-cœur pour celui qui rêvait de disputer une Coupe du monde à domicile.

Un avenir incertain

Aujourd’hui retraité des terrains, Carl Hayman se retrouve à nouveau sous le feu des projecteurs, mais pour de bien tristes raisons. Placé sous surveillance judiciaire pour 18 mois, il sait qu’il joue son avenir et sa liberté à chaque faux pas.

Dans ce contexte pesant, sa priorité est de soigner ses addictions et de tenter de freiner l’évolution de sa démence. Un combat de tous les jours pour celui qui fut un guerrier des terrains, désormais confronté à ses propres démons intérieurs.

L’histoire de Carl Hayman, aussi singulière soit-elle, vient nous rappeler la fragilité de ces gladiateurs des temps modernes que sont les rugbymen professionnels. Derrière les paillettes et la gloire éphémère, se cachent parfois des destins brisés et des blessures invisibles. Un constat amer qui doit tous nous pousser à repenser notre rapport au sport de haut niveau et à ses dérives potentielles.

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