Un an après les terribles attaques du 7 octobre 2023 qui ont ensanglanté Israël, faisant 1 200 morts et des milliers de blessés civils, la ville de Levallois-Perret n’oublie pas. Ce dimanche soir, près de 1 500 personnes se sont réunies devant l’Hôtel de Ville pour rendre un vibrant hommage aux victimes et aux 101 otages qui restent encore aux mains du Hamas à Gaza.
Un double sentiment, entre émotion et résilience
Sur le parvis de la mairie, une bâche géante affichait les visages des 101 otages, symboles poignants des vies brisées par la folie meurtrière. Un à un, leurs noms ont été égrenés par des habitants de Levallois portant des t-shirts jaunes à leur effigie. Un arc-en-ciel est alors apparu dans le ciel, comme un signe d’espoir et d’attente de délivrance.
L’émotion est très très forte en pensant aux otages et à cette année écoulée. Mais il y a aussi un sentiment de résilience, une volonté de ne pas être défaitistes mais combatifs, ici en France, pour lutter chaque jour contre l’antisémitisme.
– Elie Korchia, président du Consistoire central israélite de France
La ville de Levallois, qui compte l’une des plus importantes communautés juives de France, se mobilise sans relâche depuis un an pour appeler à la libération des otages. Un combat de tous les instants dans un contexte de tensions exacerbées au Proche-Orient, avec des répercussions jusqu’en France.
La municipalité multiplie les actions de soutien
Depuis le pogrom du 7 octobre, la municipalité de Levallois n’a cessé de témoigner sa solidarité aux familles des otages. De nombreuses initiatives ont été organisées :
- 20 octobre 2023 : lâcher de 229 ballons symbolisant les otages sur le parvis de la mairie
- Décembre 2023 : affichage des visages des 135 otages encore détenus à Gaza sur le centre communautaire
- Bâche géante installée sur la façade de la mairie jusqu’à ce lundi
Autant d’actions pour maintenir la flamme du souvenir et de l’espoir intacte. Car au-delà de l’horreur et de la sidération, c’est bien la vie qui doit l’emporter.
Franck, un habitant touché dans sa chair
Pour Franck, un habitant de Levallois dont la moitié de la famille vit en Israël, la douleur est omniprésente depuis ce funeste 7 octobre :
On pense à eux tous les jours et on prie pour la paix. La moitié de ma famille vit en Israël alors forcément nous sommes inquiets.
– Franck, habitant de Levallois
Il porte un t-shirt jaune avec la photo de Shay, un otage germano-israélien de 19 ans. Un visage parmi les 101 qui ne doivent pas sombrer dans l’oubli. Comme un défi à l’obscurantisme, Franck veut croire que Levallois restera cette ville de tolérance et de paix malgré la menace.
Ne pas céder à la peur et au communautarisme
Car les juifs de France sont nombreux à ressentir un sentiment de peur grandissant depuis un an, même si Levallois semble encore préservée. Il ne faudrait pas que la peur et la menace finissent par fracturer une société déjà fragilisée et conduisent à un repli communautaire.
Plus que jamais, le vivre-ensemble et la fraternité doivent être les maîtres-mots. Des valeurs que la municipalité de Levallois s’efforce de faire vivre au quotidien, dans le sillage de ce vibrant hommage aux victimes et aux otages du 7 octobre. Pour que l’arc-en-ciel de l’espoir continue de briller, obstinément.
La ville de Levallois, qui compte l’une des plus importantes communautés juives de France, se mobilise sans relâche depuis un an pour appeler à la libération des otages. Un combat de tous les instants dans un contexte de tensions exacerbées au Proche-Orient, avec des répercussions jusqu’en France.
La municipalité multiplie les actions de soutien
Depuis le pogrom du 7 octobre, la municipalité de Levallois n’a cessé de témoigner sa solidarité aux familles des otages. De nombreuses initiatives ont été organisées :
- 20 octobre 2023 : lâcher de 229 ballons symbolisant les otages sur le parvis de la mairie
- Décembre 2023 : affichage des visages des 135 otages encore détenus à Gaza sur le centre communautaire
- Bâche géante installée sur la façade de la mairie jusqu’à ce lundi
Autant d’actions pour maintenir la flamme du souvenir et de l’espoir intacte. Car au-delà de l’horreur et de la sidération, c’est bien la vie qui doit l’emporter.
Franck, un habitant touché dans sa chair
Pour Franck, un habitant de Levallois dont la moitié de la famille vit en Israël, la douleur est omniprésente depuis ce funeste 7 octobre :
On pense à eux tous les jours et on prie pour la paix. La moitié de ma famille vit en Israël alors forcément nous sommes inquiets.
– Franck, habitant de Levallois
Il porte un t-shirt jaune avec la photo de Shay, un otage germano-israélien de 19 ans. Un visage parmi les 101 qui ne doivent pas sombrer dans l’oubli. Comme un défi à l’obscurantisme, Franck veut croire que Levallois restera cette ville de tolérance et de paix malgré la menace.
Ne pas céder à la peur et au communautarisme
Car les juifs de France sont nombreux à ressentir un sentiment de peur grandissant depuis un an, même si Levallois semble encore préservée. Il ne faudrait pas que la peur et la menace finissent par fracturer une société déjà fragilisée et conduisent à un repli communautaire.
Plus que jamais, le vivre-ensemble et la fraternité doivent être les maîtres-mots. Des valeurs que la municipalité de Levallois s’efforce de faire vivre au quotidien, dans le sillage de ce vibrant hommage aux victimes et aux otages du 7 octobre. Pour que l’arc-en-ciel de l’espoir continue de briller, obstinément.
